Le Bestiaire d’André Masson – Musée de la Poste – Paris

Le Bestiaire d'André Masson - Musée de la Poste - Paris dans EXPOSITIONS massonaffiche

 

Depuis un accrochage à la Sorbonne il y a une vingtaine d’années, André Masson (1896-1987) n’avait plus été exposé à Paris.

 

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La dernière présentation du travail du peintre dans un musée de la capitale remonte même à plus de quarante ans. En revanche, en Allemagne, en Suisse et en Espagne notamment (et aussi au MOMA, le musée d’art moderne de New-York) des hommages plus récents ont été rendus à ce « surréaliste de naissance », comme il aimait à se définir.

 

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Une démarche que le musée de La Poste s’approprie ce printemps en réunissant depuis le 6 avril au sein de sa galerie du Messager plus de 150 de ses œuvres. « Masson est un très grand artiste, de la trempe d’un De Chirico ou d’un Calder, affirme Josette Rasle, la commissaire d’exposition, les gens qui s’intéressent à son travail, qui prennent le temps de s’y arrêter sont conquis par ses prouesses stylistiques, par sa capacité d’évocation. » Cette dernière traduit en particulier la relation mystique, profondément charnelle que Masson entretenait avec la nature.

 

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Ainsi, lorsqu’il se rend en Espagne au début des années trente, et alors qu’il dort à la belle étoile avec son épouse près du monastère de Montserrat, il dit « se sentir en intense fusion » avec l’environnement et la matière qui l’entourent.

 

 

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Quelques années plus tard, exilé aux Etats-Unis avec plusieurs de ses compagnons surréalistes en raison de la guerre, il affirmera « ressentir les forces naturelles, bien plus que les paysages, comme nulle part ailleurs ». Les animaux font partie intégrante de cette passion irrépressible et absolue pour la nature.

 

 

 

 

 

 Tout au long de sa vie, et dans les multiples endroits de France ou d’Europe où il s’est établi ou a séjourné, ils ont été pour lui une source inépuisable d’inspiration et de créativité.

 

 

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« L’exposition, intitulée  « Le Bestiaire d’André Masson « , a ainsi été conçue comme une rétrospective du travail du peintre sur les animaux, explique Josette Rasle, de sa courte période cubiste dans les années 20 à son immersion dans l’univers surréaliste et jusqu’à ses incursions vers l’expressionnisme, il n’a jamais cessé  de les montrer, d’utiliser leur puissance allégorique et symbolique. »

 

 

 

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Mi-bêtes, mi-hommes, mi-dieux mi-végétaux, les animaux de Masson – insectes, coqs, chevaux, taureaux, oiseaux, poissons… – se métamorphosent, s’accouplent, s’affrontent, se déchirent en permanence. Ils témoignent du regard révolté que le peintre porte sur les tragédies du monde, ses brutalités, sa folie…

 

 

 

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D’autres thèmes récurrents chez lui, comme la mythologie (plusieurs œuvres présentées font référence au Minotaure, à Actéon, Diomède… ), le désir, l’érotisme (les tableaux et dessins abordant ces aspects de la production du peintre sont rassemblés au sein d’un espace dédié) figurent aussi en bonne place dans l’exposition.Huiles sur toiles, aquarelles, dessins ou illustrations au crayon ou à l’encre, gravures… : Masson utilisait toutes les techniques avec bonheur.

 

 

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L’accrochage que propose le musée de La Poste jusqu’en septembre atteste ainsi de toute l’étendue de ses talents, et permet de faire découvrir ou redécouvrir l’immense artiste qu’il était. Ami de Bataille et de Breton  – qui lui acheta son célèbre tableau « Les quatre éléments », dont le titre fut repris par Jean Grémillon pour son documentaire sur le peintre, visible dans l’expo.

 

 

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 Il a aussi fréquenté la plupart de ceux qui ont contribué à l’essor culturel du XX ème siècle (Max Jacob, Antonin Artaud, Miró, Michel Leiris… ). Un artiste reconnu de ses pairs qui mérite vraiment aujourd’hui de l’être par un très large public.

 

Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 

 

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Musée de La Poste – 34 Boulevard de Vaugirard – 75015 Paris – Du 6 avril au 5 septembre 2009 - ouvert tous les jours de 10 h à 18 h sauf dimanche et jours fériés, nocturne jusqu’à 21 h le lundi. Tarifs : 6,5 € (tarif réduit : 5 €). Gratuit pour les moins de 13 ans, les groupes scolaires et les accompagnateurs. Le catalogue de l’exposition « Masson », préfacé par Juan Manuel Bonet, est coédité par l’Ecole nationale des beaux-arts et le musée de La Poste.

 



Icônes – Partie 7

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D’après une composition originale du Père Egon Sendler Sj.

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Variante de la Vierge orante des catacombes, elle symbolise l’âme chrétienne louant et adorant Dieu. Elle porte sur son cœur le médaillon de gloire contenant son Fils rayonnant. Ce médaillon est le symbole de la divinité et signifie que le Premier-né avant les siècles a habité le sein virginal de Marie.
La tradition a vu dans cette icône une image de la prophétie d’Isaïe du temps du roi Achaz qui est l’annonce voilée de la naissance du Fils de Dieu:
“C’est pourquoi le Seigneur vous donnera un signe : voici que la Vierge a conçu, et elle enfante un fils, et elle lui donne le nom d’Emmanuel.” (Is. VII, 13-14).L’enfant Jésus, dans l’iconographie byzantine, n’est jamais représenté à la manière d’un poupon, car il est aussi le Verbe. Il est toujours revêtu du vêtement des adultes et seule sa taille réduite indique qu’il s’agit d’un enfant.gabriel-tversamaritaine

 

D’après la fresque de l’église de Saint Nicolas Orphanos à Thessalonique.

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Saint Ursanne naquit en Irlande à la fin du VIème siècle et fit partie du groupe de missionaires celtes qui évangélisa une grande partie de l’Europe. Il rejoignit Saint Colomban à Luxeuil et fut formé à une ascèse très stricte. Il suivit son maître jusqu’au clos du Doubs où il fonda un ermitage avec son compagnon Fromont. Il mourut en 620.

 

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Saint Gall, petit fils d’un roi d’Irlande, accompagna Saint Colomban à Luxeuil. Sur la route de l’Italie, il quitta son maître et s’établit près du lac de Constance, endroit de la future abbaye de Saint-Gall en Suisse.

 

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Né à Chatte en Dauphiné, Saint Amédée, disciple de Saint Bernard, devint Abbé de Hautecombe en Savoie et fut ensuite élu Evêque de Lausanne. Il est l’auteur de huit homélies en l’honneur de la Mère de Dieu. Il mourut à Lausanne en 1159.

 

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Né en Asie Mineure, Saint Irénée fut le disciple de Saint Polycarpe. Il vint en Gaule et prit la succession de Saint Photin vers 177 à la tête de l’évêché de Lyon. Il fut le premier grand auteur ecclésiastique d’Occident et à l’origine d’un grand mouvement d’évangélisation de la Gaule.

 

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Fils de Sainte Monique, Augustin naquit en Numidie en 354. Il mena une vie dissolue jusqu’à l’âge de trente ans. Manichéen notoire il se convertit grâce aux prières de sa mère et à l’aide de Saint Ambroise de Milan qui le baptisa. A la mort de sa mère il retourna en Afrique, vendit ses biens, donna ses richesses aux pauvres et fonda un monastère. Il devint moine, prêtre, prêcheur et enfin évêque d’Hippone en 396. Il fonda plusieurs communautés religieuses et combattit le Manichéisme, le Donatisme, le Pélagianisme et beaucoup d’autres hérésies. Reconnu comme Docteur de l’Eglise, Saint Augustin mourut en 430 à Hippone.

 

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Le 22 septembre 286 vit un spectacle à la fois sublime et épouvantable: une légion romaine entière, général en tête, immolée par un barbare empereur pour n’avoir pas voulu renoncer à Jésus-Christ. Cette légion était la Légion Thébéenne; ce général, saint Maurice, et ce tyran, Maximien. La Légion Thébéenne portait ce nom parce qu’elle avait été recrutée en Thébaïde. Elle fut du nombre de celles que l’empereur emmena combattre la Gaule en révolte. Après le passage des Alpes, un sacrifice solennel fut ordonné. La légion chrétienne, ne voulant pas y prendre part, se retira près du lieu appelé aujourd’hui Saint-Maurice-d’Agaune. L’empereur les enjoignit de se réunir à l’armée pour la fête. Mais Maurice et ses compagnons, se rappelant qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, se virent dans la triste nécessité de désobéir.
Cette désobéissance, n’était pas, pour ces braves soldats, vainqueurs sur vingt champs de bataille, un acte de félonie, mais un acte d’héroïque loyauté. Aussitôt le prince barbare donna l’ordre de décimer la légion. A voir ce bataillon de six mille hommes rangés en ordre de combat, ayant à sa tête Maurice, à cheval, avec ses brillants officiers, Exupère, Maurice et Candide, il semble qu’on eût pu craindre une résistance par la force; mais non, les disciples de Jésus-Christ ne cherchaient et n’attendaient qu’une victoire pacifique, la victoire sur le monde, et la conquête du Ciel par le martyre. Les noms des soldats sont jetés dans les casques des centurions; six cents sur six mille vont périr; les victimes désignées embrassent leurs camarades, qui les encouragent et qui envient leur sort; bientôt le sacrifice est consommé, et la plaine ruisselle du sang des martyrs.Les survivants persistent à se déclarer chrétiens, et la boucherie recommence; six cents nouveaux élus rougissent de leur sang les rives du Rhône. Les autres sauront mourir jusqu’au dernier; mais ils envoient au tyran un message avec une lettre admirable: « Empereur, nous sommes vos soldats; nous sommes prêts à combattre les ennemis de l’empire; mais nous sommes aussi chrétiens, et nous devons fidélité au vrai Dieu. Nous ne sommes pas des révoltés, nous aimons mieux être des victimes que des bourreaux: mieux vaut pour nous mourir innocents que de vivre coupables. » Maximien, désespérant d’ébranler leur constance, les fit massacrer tous en masse.

 

bernard

 

franciscus

 

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi

1/- Icônes – Partie 1.

2/- Icônes – Partie 2.

3/- Icônes – Partie 3.

4/- Icônes – Partie 4.

5/- Icônes – Partie 5.

6/- Icônes – Partie 6.

7/- Icônes Russes – Partie 1.

8/- Icônes Russes – Partie 2.

9/- Les Icônes de Nicole Lasselain.

 



Henri Cartier-Bresson à vue d’oeil – Maison Européenne de la Photographie – Paris

Henri Cartier-Bresson à vue d’oeil - Maison Européenne de la Photographie - Paris dans EXPOSITIONS henri-cartier-bresson04

 

Présentée à l’occasion du centenaire de la naissance d’Henri Cartier-Bresson, cette exposition propose un parcours à partir des 340 œuvres conservées à Maison Européenne de la Photographie. Cette collection s’est constituée à partir de deux grands thèmes : Paris et les Européens.

 

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Le premier est le résultat d’un long travail entrepris sur les archives du photographe. Entre 1980 et 1984, Henri Cartier-Bresson, Daniel Arnault de Magnum, et Jean-Luc Monterosso ont sélectionné un corpus d’images sur Paris. Cet ensemble a ensuite donné lieu à une exposition, “Paris à vue d’œil”, présentée au Musée Carnavalet pendant le Mois de la Photo en novembre 1984. Pour les Européens, Henri Cartier-Bresson, en écho au livre du même titre, conçu et mis en page par Tériade en 1955, a revisité, avec Maurice Coriat, à nouveau ses archives. Présentée à la MEP en mars 1997, la totalité des tirages de cette exposition a fait l’objet, sur proposition de Jean-Stanislas Retel, d’un don de la Fondation d’entreprise du Reader’s Digest France.
 

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 Ces photographies illustrent à la fois un style et une pratique. Elles incarnent ce moment parfait, transcendant, qui mêle émotion et regard acéré. Comme il l’a écrit, “la photographie est un couperet qui dans l’éternité saisit l’instant qui m’a ébloui”.
 

 

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L’exposition est réalisée en collaboration avec la Fondation Henri Cartier-Bresson et en partenariat avec le Parisien et France Culture. Parallèlement à l’exposition de la MEP, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris présente du 19 juin au 13 septembre 2009, la reconstitution d’une exposition faite par Henri Cartier-Bresson en 1978.
 

 

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Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 

Henri Cartier-Bresson à vue d’oeil – Photographies d’Henri Cartier-Bresson – Du 15 avril au 30 août 2009 - Maison Européenne de la Photographie - 5 à 7, Rue de Fourcy – 75004 Paris - Tel: 01.44.78.75.00 – Du samedi au dimanche inclus de 11h à 19h45 – Gratuit le mercredi de 17h à 19h45 – Fermé le lundi, mardi et jours fériés – Entrée 6€ (plein tarif), 3€ (tarif réduit)



Les filles des ruines – Jeudi 30 Avril 2009 à 22h55 sur France 2

Les filles des ruines - Jeudi 30 Avril 2009 à 22h55 sur France 2 h_4_ill_680056_05081417_khaldei+x1p1

 

Réalisation : Xavier Villetard
Auteur : Xavier Villetard
Image : Simon Ross
Son : Yolande Decarsin
Montage : Marie-Pomme Carteret
Durée : 1 h 2 mn
Année de production : 2008

 

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Au printemps 1945, trois Berlinoises racontent dans leurs journaux intimes la bataille de Berlin du point de vue de la population civile. Au cœur de la guerre, elles écrivent en toutes circonstances. Même quand elles sont exposées aux viols en série perpétrés par les forces conquérantes. L’assaut sur le corps des femmes. Plus petit dénominateur commun de tous les conflits qu’un tabou persistant maintient dans le silence. Les Filles des ruines confronte ces récits rédigés sur le vif aux souvenirs d’autres femmes qui ont vécu la bataille de Berlin et donne à voir cette guerre invisible telle qu’elle se devine dans les décombres de la ville.

Bon documentaire,

Saint-Sulpice

 

Les filles des ruines – Jeudi 30 Avril 2009 à 22h55 sur France 2



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