Icônes – Partie 7 30 avril
D’après une composition originale du Père Egon Sendler Sj.
Variante de la Vierge orante des catacombes, elle symbolise l’âme chrétienne louant et adorant Dieu. Elle porte sur son cœur le médaillon de gloire contenant son Fils rayonnant. Ce médaillon est le symbole de la divinité et signifie que le Premier-né avant les siècles a habité le sein virginal de Marie.
La tradition a vu dans cette icône une image de la prophétie d’Isaïe du temps du roi Achaz qui est l’annonce voilée de la naissance du Fils de Dieu:“C’est pourquoi le Seigneur vous donnera un signe : voici que la Vierge a conçu, et elle enfante un fils, et elle lui donne le nom d’Emmanuel.” (Is. VII, 13-14).L’enfant Jésus, dans l’iconographie byzantine, n’est jamais représenté à la manière d’un poupon, car il est aussi le Verbe. Il est toujours revêtu du vêtement des adultes et seule sa taille réduite indique qu’il s’agit d’un enfant.
D’après la fresque de l’église de Saint Nicolas Orphanos à Thessalonique.
Saint Ursanne naquit en Irlande à la fin du VIème siècle et fit partie du groupe de missionaires celtes qui évangélisa une grande partie de l’Europe. Il rejoignit Saint Colomban à Luxeuil et fut formé à une ascèse très stricte. Il suivit son maître jusqu’au clos du Doubs où il fonda un ermitage avec son compagnon Fromont. Il mourut en 620.
Saint Gall, petit fils d’un roi d’Irlande, accompagna Saint Colomban à Luxeuil. Sur la route de l’Italie, il quitta son maître et s’établit près du lac de Constance, endroit de la future abbaye de Saint-Gall en Suisse.
Né à Chatte en Dauphiné, Saint Amédée, disciple de Saint Bernard, devint Abbé de Hautecombe en Savoie et fut ensuite élu Evêque de Lausanne. Il est l’auteur de huit homélies en l’honneur de la Mère de Dieu. Il mourut à Lausanne en 1159.
Né en Asie Mineure, Saint Irénée fut le disciple de Saint Polycarpe. Il vint en Gaule et prit la succession de Saint Photin vers 177 à la tête de l’évêché de Lyon. Il fut le premier grand auteur ecclésiastique d’Occident et à l’origine d’un grand mouvement d’évangélisation de la Gaule.
Fils de Sainte Monique, Augustin naquit en Numidie en 354. Il mena une vie dissolue jusqu’à l’âge de trente ans. Manichéen notoire il se convertit grâce aux prières de sa mère et à l’aide de Saint Ambroise de Milan qui le baptisa. A la mort de sa mère il retourna en Afrique, vendit ses biens, donna ses richesses aux pauvres et fonda un monastère. Il devint moine, prêtre, prêcheur et enfin évêque d’Hippone en 396. Il fonda plusieurs communautés religieuses et combattit le Manichéisme, le Donatisme, le Pélagianisme et beaucoup d’autres hérésies. Reconnu comme Docteur de l’Eglise, Saint Augustin mourut en 430 à Hippone.
Le 22 septembre 286 vit un spectacle à la fois sublime et épouvantable: une légion romaine entière, général en tête, immolée par un barbare empereur pour n’avoir pas voulu renoncer à Jésus-Christ. Cette légion était la Légion Thébéenne; ce général, saint Maurice, et ce tyran, Maximien. La Légion Thébéenne portait ce nom parce qu’elle avait été recrutée en Thébaïde. Elle fut du nombre de celles que l’empereur emmena combattre la Gaule en révolte. Après le passage des Alpes, un sacrifice solennel fut ordonné. La légion chrétienne, ne voulant pas y prendre part, se retira près du lieu appelé aujourd’hui Saint-Maurice-d’Agaune. L’empereur les enjoignit de se réunir à l’armée pour la fête. Mais Maurice et ses compagnons, se rappelant qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, se virent dans la triste nécessité de désobéir. | |
Cette désobéissance, n’était pas, pour ces braves soldats, vainqueurs sur vingt champs de bataille, un acte de félonie, mais un acte d’héroïque loyauté. Aussitôt le prince barbare donna l’ordre de décimer la légion. A voir ce bataillon de six mille hommes rangés en ordre de combat, ayant à sa tête Maurice, à cheval, avec ses brillants officiers, Exupère, Maurice et Candide, il semble qu’on eût pu craindre une résistance par la force; mais non, les disciples de Jésus-Christ ne cherchaient et n’attendaient qu’une victoire pacifique, la victoire sur le monde, et la conquête du Ciel par le martyre. Les noms des soldats sont jetés dans les casques des centurions; six cents sur six mille vont périr; les victimes désignées embrassent leurs camarades, qui les encouragent et qui envient leur sort; bientôt le sacrifice est consommé, et la plaine ruisselle du sang des martyrs.Les survivants persistent à se déclarer chrétiens, et la boucherie recommence; six cents nouveaux élus rougissent de leur sang les rives du Rhône. Les autres sauront mourir jusqu’au dernier; mais ils envoient au tyran un message avec une lettre admirable: « Empereur, nous sommes vos soldats; nous sommes prêts à combattre les ennemis de l’empire; mais nous sommes aussi chrétiens, et nous devons fidélité au vrai Dieu. Nous ne sommes pas des révoltés, nous aimons mieux être des victimes que des bourreaux: mieux vaut pour nous mourir innocents que de vivre coupables. » Maximien, désespérant d’ébranler leur constance, les fit massacrer tous en masse.
Bien à vous, Saint-Sulpice
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