Icônes – Partie 4 20 avril
Evêque de Myre, en Asie Mineure, Saint Nicolas a reçu le titre de Thaumaturge, c’est-à-dire le « Faiseur de Miracles ». Il est souvent représenté en évêque, vêtu du sticharion (tunique), du polystavrion (chasuble blanche couverte de croix noires car l’évêque est témoin de la Passion et de la Résurrection du Christ) et de l’omophorion (étole de laine blanche symbolisant la brebis égarée que le Bon Pasteur porte sur les épaules).
Il est protecteur des marins, car plusieurs fois dans sa vie, il sauve des bateaux en péril ou des marins tombés à l’eau. Lors de la famine de Myre, il convainct le capitaine d’un bateau chargé de grains de lui en donner une partie, tout en lui promettant qu’il n’y aurait pas moins de blé à leur arrivée.
Il est protecteur des enfants, car il a ressuscité, entre autres, des enfants que le boucher avait mis au saloir.
Il intervient au Concile Oecuménique de Nicée en 325 contre Arius, auquel il donne « une forte gifle ». Exclus de la salle et ayant dû rendre son l’étole d’évêque, le président de l’Assemblée vit en songe le Christ donner à saint Nicolas l’évangéliaire et la Mère de Dieu lui rendre son étole en disant : « Demain vaincra Nicolas. » Il fut rétabli dès le lendemain et Arius fut anathémisé.
Depuis la première Croisade ses reliques sont à Bari en Italie.
L’ange apparut de nouveau à Joachim, pendant son sommeil, et lui dit : Je suis l’ange qui t’a été donné par Dieu comme gardien ; descends et retourne auprès d’Anne sans crainte car les bonnes oeuvres que toi et ton épouse Anne avez faites ont été rapportées à la face du Très-Haut et une postérité vous a été accordée, telle que, depuis les origines, les prophètes et les saints n’en ont eue, telle qu’ils n’en auront jamais. Joachim, s’étant réveillé, appela ses bergers et leur rapporta son songe. Et ils adorèrent le Seigneur et lui dirent : Veille à ne pas contrecarrer l’ange de Dieu. Mais, lève-toi, partons, et allons doucement tandis que nos troupeaux paissent en chemin.
Il y avait trente jours qu’ils marchaient et ils approchaient, quand Anne, qui était en prière, vit paraître un ange qui lui dit : Va à la Porte qu’on appelle Dorée, pour y rencontrer ton époux, car il va te revenir aujourd’hui. En hâte, elle s’y rendit avec ses servantes , et elle se tint près de la dite porte en prières. Elle attendait de puis déjà longtemps et commençait à se lasser, quand, levant les yeux, elle vit Joachim arriver avec ses troupeaux. Elle courut se jeter à son cou, rendant grâces à Dieu, et disant : J’étais veuve et voici que je ne le suis plus ; j’étais stérile et voici que j’ai conçu. Et une grande allégresse se répandit dans tout le voisinageet parmi tous ceux qui la connaissaient, si bien que tout le pays d’Israël la félicita de cette gloire.Protévangile de la Naissance de Marie (Apocryphe)
Réduisant la scène biblique (Gen. 18, 1-8) de l’Hospitalité d’Abraham à l’essentiel, André Roublev nous présente trois anges figurant le mystère de la Trinité. Ces anges sont inscrits dans le cercle de la Perfection divine ayant pour centre le calice : l’Eucharistie est ici le centre du dialogue entre les trois Personnes de la Trinité. Les difficultés qui apparaissent dès que l’on tente l’identification des anges semblent indiquer que l’intention de l’artiste n’était pas d’amener le fidèle à se tourner vers l’une ou l’autre des Personnes de la Trinité, mais de le conduire, en s’appuyant sur une image biblique, à la contemplation du mystère d’un Dieu en trois Personnes.
En ces jours-là, Marie partit et de rendit en hâte vers le haut pays, dans une ville de Juda.Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit dans son sein et elle fut remplie du Saint Esprit. Et elle poussa un grand cri et dit: « Tu es bénie entre les femmes et le fruit de tes entrailles est béni »…
Luc, I, 39
Né en Cappadoce, saint Georges perd son père à 10 ans. Sa mère, chrétienne à l’insu de son mari, rentre en Palestine et l’élève dans la foi. A 18 ans, il s’engage dans l’armée et devient rapidement tribun de la garde impériale.
Quand Dioclétien (vers 304) déclenche la Grande Persécution, saint Georges distribue ses richesses, libère ses esclaves et part à la cour faire des reproches au souverain. Refusant de sacrifier aux idôles, saint Georges est frappé au ventre par les soldats dont les lances deviennent miraculeusement molles. Mais il perd son sang. Il passe la nuit en prison avec une lourde pierre sur la poitrine. Le lendemain, on le fait tourner sur une roue munie de lames. Mais saint Georges ne cesse de rendre grâce à Dieu. Alors un Ange le délivre et le guérit.
Il est ensuite jetté dans la chaux vive et en sort indemne et le peuple s’écrie :”Grand est le Dieu de Georges !”
Saint Georges est ensuite conduit dans un temple où les idôles s’écroulent quand il les salue d’un signe de la Croix..
Finalement décapité, le corps de saint Georges est ramené en Palestine où il est vénéré pour sa vaillance au combat, sa patience dans l’épreuve et sa confiance dans le Seigneur.
Par son inscription et sa bénédiction l’icône est liée au prototype dont elle est la représentation. Cette inscription est faite dans une des langues liturgiques de l’Eglise : latin, grec, slavon, arabe etc… Dans les icônes du Christ on conserve les abréviations grecques IC XC, Jésus-Christ. Sur l’auréole où est dessinée une croix, on trouve toujours les trois lettres “o wn”, c’est-à-dire : “Celui qui est”, le nom de Dieu révélé à Moïse devant le buisson ardent.
Evêque de Sébaste en Arménie, il sauva un garçon qui avait avalé une arête de poisson et qu’on ne pouvait plus lui retirer. C’est l’origine, en Occident, de la « Bénédiction des cous de Saint Blaise » contre toutes les infections de la gorge.. Mort martyr en 316.
L’icône montre le Prophète Elie assis dans une caverne, nourri par un corbeau (I Rois XVII, 1 – 7). Dieu s’est mis en colère à cause de l’impiété du roi Achab et inflige à Israël trois année de sécheresse. Elie est chargé de lui annoncer ce châtiment et se retire ensuite dans une grotte près du torrent de Garith. Il buvait l’eau du ruisseau et des corbeaux lui apportaient chaque jour du pain et de la viande pour se nourrir…
Parmi toutes les Vierges de Tendresse, la plus célèbre et la plus belle est certainement la Vladimirskaïa ou Notre-Dame de Vladimir.L’icône de Vladimir montre une mère qui serre son enfant affectueusement contre sa poitrine. Pourtant, son visage, fin et aristocratique, n’exprime aucune joie. L’iconographie représente Marie en présence de la Majesté divine, de la deuxième Personne de la Sainte Trinité, c’est pourquoi elle exprime toujours le respect et une certaine gravité car la Passion demeure présente à son esprit.
Né à Nicomédie, au IIe s., saint Pantéléimon devint médecin. Il attira l’attention d’un saint prêtre, Hermolaos, qui lui apprit que soigner les corps c’est bien, mais que soigner et sauver des âmes c’est mieux et conforme au plan de Dieu . Il l’instruisit sur toutes les Vérités de la Foi. Saint Pantéléimon guérit un sénateur aveugle avec un Signe de la Croix et une prière. Guérison non seulement du corps, car le sénateur se convertit. Alors saint Pantéléimon distribua ses richesse aux pauvres, soigna les malades et leurs demanda pour tout paiement de croire au Christ. Mais les autres médecins furent jaloux et allèrent se plaindre à l’empereur Maximien. Convoqué, un ex-aveugle porta témoignage de sa guérison miraculeuse et l’empereur le fit décapiter. Puis il arrêta saint Pantéléimon, à qui il reprocha sa foi au Christ. Après une autre guérison miraculeuse, l’empereur le condamna à mort. Toute une série de tortures restèrent sans effets, car le Christ apparut au martyr et le guérit au fur et à mesure. Il finira par mourir décapité, avec l’accord de Dieu.
Bien à vous,
Saint-Sulpice
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lucaerne 21 avril
Z’ont pas l’air commode tous ces saints. Ç
lucaerne 21 avril
Haaaaaaaaa… j’avais pas fini mon commentaire ! Nom de dious !!! Je disais donc…
Z’ont pas l’air comme tous ces saints. Ça doit pas rigoler tous les jours au paradis !
lucaerne 21 avril
Bouhouhouhou… Z’ont pas l’air COMMODE…
J’en ai marre, ton blog, il fait rien que m’embêter !!!
lucaerne 21 avril
Et encore, merci de rajouter un « S » à COMMODE.
Bon, là, je crois que c’est bon…
saintsulpice 21 avril
T’as des problèmes psycho-moteurs ce matin, mouarffff
lucaerne 21 avril
Tu l’as dit !!!
saintsulpice 21 avril