Icônes – Partie 3 18 avril
Icône inspirée d’une icône russe de l’Ecole de Moscou (XVIe siècle).
Saint Antoine le Grand (aussi appelé Saint Antoine du Désert) est né en 250 à Come en Egypte. Vers 20 ans, il s’adonne à la vie ascétique en se retirant dans une cellule pour prier et méditer. Quinze ans plus tard, il se retire dans le désert près du Nil et redouble de privations pendant vingt ans. Au terme de ces longues années de solitude, il accepte des disciples et fonde deux monastères à Fayoum et à Pispir.
Père de tous les moines car il fut le premier à organiser la vie religieuse des communautés, il mourut en 356 dans son ermitage du Mont Kolzim, près de la Mer Rouge, entouré de Saint Athanase et de Saint Sérapion de Thmuis.
Icône inspirée de la fresque de la Nativité du monastère de Studenica en Serbie (XIVème siècle).
Inspirée de la Vierge orante des catacombes et de la Vierge de Murano près de Venise, la Mère de Dieu symbolise l’âme chrétienne louant et adorant Dieu.
Inspirée de la plus célèbre des icônes de la Mère de Dieu de tendresse…
Cette icône offre une vision émouvante la Mère de Dieu caressant son enfant. La particularité de cette composition réside en ce que l’Enfant presse son visage contre celui de la Vierge et que, de son bras, il lui enlace cou. Le nom de l’icône vient du fait que l’original a été gardé dans la ville de Vladimir pendant une longue période.
Le mot « ange » signifie « messager ». Ils sont des esprits incorporels annoncent aux gens la volonté divine. Les Anges habitent partout, mais, principalement au ciel, autour du Trône de Dieu. Ils sont ces intermédiaires, sans qui nous ne pourrions jamais sentir ni éprouver, même dans une infime mesure, la lumière Divine. Les Anges sont envoyés sur la terre pour le service des hommes.
Le nombre des Anges est incommensurablement grand, et Dieu a institué un ordre dans les Armées Célestes, ayant créé la Hiérarchie angélique.Chaque degré angélique a une fonction précise. Le rang des Anges est le degré le plus proche de la condition humaine puis suivent les Archanges qui sont au nombre de sept:
L’archange Michel (nom qui signifie « Qui est comme Dieu »)
L’archange Gabriel (« la Force de Dieu »)
L’archange Raphael (« l’Aide, la guérison de Dieu »)
L’archange Uriel (« le Feu et la lumière de Dieu »)
L’archange Sealtiel (« la Prière de Dieu »)
L’archange Jehudiel (« la Louange de Dieu »)
L’archange Barachiel (« la Bénédiction de Dieu »).
Encore appelée « Acheiropoietos », c’est-à-dire: « non faite de main d’homme », cette icône, selon la tradition rapportée par Nicéphore Caliste, remonte à l’originale qui fut envoyée par le Christ Lui-même au roi Abgar V Oukhama, prince d’Osroëme, dont la capitale est Edesse. Le roi Abgar V étant lépreux, il demanda à son archiviste Hannan de lui amener le Christ. Ce dernier ne pouvant se déplacer, Hannan essaya, mais en vain, de réaliser le portrait de Jésus. Alors le Christ Lui-même prit un linge et l’appliqua sur Son Visage. Sur le linge s’imprima alors le visage du Seigneur. On appelle ce linge Mandylion, c’est-à-dire « mouchoir ». A la vue de ce visage, le roi Abgar V guérit.
Saint Georges délivra la ville de Siline d’un dragon féroce, dévoreur de bêtes et d’enfants. Ce dragon vivait près d’un étang et exigeait en rançon des jeunes filles à dévorer. Quand il ne resta plus que la fille du roi à offrir au monstre pour sauver la ville, celle-là, revêtue des habits royaux alla à la rencontre du dragon. Elle croisa en chemin saint Georges et lui raconta son malheur. Georges, au nom du Christ, alla combattre le dragon, le vainquit, et délivra la princesse. La ville se convertit au Christiannisme.
Archevêque de Césarée de Cappadoce entre 370 et 379, Saint Basile le Grand est à l’origine de l’élaboration du dogme de la Sainte Trinité. Il est le premier des Pères de l’Eglise à oser déclarer clairement que le Saint-Esprit est pleinement Dieu, de même nature que le Père et le Fils.
Durant son bref ministère, il construisit de nombreux hôpitaux et des écoles, il composa une liturgie et rédigea ses fameuses Règles, fondement du monachisme.
Icône du type Hodiguitria, la Mère de Dieu Grouzinskaïa (« de Géorgie ») semble être une variante inversée de la Vierge de Jérusalem.
Au temps du tsar Michel Romanov (1613-1645) un marchand de Yaroslavl acheta cette icône en Perse où elle se trouvait après la conquête de la Géorgie par les Persans. Averti par un songe, il en fit don au monastère de Krasnogorsk, près d’Arkhangelsk. Comme elle opérait de nombreux miracles, sa réputation grandit et plusieurs copies en furent exécutées et vénérées..
Bien à vous,
Saint-Sulpice
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lucaerne 18 avril
Ils me font quand même un peu peur, ces bébés à tête d’adulte ! On dirait Maître Yoda. Mouarf ! Pas le mien, hein, le vrai. Enfin, celui de La guerre des étoiles. Ouai, je sais, nous n’avons pas les mêmes références culturelles… (là je te tire la langue).
saintsulpice 18 avril
T’en à plus que moi des références culturelles, je suis ton obligé
lucaerne 18 avril
Pfff… Je te réponds même pas. Ben si, je te réponds ! Mince !!! Fais comme si je ne t’avais pas répondu.
saintsulpice 18 avril
Ah d’accord, ok je te réponds que je fais comme si tu ne m’avais répondu malgré le fait que tu viens de me répondre Suis fatigué mentalement d’un coup, mon neurone vient de bosser dur