Gilles Caron mars 21
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Bien à vous,
Saint-Sulpice
Biographie de Gilles Caron
Sa façon d’être au cœur des évènements qu’il photographie fait penser à Robert Capa. Il arrête le mouvement et saisi en pleine action le lancer de pierre d’un étudiant qui se trouve dans la rue Saint Jaques ou celui d’un manifestant catholique de Londonderry. Il n’y a pas un ouvrage consacré à mai 68 sans qu’une photo de Gilles Caron ne soit présente. Beaucoup de ses images de cette époque ont valeur d’icône comme celle de Daniel Cohen-Bendit face à un CRS devant la Sorbonne, photo qui va faire un mythe du leader étudiant. Cohen-Bendit qui préface l’ouvrage déclare à propos de cette photographie : « C’est elle qui donnera à la révolte de 68 sa dimension gaie et ludique. » et rajoute « Ma mémoire des évènements de 68 est structurée pas ses photos ».
Au cours de ses trois années d’activité professionnelle, Caron est sur tous les fronts. Il couvre les conflits en Israël, au Viêt-Nam, au Biafra, en Irlande du Nord, en Tchécoslovaquie, dans le Tibesti Tchadien. Il croise sur son chemin Don Mc Cullin un autre grand photoreporter avec qui il est en compétition et qui deviendra un ami. Robert Pledge qui est l’auteur d’une des postface de cet ouvrage dit des personnages que Caron prend en photo : « Ils sont vivants. Poings levés, jets de pierres, courses effrénées et cris de guerrier, peurs et râles poignants des victimes, tout vibre, tout bouge. Les morts mêmes viennent seulement de mourir. Leur sang est encore tiède. ».
Bien à vous,
Saint-Sulpice