Le Paris d’André Kertesz

Le Paris d'André Kertesz dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui sap56_72l000814_p

 Ouvriers imprimeurs et journaliste au comptoir après le lancement de l’impression du journal – Paris – n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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Goudronniers au travail - Paris – n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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Voyageurs dans un Autobus - Paris – n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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« Le Baiser qui tue », Rue de Vanves - Paris 14ème - n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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Prêtre jouant au ballon avec des enfants – Jardins du Luxembourg - Paris 6ème - n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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 Sanisette publique, derrière l’Hôtel de Ville - Paris 4ème - n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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« Dubo, Dubon, Dubonnet », femme assise sur un banc devant des affiches publicitaires - Paris  - n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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Marché aux fleurs, Eglise de la Madeleine - Paris 8ème - n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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Passants à l’angle d’une rue - Paris 2ème - n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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Clochards dormant sur un quai - Paris - n.d - Crédit photo: © André Kertesz /Culture.gouv.fr/Médiathèque de l’Architecture & du Patrimoine

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Biographie d’André Kertesz

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André Kertész (né Andor Kertész, 2 juillet 1894, Budapest, Hongrie – 28 septembre 1985, New York) est un photographe de nationalité américaine d’origine juive hongroise.

Il grandit dans un environnement tzigane. Il rêve très tôt de devenir photographe. En 1905, son père meurt et il est confié à un tuteur qui travaille à la Bourse de Budapest, où il sera lui-même employé de 1912 à 1914, après avoir suivi des études à l’Académie de commerce de la ville.

En 1913, il achète son premier appareil photo : un ICA.

En 1914, il sert dans l’armée austro-hongroise. Il réalise alors beaucoup de photographies, témoignant de ses expériences de guerre. Il publie ses premières photos dans un journal et gagne un concours de magazine, mais la plupart de ses négatifs et de ses plaques sont détruits pendant la révolution hongroise de 1918.

Après la guerre, il décide de devenir photographe et arrive à Paris en 1923, après avoir reçu le diplôme d’honneur de la Société hongroise de photographie. C’est là qu’il change son prénom pour André, équivalent français de Andor. À Paris, il fréquente de nombreuses personnalités littéraires et artistiques, comme Brassaï, Colette, Michel Seuphor qui lui fait rencontrer Mondrian.

De 1925 à 1935, il vend des tirages pour vivre et travaille avec divers magazines. Dès 1927, il réalise ses premières expositions et collabore à la revue Bifur en 1928. Il aide Brassaï dans ses débuts dans la photographie. Bien qu’il soit proche des surréalistes et des Dada, il n’appartient à aucun mouvement.

Cette année, il achète un Leica ; il sera le premier à en utiliser un professionnellement. Il réalise un reportage pour VU.

En 1932, il expose un ensemble important de ses photographies dans la galerie new-yorkaise de Julien Levy.

En 1933, il rencontre sa femme Elizabeth Sali avec qui il part pour New York en 1936 pour réaliser un travail pour Keystone. Du fait de la Seconde Guerre mondiale, il reste à New York, et collabore de 1937 à 1949 avec divers journaux. Comme il refuse d’adapter son style, ses reportages, incompris, ne sont pas publiés.

En 1944, il est naturalisé américain. Il réalise quelques publications et contrats, mais en 1963, après être tombé malade, il rompt tous ses contrats et ne fait plus de photographie que par plaisir.

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Bien à vous,

Saint-Sulpice

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Voir aussi:

- André Kertesz.



L’enceinte de Thiers – Paris – Partie 2

 L'enceinte de Thiers - Paris - Partie 2 dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui

Quartier du pont de Flandre, 19e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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 dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui

Parking de véhicules utilitaires, quartier d’Auteuil, 16e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier d’Auteuil, 16e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier des Epinettes, vue de la porte de Clichy, 17e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier de la Chapelle, 18e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier Clignancourt, 18e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier du pont de Flandre, canal de l’Ourcq, 19e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier du pont de Flandre, 19e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier de Charonne, vue de la porte de Montreuil, 20e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier de Charonne, 20e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

 

 

Historique de l’enceinte de Thiers

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L’enceinte de Thiers est une enceinte de Paris créée au milieu du XIXe siècle et maintenant disparue. La défense de Paris s’appuyait également sur un système de forts plus ou moins éloignés de la capitale.

Construction de 1841 à 1844, suite à une loi due à Thiers.
Zone enclose 7802 hectares. L’enceinte recouvrait à peu près les boulevards des Maréchaux actuels, avec un glacis s’étendant jusqu’à l’emplacement du boulevard périphérique.
Disparition détruite de 1919 à 1929.

Louis-Philippe, proclamé roi des Français en 1830, était convaincu que la clé de la défense du territoire était d’empêcher Paris de tomber trop facilement aux mains des armées étrangères comme en 1814. Aussi conçut-il le projet de construire autour de la capitale une enceinte de fortifications qui rendraient la ville imprenable.

Un premier projet fut présenté à la Chambre des députés au début de 1833 par le maréchal Soult, président du Conseil et ministre de la Guerre. Il suscita d’emblée une très vive résistance de la part de la gauche, dont les orateurs soupçonnèrent – ou feignirent de soupçonner – de la part du gouvernement des arrière-pensées de politique intérieure : on affirmait que les fortifications étaient en réalité destinées non à défendre la France, mais à menacer les Parisiens au cas où ils viendraient à se révolter contre le pouvoir royal.

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Les fortifications Porte de Versailles

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Détail de la muraille, du fossé et du talus de défense

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Cette enceinte de 33 kilomètres, familièrement désignée par le terme « les fortif’ », était constituée de 94 bastions, 17 portes, 23 barrières, 8 passages de chemins de fer, 5 passages de rivières ou canaux et 8 poternes, dont seuls subsistent de nos jours la poterne des Peupliers par où la Bièvre entrait dans Paris, le bastion numero 1 situé au milieu de l’échangeur de la porte de Bercy, le bastion 45 porte de Clichy, un mur porte de la Villette, une partie de la porte d’Arcueil ainsi que différentes parties de moindre importance.

Les ouvrages étaient desservis et approvisionnés par la rue Militaire, secondée par une ligne de chemin de fer, la Petite Ceinture.

Le déclassement de l’enceinte

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Devenues inutiles, les fortifications furent détruites à partir de 1919. Leurs emplacements font d’abord place à des terrains vagues, souvent désignés par le terme « la Zone », qui seront progressivement réhabilités à partir des années 1930 par la construction de logements sociaux (les HBM) et d’équipements sportifs.

La forme des anciens bastions se retrouve en plusieurs endroits dans la topologie de la voirie sur cet espace.

La Zone n’était pas à proprement dit l’emplacement anciennement occupé par le mur d’enceinte, mais une bande de terre non constructible en avant du mur d’enceinte, de son fossé et de la contrescarpe qui mesurait 250 mètres de long. Désignée comme zone non-aedificandi (zone non constructible), elle fut occupée par des bidonvilles dès la fin du XIXe siècle, avec l’abandon de sa fonction militaire. L’argot « zonard » dérive bien entendu de la Zone.

Le Boulevard périphérique de Paris est construit sur l’emprise de l’enceinte de Thiers, et continue à matérialiser la séparation entre Paris et sa banlieue.

 

A lire aussi:

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Pendant une quarantaine d’années, le déclassement des fortifications et l’aménagement des terrains ainsi libérés sont l’objet de discussions et de projets au conseil municipal de Paris, chez les fonctionnaires de la Seine et dans le milieu de la réforme sociale. L’enceinte apparaît ainsi comme un lieu privilégié pour observer les transformations des représentations et des savoirs sur la ville : du souci hygiéniste, on passe à la volonté de mettre en œuvre les principes de l’urbanisme.

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Les Fortifications de Paris, De l’hygiénisme à l’urbanisme, 1880-1919 – Marie Charvet – Editions Presses Universitaires de rennes, collection Histoire – 314 Pages – Tarif: 20€.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

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- L’enceinte de Thiers – Paris – Partie 1.



L’Enceinte de Thiers – Paris

 

Louis Bonnier, architecte, membre de la Commission du Vieux Paris, inspecteur général des services techniques d’architecture et d’esthétique de la Ville de Paris, commanda à Charles Lansiaux un reportage photographique sur les fortifications de Paris. Ce reportage fut entrepris juste avant et au début des démolitions de l’enceinte, du 23 juillet 1919 au 6 mars 1920. En effet, le déclassement de l’enceinte fortifiée, dite de Thiers, fut autorisé par la loi du 19 avril 1919.

Les tirages originaux des photographies de Charles Lansiaux sont conservés aux Archives de Paris et cotés VO4/70/…

 

Quelques images extraites du reportage…
 

L'Enceinte de Thiers - Paris dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui

Pont National, chemin de fer de la petite ceinture. Quartier de Bercy, 12e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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 dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui

Route de Saint Mandé, quartier Bel Air, 12e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier de la gare, 13e arrondissement. Au loin le pont National – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier de la Maison Blanche au niveau de la porte d’Italie, 13e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier du Petit Montrouge, vue de la porte d’Arcueil, 14e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier de la Santé, chemin de fer de Sceaux, 14e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier Saint-Lambert, ouvriers au travail. 15e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Démolition des fortifications, quartier Saint-Lambert, 15e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Jardins dans les fossés des fortifications, quartier Saint-Lambert. 15e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Fossés inondés, quartier d’Auteuil. 16e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Historique de l’enceinte de Thiers

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L’enceinte de Thiers est une enceinte de Paris créée au milieu du XIXe siècle et maintenant disparue. La défense de Paris s’appuyait également sur un système de forts plus ou moins éloignés de la capitale.

Construction de 1841 à 1844, suite à une loi due à Thiers.
Zone enclose 7802 hectares. L’enceinte recouvrait à peu près les boulevards des Maréchaux actuels, avec un glacis s’étendant jusqu’à l’emplacement du boulevard périphérique.
Disparition détruite de 1919 à 1929.

Louis-Philippe, proclamé roi des Français en 1830, était convaincu que la clé de la défense du territoire était d’empêcher Paris de tomber trop facilement aux mains des armées étrangères comme en 1814. Aussi conçut-il le projet de construire autour de la capitale une enceinte de fortifications qui rendraient la ville imprenable.

Un premier projet fut présenté à la Chambre des députés au début de 1833 par le maréchal Soult, président du Conseil et ministre de la Guerre. Il suscita d’emblée une très vive résistance de la part de la gauche, dont les orateurs soupçonnèrent – ou feignirent de soupçonner – de la part du gouvernement des arrière-pensées de politique intérieure : on affirmait que les fortifications étaient en réalité destinées non à défendre la France, mais à menacer les Parisiens au cas où ils viendraient à se révolter contre le pouvoir royal.

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Les fortifications Porte de Versailles

 

Détail de la muraille, du fossé et du talus de défense

 

Cette enceinte de 33 kilomètres, familièrement désignée par le terme « les fortif’ », était constituée de 94 bastions, 17 portes, 23 barrières, 8 passages de chemins de fer, 5 passages de rivières ou canaux et 8 poternes, dont seuls subsistent de nos jours la poterne des Peupliers par où la Bièvre entrait dans Paris, le bastion numero 1 situé au milieu de l’échangeur de la porte de Bercy, le bastion 45 porte de Clichy, un mur porte de la Villette, une partie de la porte d’Arcueil ainsi que différentes parties de moindre importance.

Les ouvrages étaient desservis et approvisionnés par la rue Militaire, secondée par une ligne de chemin de fer, la Petite Ceinture.

Le déclassement de l’enceinte

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Devenues inutiles, les fortifications furent détruites à partir de 1919. Leurs emplacements font d’abord place à des terrains vagues, souvent désignés par le terme « la Zone », qui seront progressivement réhabilités à partir des années 1930 par la construction de logements sociaux (les HBM) et d’équipements sportifs.

La forme des anciens bastions se retrouve en plusieurs endroits dans la topologie de la voirie sur cet espace.

La Zone n’était pas à proprement dit l’emplacement anciennement occupé par le mur d’enceinte, mais une bande de terre non constructible en avant du mur d’enceinte, de son fossé et de la contrescarpe qui mesurait 250 mètres de long. Désignée comme zone non-aedificandi (zone non constructible), elle fut occupée par des bidonvilles dès la fin du XIXe siècle, avec l’abandon de sa fonction militaire. L’argot « zonard » dérive bien entendu de la Zone.

Le Boulevard périphérique de Paris est construit sur l’emprise de l’enceinte de Thiers, et continue à matérialiser la séparation entre Paris et sa banlieue.

 

A lire aussi:

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Pendant une quarantaine d’années, le déclassement des fortifications et l’aménagement des terrains ainsi libérés sont l’objet de discussions et de projets au conseil municipal de Paris, chez les fonctionnaires de la Seine et dans le milieu de la réforme sociale. L’enceinte apparaît ainsi comme un lieu privilégié pour observer les transformations des représentations et des savoirs sur la ville : du souci hygiéniste, on passe à la volonté de mettre en œuvre les principes de l’urbanisme.

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Les Fortifications de Paris, De l’hygiénisme à l’urbanisme, 1880-1919 – Marie Charvet – Editions Presses Universitaires de rennes, collection Histoire – 314 Pages – Tarif: 20€.

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Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

 



Paris d’Antan – 15ème partie

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 Restaurant Ledoyen – Avenue des Champs-Elysées vers 1910

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Place Armand Carrel vers 1910

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Eglise Notre-Dame des Champs vers 1910

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La Conciergerie vers 1910

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Place de Roubaix vers 1900

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Cirque d’hiver vers 1900

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Angle Rue Guilleminot et Rue de l’Ouest vers 1900

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 Boulevard de la Madeleine vers 1910

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Paris d’Antan – Partie 14. 

- Paris d’Antan – Partie 13. 

- Paris d’Antan – Partie 12. 

- Paris d’Antan – Partie 11. 

- Paris d’Antan – Partie 10. 

- Paris d’Antan – Partie 9. 

- Paris d’Antan – Partie 8. 

- Paris d’Antan – Partie 7. 

- Paris d’Antan - Partie 6.

- Paris d’Antan – Partie 5.

- Paris d’Antan – Partie 4.

- Paris d’Antan – Partie 3.

- Paris d’Antan – Partie 2.

- Paris d’Antan – Partie 1. 



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