Paris – Exposition universelle de 1900

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Vue Générale

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Vue générale

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Vue Générale

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Palais de l’Electricité

Expo 1900 - Pavillon des Forêts

Le Pavillon des Forêts

The Trocadero, Exposition Universal, 1900, Paris, France.jpg

L’ancien Trocadéro pendant l’exposition universelle de 1900

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Le pavillon Espagnol

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Le pavillon Allemand

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Le pavillon Italien

Pavillon de la Bulgarie.

Pavillon de la Bulgarie

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Le Palais de L’Algérie avec le Trocadéro au fond

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Vue Générale de l’exposition

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Escalier roulant « Otis » pour l’exposition universelle de 1900

 

 

 

 L’exposition Universelle

 

La Révolution française avait, en 1798, inventé la formule de  » l’exposition nationale » des produits de l’industrie : entendons par là de l’intelligence humaine. En 1851, le Royaume-Uni, au sommet d’une puissance désormais planétaire, avait donné à la formule sa dimension internationale, le qualificatif « d’universel » renvoyant, quant à lui, à l’universalité des objets exposés. À partir de 1855, la France avait repris l’initiative, à raison d’une Exposition universelle internationale tous les onze ou douze ans. Régime longtemps regardé avec suspicion par le concert des puissances, la Troisième république n’avait pas négligé de mettre en scène par ce moyen son redressement, en 1878, sept ans après la fin de la guerre, son dynamisme, en 1889, pour le centenaire de la Révolution. Après avoir craint – hantise d’époque – que Berlin ne fût sur les rangs, elle obtint d’organiser aussi celle de 1900. Cette date, au contraire de la précédente, ne soulevait aucune polémique et n’entraîna aucune abstention étrangère. Les organisateurs n’allaient pas manquer d’en faire la grande récapitulation populaire du siècle, dans une perspective résolument optimiste.

Chemin faisant, en effet, les « Expos » avaient changé de nature. Elles restaient, en théorie, une occasion de confrontation entre producteurs, principalement industriels, même si on y trouve désormais une section agricole. Mais les pouvoirs publics n’y investissent tant d’argent, le public ne s’y presse tant que parce qu’il ne s’agit pas d’une simple foire économique. D’une part, le projet unificateur des origines a éclaté en une multitude de « pavillons », thématiques et nationaux ; de l’autre, le propos didactique s’est dilué dans une logique proprement spectaculaire, voire strictement ludique où, pêle-mêle, le « clou » technologique, l’attraction foraine et l’exotisme colonial rivalisent pour séduire un visiteur qui a plus que jamais figure de client.

À tous ces égards, l’Exposition de 1900 – la dernière à recevoir officiellement l’épithète d’universelle – fut un apogée. L’affluence y battra des records puisque, face aux vingt-sept millions d’entrées de Chicago en 1893, elle en revendiqua plus de cinquante, chiffre inouï compte tenu du niveau de vie et des moyens de transport de l’époque.

Ce succès, dû en partie à la qualité de l’organisation confiée comme en 1889 à un état-major d’ingénieurs et d’administrateurs placés sous la direction de l’efficace Alfred Picard, sert à l’évidence le gouvernement de gauche, au sortir de la période la plus tendue de l’Affaire Dreyfus, tout comme celui de l’Exposition de la Tour Eiffel l’avait fait au plus fort de la crise boulangiste. L’unanimisme règne au pantagruélique « Banquet des maires » (vingt-deux mille convives), apothéose de la formule du banquet républicain, mais la problématique « Économie sociale » a droit à un groupe spécial tandis qu’attirés par l’occasion et encouragés par les organisateurs, se tiennent dans la capitale un nombre également sans précédent de congrès internationaux, à l’heure où la France a fort à faire pour ne pas se retrouver totalement surclassée par l’Allemagne sur le terrain de la « Science », voire de la « Pensée ».

Car, au-delà du régime, c’est la France qui s’exhibe aux yeux du monde, triomphale à défaut d’être triomphante, une France qui sort de son isolement diplomatique en faisant fête à son allié russe (pont Alexandre III), à la veille d’une réconciliation spectaculaire avec le Royaume-Uni, une France qui, face précisément à l’impressionnant Royaume-Uni, étale, sur les collines du Trocadéro, les richesses de son empire colonial.

De manière plus diffuse, la francité coule ici à pleins bords au travers de multiples édifices, temporaires ou définitifs. Les sites les plus festifs, la « Rue de Paris », « le Vieux Paris », prétextes à attractions, cultivent l’image, internationalement admise, du haut lieu de tous les plaisirs, pendant que les bâtiments destinés à durer, le Grand et le Petit Palais, voués à l’accueil d’expositions, sont érigés « à la plus grande gloire de l’art français » ; il n’est pas jusqu’au front des inventions qui ne permette au pays hôte de se mettre en avant comme berceau du cinématographe ou du radium, bref comme le pays de la « qualité », face aux statistiques accablantes de la « quantité » britannique, allemande ou, déjà, américaine.

Avec le recul, c’est cependant la dimension proprement internationale de l’Exposition qui frappe l’observateur. La tenue en son sein des « Jeux mondiaux athlétiques », autrement dit des deuxièmes Jeux Olympiques, n’y est pour rien car ceux-ci, encore dotés d’une très faible légitimité, passent inaperçus. Mais le monde qui s’expose à soi-même est bien un Occident sûr de lui et dominateur, essentiellement européen, communiant par-delà les frontières dans le culte du Progrès. Celui-ci s’exemplifie chaque jour, et encore plus chaque nuit, dans l’usage, volontiers magique, qui est fait de l’électricité. Il inspire les théories dominantes, jusques à celles qui président aux rétrospectives artistiques, décennales ou centennales. D’un bout à l’autre de l’année, hommes politiques, journalistes, artistes, chantant presque sans fausse note la louange du siècle finissant, extrapoleront leur optimisme sur son successeur, apparemment insensibles à la contradiction entre l’extension continue de la prospérité et de la paix et l’exaltation, à son maximum, des fiertés nationales.

Les déchirantes révisions à venir n’ont pas complètement retiré à cet espace/temps privilégié l’aura dont la mise en scène « expositionnaire » avait réussi à l’entourer. Bien au contraire, les cataclysmes ultérieurs ont contribué à l’idéalisation d’une « Belle Époque » au cœur de laquelle continuera de trôner une « Ville Lumière » (formule héritée d’une exposition antérieure, celle de 1867) à laquelle elle lègue, outre les deux Palais de l’actuelle avenue Winston-Churchill, les deux gares d’Orsay et des Invalides et la première ligne de métro, enfin ouverte, après un demi-siècle d’atermoiements, sous la pression de l’événement, si grande était la crainte d’une asphyxie des voies de communication terrestres. Assurément, ce n’est pas une ville d’avant-garde qui s’offre ainsi au regard et au commentaire : le « style 1900″, académique et colossal, ne se confond aucunement avec l’Art nouveau, presque absent de l’Expo. Expression des masses et non d’une mince phalange d’esthètes, le Paris de ce temps-là, tel qu’il revit aujourd’hui encore au travers moins de ses œuvres que de ses mythes, véhiculés après coup par ses enfants (Paul Morand, Jean Renoir, René Clair,…), nous parle moins de la Raison et du Progrès que de la Bonhomie et de la Joie de vivre.

Source: Pascal Ory, professeur à la Sorbonne (Paris I), membre du Haut Comité des célébrations nationales

 

A bientôt,

Saint-Sulpice



Paris – Exposition Universelle 1937

Article en cours de réfection. Veuillez m’en excuser.

Saint-Sulpice

 

 



Les ponts de Paris

Voici l’histoire de nos ponts Parisiens. Bonne visite,

 

PASSERELLE de Simone de Beauvoir

La nouvelle passerelle longue de 270 mètres lie d’une manière indissociable architecture et technique. Elle franchit le fleuve, ses berges et les voies à grandes circulations qui la bordent d’une seule traite, sans pile intermédiaire. Elle a été inaugurée en 2006.

Passerelle Simone de Beauvoir  (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT AMONT DU BOULEVARD PERIPHERIQUE
Ce pont en béton précontraint a été construit de 1967 à 1969 en vue du franchissement de la Seine par le boulevard Périphérique.

PONT AMONT DU BOULEVARD PERIPHERIQUE (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT NATIONAL
C’est le premier pont édifié à Paris sous le second empire. Ce pont a été construit en 1852 par les ingénieurs Couchet et Petit. A l’origine, ce pont devait permettre le passage des voies du chemin de fer de la petite ceinture et d’une chaussée. Il comportait alors 5 arches en maçonnerie de 34,5 m d’ouverture, de largeur 15,40 m, fondées sur pieux. Il avait une longueur totale de 188,50 m.

Devenu insuffisant à la suite de la suppression des fortifications et de l’aménagement des Boulevards des Maréchaux, sa largeur a été augmentée à 34,50 m pendant la dernière guerre, entre 1941 et 1944, (sur un projet conçu par les ingénieurs Netter et Gaspard). L’élargissement est constitué de 3 arcs en béton armé de 2,50 m de large et garde à la structure une apparence identique.

PONT NATIONAL (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT DE TOLBIAC
Ce pont a été construit de 1879 à 1882 par les ingénieurs Bernard et Pérouse. Gustave Eiffel avait proposé pour ce pont un projet beaucoup plus audacieux, mais refusé.Il a une longueur de 168 m et une largeur de 20 m. Ce pont à arches surbaissées est constitué de cinq arches elliptiques en maçonnerie de 29-32-35-32-32-29 m d’ouverture.

Aucun événement n’a marqué la vie de ce pont, à l’exception d’un avion anglais qui s’est écrasé sur lui pendant la seconde guerre mondiale.

PONT DE TOLBIAC (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT DE BERCY

Le pont actuel remplace un pont suspendu inauguré par Louis-Philippe en 1832. Il a été construit de 1863 à 1864 par l’ingénieur Féline-Romany avec une largeur de 19 m, puis a été élargi de 5,50 m en 1904.

Il avait une longueur totale de 175 m, et était composé de cinq arches elliptiques de 29 m en maçonnerie. Le viaduc du métropolitain qui lui a été superposé en 1904 est constitué de 41 arcades en plein cintre de 4,5 m.

Il a été élargi une nouvelle fois côté amont en 1991 ; il a été doublé par une structure constituée d’arches en béton armé, totalement indépendante, simplement accolée au viaduc préexistant pour éviter tout report de charge, et dont les piles ont été fondées sur béton immergé. Les faces vues ont été revêtues de pierres de parement qui respectent parfaitement le calepinage de l’ouvrage ancien.

PONT DE BERCY (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

VIADUC D’AUSTERLITZ
Cet ouvrage métallique très élégant a été construit en 1904 par Louis Biette pour le franchissement de la Seine par le métropolitain. Avec une distance de 140 m entre appuis, il détient le record de portée des ouvrages parisiens sur la Seine.

Ce pont ne devait avoir aucun appui en rivière pour ne pas gêner la navigation. La solution a été apportée par un tablier suspendu à deux arcs métalliques à 3 articulations et de flèche 20 m. Une abondante décoration en fonte moulée y est rapportée.

Il a fait l’objet d’un renforcement en 1937 afin de supporter des charges plus importantes. On remarque sur la rive droite un viaduc hélicoïdal à 2 travées de 34 et 40 m.

VIADUC D'AUSTERLITZ (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT CHARLES DE GAULLE
Ce pont a été construit de 1993 à 1996 selon les dessins des architectes Louis Arretche et Roman Karasinski. Il a une longueur de 207,75 m et une largeur de 31,60 m.

C’est un pont métallique continu à trois travées de 68 m, 84 m et 55 m. Le tablier a été mis en place par poussage et est composé de deux caissons porteurs latéraux reliés par une tôle porteuse. La dalle supérieure est en béton et est précontrainte transversalement. La surface inférieure est composée de tôles courbes en forme d’aile d’avion

PONT CHARLES DE GAULLE (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

Le premier pont d’Austerlitz, construit par l’ingénieur Becquey de Beaupré, comportait à l’origine 5 arches en fonte de 32 m d’ouverture s’appuyant sur 4 piles et 2 culées en maçonnerie. Chaque arche possédait 7 fermes de 21 voussoirs chacune. Afin d’éviter les effets des vibrations dus à la circulation, les arches reposaient sur des coussinets métalliques. Il avait été mis en service en 1805 et avait reçu le nom d’Austerlitz pour commémorer la victoire remportée par Napoléon le 2 décembre 1805.

Cinquante ans plus tard (en 1854), étant en très mauvais état, il fut remplacé par un pont en maçonnerie de 18 m de large comprenant cinq voûtes en maçonnerie de 32 m de portée, surbaissées au 1/8 ; il fut construit par les ingénieurs Michal et Savarin qui réutilisèrent et renforcèrent les piles existantes.Il a une longueur de 173,80 m de long et une largeur actuelle de 30,6 m ; il fut en effet élargi en 1884 par de nouvelles voûtes ajoutées symétriquement aux anciennes par l’ingénieur Guiard.

Ce pont est traversé par un nombre impressionnant de canalisations et réseaux divers occupant la quasi totalité des emplacements disponibles sous chaussée et trottoirs.
PONT D'AUSTERLITZ

Les ponts de Paris dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui vide_ext

PONT SULLY
Ce pont a été construit de 1875 à 1876 par les ingénieurs Vaudrey et Brosselin. Il est en réalité constitué de deux ponts, l’un sur la rive droite, l’autre sur la rive gauche de l’île Saint Louis, qui sont respectivement longs de 72 m et de 141 m, pour une largeur de 20 m.Il comporte pour le pont du grand bras 3 arches de 46-49-46 m en fonte et pour le pont du petit bras 1 arche centrale de 42m en fonte encadrée par 2 arches de rive de 15m en maçonnerie. Les fondations sont constituées de maçonnerie réalisée à l’abris de batardeaux.

PONT SULLY  (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT DE LA TOURNELLE
Le pont actuel est à l’emplacement de nombreux ouvrages qui se sont succédés au cours de l’histoire ; dès 1371 il est fait mention d’un pont en bois qui fut de très nombreuses fois emporté par les crues ou par les glaces. En 1654, il fut remplacé par un pont en pierre de 6 arches en plein cintre qui dura jusqu’en 1918.

Ce pont a été construit de 1924  à 1928 par Pierre et Louis Guidetti. Il est long de 122 m et large de 23 m. Il comporte 3 arches en béton armé : une de 12,5 m (en anse de panier), une de 74 m ( avec une flèche de 7 m) et une de 11 m(en plein cintre). La statue de Sainte Geneviève, patronne de Paris, domine cet ouvrage.
PONT DE LA TOURNELLE (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT MARIE
La première pierre de ce pont fut posée par le jeune Roi Louis XIII en 1614. Il fut achevé en 1635, après plus de 20 ans de travaux. Ce pont, construit par Christophe Marie, était surmonté d’une double rangée de maisons à trois étages, avec boutiques au rez-de-chaussée, qui ont été démolies en 1788. En 1658, une crue a provoqué la chute des arches attenantes à l’île , ces arches n’étant reconstruites qu’en 1684.

Classé monument historique depuis 1887, il est long de 92 m et large de 22,60 m. Il comporte 5 arches en maçonnerie, sensiblement en plein cintre, et d’ouvertures diverses comprises entre 14 et 18m. Les piles et culées sont en maçonnerie, fondées sur pieux en bois, et les avant et arrière becs sont en forme de dièdre. Les avants becs sont surmontés de niches, toujours restées vides de statues.

PONT MARIE (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Michelle TOUJERON, LCPC)

PONT DE L’ARCHEVECHE
Ce pont, le plus étroit de Paris, a été construit en 1828, par l’ingénieur Plouard, pour la société du pont des Invalides après la démolition du pont suspendu des Invalides. Le péage a été racheté au concessionnaire par la ville de Paris en 1850.

Long de 68 m et large de 11 m, il comporte trois arches en maçonnerie de 15, 17 et 15 m d’ouverture. Les arches faiblement ouvertes gênent le trafic fluvial, mais malgré une décision prise en 1910, le pont ne sera jamais remplacé.vide_ext dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui

Photo Hugues Delahousse (LCPC)

PONT SAINT-LOUIS
C’est le septième pont construit à cet emplacement pour relier l’île Saint Louis à la Cité. Depuis le XVIIème siècle, plusieurs passerelles en bois, un pont constitué d’arches en bois et en fer revêtus de cuivre rouge, un pont suspendu, un pont en fonte ont été édifiés.

Le pont actuel, construit en 1969-1970 par J.F Coste et Long-Depaquit, a une longueur de 67 m et une largeur de 16 m. Il est constitué par une travée métallique indépendante à 2 poutres-caissons de portée biaise, surmontées d’une dalle participante en béton armé.

Il est actuellement interdit à la circulation automobile.

Photo Hugues Delahousse (LCPC)

PONT LOUIS-PHILIPPE
Ce pont a été construit en 1862 par Féline-Romany et Vaudrey. Il remplace un pont suspendu construit en 1833 par les frères Seguin.

Il a une longueur de 100 m et une largeur de 15 m. Il comporte 3 arches de forme elliptique en maçonnerie de 30, 32, et 30m de portée. Les fondations sont sur béton immergé dans des caissons sans fond échoués dans des fouilles draguées.

Photo Hugues Delahousse (LCPC)

PONT AU DOUBLE
Dès 1625 existait un pont en maçonnerie à son emplacement. Comme tous les ponts de cet époque, il était à péage. Il doit son nom au droit de péage fixé à « un double denier pour les hommes de pied et 6 deniers pour chaque homme de cheval qui passera sur ledit pont ». Ce pont fut reconstruit en 1737, puis en 1847.Le pont actuel a été construit en 1882. Il a pour dimensions 31m de long et 20m de large. Il est constitué d’une arche unique composée de 11 arcs en fonte avec des entretoises en fer.Les parements de ses faces amont et aval ont été revêtus de cuivre, ainsi que les garde-corps.
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PONT AU DOUBLE (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT D’ARCOLE
Ce pont a été construit en 1854 par Alphonse Oudry pour remplacer une ancienne passerelle suspendue à deux travées dite de « la grève ». Il a une longueur de 80 m et une largeur de 20 m.

L’ouvrage comporte une arche unique de 80 m d’ouverture, de 6,12 m de flèche, constituée de 14 arcs parallèles en fer dont la hauteur n’est que de 38 cm. Le tablier est solidarisé à ces arcs par des barres de triangulation formant des tympans légers et élégants. Ce pont est assez original de par son fonctionnement mécanique puisque les arcs, les tirants et les longerons supportant la dalle sont encastrés dans les culées.

Le 16 février 1884, le pont s’affaisse brusquement de 20cm, à cause de la faible épaisseur des arcs à leur clef. Il faut alors le renforcer par l’ajout de deux fermes supplémentaires, la suppression des ancrages des longerons dans les culées et un allégement du tablier.

Lors de la construction de la voie Georges Pompidou, la culée rive droite est évidée pour en permettre le passage.vide_ext

PONT D'ARCOLE (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Michelle TOUJERON, LCPC)

PETIT PONT
Ce pont est à l’endroit de Paris où le lit de la Seine est le plus étroit, et correspond probablement à la plus ancienne traversée. Un « petit pont de bois » fut incendié lors de la conquête de la Gaule par les Romains. Il fut reconstruit maintes fois en bois, et ce n’est qu’en 1186 qu’il fut édifié en pierre. Depuis il fut rétablit 11 fois jusqu’à sa dernière reconstruction en 1853.

Commencé en mars 1852, ce pont conçu par l’ingénieur Michal et construit par l’entrepreneur Gariel, a été mis en service fin 1853. Il a une longueur de 32 m et une largeur de 20 m. Il a une arche unique de 32 m d’ouverture (surbaissée au 1/10) en maçonnerie de meulière

Photo Hugues Delahousse (LCPC)

PONT NOTRE DAME Il est situé à l’emplacement d’un des plus anciens franchissements historiques de la Seine. Après que de nombreux ponts en bois aient été détruits, c’est en 1512 que fut édifié par le frère dominicain Joconde un magnifique pont en maçonnerie avec 68 maisons. Celui-ci fut remplacé dans le cadre des travaux entrepris par le baron Haussmann par un pont large de 20 m, composé de 5 arches en maçonnerie de 19 m d’ouverture. De cet ouvrage ne subsiste de nos jours que les 2 arches de rive.

Le pont actuel est long de 106 m et large de 20 m. Il comporte une arche centrale métallique datant de 1912 et remplaçant les 3 anciennes arches en maçonnerie pour améliorer l’écoulement de la Seine et donner satisfaction aux mariniers.

Photo Hugues Delahousse (LCPC)

PONT SAINT-MICHEL
Ce pont conçu par Vaudrery et De Lagalisserie a été construit pendant l’année 1857. Il est le dernier d’une longue série d’ouvrages qui furent édifiés dès 1407 au même emplacement.

Il a une longueur de 62 m et une largeur de 30 m. Il se compose de 3 arches elliptiques en maçonnerie de 17 m d’ouverture.

Il a conservé des habitations jusque en 1808. Construit sous le second Empire, il est décoré sur ses tympans de « N » placés dans des médaillons.
PONT SAINT-MICHEL (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT AU CHANGE
Ce pont conçu par Vaudrery et de Lagalisserie a été construit de 1858 à 1860. Son nom vient des boutiques de change installées sur l’ancien ouvrage au XV° siècle après que Louis VII ait ordonné, en 1441, que son change et tous les changes de Paris s’y installent.

Long de 103 m et large de 30 m, il est constitué de 3 arches elliptiques de 31m en maçonnerie.

Photo Hugues Delahousse (LCPC)

PONT NEUF
Sa première pierre a été posée le 31 mai 1578 par Catherine de Médicis, mais il ne fut achevé qu’en 1607; c’est le plus vieux et le plus célèbre des ponts de Paris.

Classé monument historique depuis 1889, il a une longueur de 238 m, une largeur de 20 m et est séparé en deux parties : il comporte sur le grand bras 7 arches en plein cintre d’ouverture variant de 15 à 19m, et sur le petit bras 5 arches en plein cintre d’ouverture variant de 10 à 16m. Toutes ces arches sont en maçonnerie.

Photo Hugues Delahousse (LCPC)

Le pont a subsisté dans son état d’origine jusqu’en 1848, date à laquelle six voûtes du grand bras furent reconstruites en conservant celle attenant à l’île. En 1885, trois arches s’affaissèrent et furent reconstruites.

Sur le terre-plein central séparant les deux parties du pont, est érigée la statue de Henri IV, sous le règne duquel le pont fut achevé.

Il a accueilli de nombreuses manifestations originales : emballage du pont en 1985 par CHRISTO, décoration florale en 1994 par KENZO, tournage de films.

PONT NEUF (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PASSERELLE DES ARTS
La première passerelle des arts construite en 1803 fut le premier pont de Paris où la fonte fut utilisée ; conçue par Louis-Alexandre de Cessart assisté de son élève Jacques Dillon, sa largeur était de 10 m et elle comportait 9 arches de 17 m d’ouverture. Vétuste, ses piles souvent heurtées par des péniches, elle a été démolie en 1981.

La passerelle actuelle a été construite de 1982 à 1984 par Louis Arretche dans un style proche de l’ancienne passerelle. Longue de 155 m et large de 11 m, elle se compose de sept arches en acier de forme circulaire de 22m d’ouverture qui supportent un platelage en bois. Les piles et les culées sont en béton armé.

Quelques arches de l’ancienne passerelle ont été sauvegardées puis remontées au port de Nogent-sur-Marne.

PASSERELLE DES ARTS (Cliquer pour ouvrir)

PONT DU CARROUSEL
Le premier ouvrage construit en 1834 par Polonceau était un pont à 3 arches en fonte. Le pont actuel a été construit de juillet 1935 à juillet 1939 par les ingénieurs Mallet et Lang.

Long de 168 m et large de 35 m, il est constitué de 3 arches de portées inégales : 36-42-36m ; les voûtes sont en béton armé habillé de pierre de taille pour s’harmoniser avec le Musée du Louvre. L’ouvrage est prolongé à chaque extrémité par 2 petits passages sur berge de 7,5 m de portée.

L’éclairage nocturne est assuré par 4 candélabres télescopiques permettant de porter les lampes de 13m le jour à 20m la nuit ; mais ce mécanisme est hélas actuellement hors service. Les quatre statues représentant la Seine, la Ville de Paris, l’Abondance et l’Industrie proviennent de l’ancien pont.

Du fait de la proximité de la rue du même nom, il faillit être baptisé « pont des Saints Pères ».
PONT DU CARROUSEL (Cliquer pour ouvrir)

PONT ROYAL
Le pont Royal appelé pendant longtemps pont des Tuileries succède à un pont dit « pont Rouge ». Le pont actuel a été édifié de 1685  à 1689 par le célèbre architecte Jules Hardouin-Mansart et par Jacques Gariel.

Classé monument historique depuis 1939, ses dimensions sont de 107 m en longueur et de 16 m en largeur. Il comporte cinq arches en maçonnerie en plein cintre de 20, 22, 23, 22, et 20 m de portée. Les fondations sont sur pilotis battus à l’intérieur de batardeaux.

PONT ROYAL

C’est l’un des trois plus anciens ponts de Paris, avec le Pont Neuf et le Pont-Marie. Il a été le lieu de grandes fêtes et réjouissances et est le pont de Paris qui a le mieux conservé son aspect d’origine : son remaniement le plus notable est une réduction du dos d’âne de la chaussée en 1852.

PONT ROYAL (Cliquer pour ouvrir)

PASSERELLE DE SOLFERINO
Il y avait à l’emplacement de cette passerelle un pont en maçonnerie construit en 1859 qui avait pour dimensions 145 m de long et 20 m de large. Il fut détruit en 1961 en raison de sa vétusté et remplacé par une passerelle provisoire qui fut démolie pour la même raison en 1993.

Elle fut remplacée en 2000 par une passerelle métallique conçue par Marc Mimram. Elle a une longueur de 140 m et une largeur variable de 11 à 15 m. Sa structure est formée d’une arche en acier de 106 m de portée, constituée de deux arcs reliés par des entretoises transversales, ces arcs étant eux-mêmes composés de deux poutres-échelles cintrées dont leur écartement en plan est variable. Les arcs ont une flèche de 7 m et sont encastrés dans les culées.

Elle permet de desservir, sans escalier, à la fois les quais haut et les quais bas de chaque rive. A sa mise en service, les vibrations furent telles que des amortisseurs dynamiques accordés durent être ajoutés pour filtrer certaines fréquences de vibration.

PASSERELLE DE SOLFERINO (Cliquer pour ouvrir)

PONT DE LA CONCORDE
Ce pont fut appelé successivement Pont Louis XV, Pont Louis XVI, Pont de la Révolution, Pont de la Concorde, de nouveau Pont Louis XVI pendant la restauration et finalement Pont de la Concorde en 1830.

Construit par Jean-Rodolphe Perronet, il a été mis en service en 1791. Il avait une longueur de 137 m et une largeur de 14 m qui fut portée à 35 m à partir de1931.

Il se compose de 5 arches en maçonnerie très surbaissées de 25, 28, 31, 28, et 25 m de portée. Chose rarissime, il fut construit avec une partie des pierres de taille provenant de la démolition de la Bastille.
PONT DE LA CONCORDE (Cliquer pour ouvrir)

PONT ALEXANDRE III
Achevé en 1900 pour l’Exposition Universelle, ce pont a été construit en seulement deux ans par les ingénieurs Résal et Alby.

Avec une longueur de 107 m et une largeur de 40 m, il comporte une seule arche métallique composée de 15 arcs parallèles à 3 articulations composés de voussoirs en acier moulé assemblés par des boulons. Il est prolongé sur chaque rive par 2 viaducs en maçonnerie.

Le surbaissement considérable des arcs (1/17) a nécessité des fondations de culées de dimensions très importantes ( 33.5m x 44m), construites à l’aide de caissons à air comprimé.

Classé monument historique, ce pont est très décoré et constitue un grand monument de Paris.

PONT ALEXANDRE III (Cliquer pour ouvrir)

PONT DES INVALIDES
Ce pont fut d’abord un pont suspendu très audacieux, construit par Navier en 1826 pour répondre au désir de l’administration de faire un essai de pont suspendu à Paris. Mais des désordres apparurent au niveau des massifs d’ancrage ce qui condamna le pont avant sa mise en service…

Le pont actuel a été construit de 1854 à 1856 par les ingénieurs La Galisserie et Savarin. Il a une longueur de152 m et une largeur de18 m.

Il est constitué de 4 arches en maçonnerie en arc de cercle de 34, 36, 36, et 34 m de portée. A noter qu’en 1878, suite à des mouvements des piles et de désordres consécutifs à une débâcle de glaces, la voûte de l’arche n°4 s’affaissa et dut être reconstruite.
PONT DES INVALIDES  (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT DE L’ALMA
Le pont d’origine construit en maçonnerie en 1856 fut remplacé en raison du tassement d’une de ses piles de près de 90 cm.

Le pont actuel a été construit de 1974 à 1976 par les ingénieurs Jean François Coste et Ch Blanc, assistés des architectes A. Arsac et M. Dougnac.

Long de 142,5 m et large de 42 m, il se compose de 2 travées continues de 110 m et 31,5 m de portée. Le tablier est constitué de 2 demi-ponts accolés, mécaniquement indépendants, et constitués de deux caissons métalliques supportant une dalle orthotrope. Afin d’éviter les problèmes de tassement qui ont affecté les précédents ponts construits à cet endroit, les fondations ont été descendues jusqu’à 40m de profondeur et les culées ont été établies sur des pieux en béton armé.

Cet ouvrage est orné par la célèbre statue du zouave, de Georges DIEBOLT, sur l’avant-bec amont de la pile unique. Cette statue, très chère au cœur des Parisiens sert de repère pour les crues de la Seine.
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PONT DE L'ALMA  (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PASSERELLE DEBILLY
Initialement provisoire afin de permettre la circulation des visiteurs de l’Exposition Universelle de 1900, elle est devenue un ouvrage permanent en 1906, après avoir été déplacée au droit de la rue de la Manutention.

Cette passerelle conçue par les ingénieurs Resal, Alby et Lion a été mise en service en 1900. Elle a une longueur de 120 m et une largeur de 8 m. C’est un ouvrage métallique à 3 travées, la travée centrale mesurant 74 m de long et 8 m de large. La travée centrale est constituée par des arcs à 2 articulations sur piles, tandis que les travées de rive sont formés de demi arcs articulés sur pile et sur l’ extrémité du tablier.

Elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.vide_ext

PASSERELLE DEBILLY  (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT D’IENA
TCe pont conçu par Lamende a été mis en service en 1814. Long de 155 m et large de 19 m, élargi à 35 m en 1937, il est constitué de 5 arches en maçonnerie en arc de cercle de 28 m de portée ; initialement prévu en fonte, cette autre solution plus solide et moins coûteuse en entretien fut finalement retenue. Il a été élargi par l’établissement, en amont et en aval, de 2 éléments de ponts semblables au pont primitif, mais constitués de voûtes en béton armé.Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
PONT D'IENA (Cliquer pour ouvrir)

PONT DE BIR-HAKEIM
Ce pont, longtemps appelé viaduc de Passy, a été construit en 1904 sous la direction de Louis Biette. Il a une longueur de 237 m et une largeur de 25 m.

Il se compose d’un pont métallique à 2 étages. L’étage inférieur est constitué de 2 groupes de 3 travées de type « Cantilever » reliés par un portique monumental en maçonnerie implanté sur la pointe amont de l’île des Cygnes. Les portées des travées sont 30, 54, 30 m sur le grand bras, et 24, 42, 24 m sur le petit bras. L’étage supérieur réservé au métropolitain est constitué d’un viaduc métallique sur de fines colonnes espacées de 6 mètres.

Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

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PONT DE BIR-HAKEIM (Cliquer pour ouvrir)

PONT DE PASSY SNCF
Ce pont a été mis en service en 1900  pour relier le Champs-de-Mars à une station de la rive droite de la Seine et ainsi permettre l’acheminement des voyageurs provenant des gares du Nord, de l’Est et de Saint Lazare à la station du Champs de Mars et ce , en raison de l’Exposition Universelle de 1900. Il a une longueur totale de 370m.

Le grand bras de la Seine est franchi par une arche métallique de 85 m de portée ; le petit bras est franchi par trois travées de 33, 43 et 29 m disposées en plan selon un tracé polygonal pour s’adapter à la courbe de la voie ferrée.

PONT DE PASSY SNCF (Cliquer pour ouvrir)

PONT DE GRENELLE
Ce pont a été construit de 1966 à 1968 sous la direction des ingénieurs Thenault, Grattesat et Lion. Il remplace un ancien pont de fonte construit en 1827 et démoli en 1961.

Long de 220 m et large de 30 m, il est composé de 2 travées métalliques principales de 84,26m de portée enjambant les deux bras de la Seine, d’une travée de 20,72m au-dessus de l’île des Cygnes et de 2 travées de 15m de portée en béton qui permettent le franchissement des quais rive-droite et rive-gauche.

La pointe avale de l’île des Cygnes a été aménagée pour recevoir une statue de bronze, réduction de l’œuvre d’Auguste Bartholdi « la Liberté éclairant le monde » qui domine le port de New York.
PONT DE GRENELLE (Cliquer pour ouvrir)

PONT MIRABEAU
Ce pont construit par Resal a été mis en service en 1893.

Classé monument historique depuis 1975, sa longueur est de 154 m et sa largeur est de 20 m. Il comprend 3 travées de 32, 93, et 32 m de portée.

Ce pont a été rendu célèbre par ces vers de Guillaume APOLLINAIRE : « Sous le pont Mirabeau coule la Seine ».

PONT MIRABEAU (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

Sa structure est du type cantilever avec des consoles latérales volontairement surchargées par des voûtes en briques pour équilibrer le poids des consoles centrales ; elle est composée suivant la largeur de 7 fermes longitudinales en acier laminé et comporte trois articulations : deux sur piles et une à la clé de la travée centrale.

Les becs de piles sont décorés de quatre statues dues au sculpteur Injalbert et qui représentent la Ville de Paris, la navigation, le génie du commerce et l’abondance.
PONT MIRABEAU (Cliquer pour ouvrir ; crédit photo : Hugues DELAHOUSSE, LCPC)

PONT DU GARIGLIANO
Le pont actuel remplace le pont viaduc d’Auteuil appelé aussi « point du jour » qui avait été construit en 1866 pour le passage du chemin de fer de petite ceinture, et qui gênait la navigation car le tirant d’air de ses arches était trop faible.

Ce pont conçu par les ingénieurs Pilon, Coste et Muzas a été mis en service en 1966 après 3 ans de travaux. Ses dimensions sont de 209 m de long et de 25m de large.

Il comporte 3 travées de 58, 93 et 58 m de longueur, et est constitué de 6 poutres métalliques sous chaussée à âme pleine avec dalle de couverture en béton armé.

PONT DU GARIGLIANO (Cliquer pour ouvrir)

PONT AVAL DU BOULEVARD PERIPHERIQUE
Ce pont a été construit de 1966 à 1968 par J.F. Coste, J. Mathivat et L. Arsène-Henry. Il permet au boulevard périphérique de franchir la Seine.

Long de 312,5 m et large de 34,60 m, sa structure est un pont biais en béton précontraint composé de 2 ponts juxtaposés à 4 travées de longueur 71,5 - 81,5 - 92  – 67,5 m. Chaque pont est constitué de deux poutres-caissons de hauteur constante, reliées par un hourdis formant dalle de chaussée, et uniquement entretoisées au droit des appuis d’extrémité. Il a été construit par encorbellements successifs avec voussoirs préfabriqués.vide_ext

Photo Hugues Delahousse (LCPC)

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice



Paris vu d’en haut

 Le Palais du Luxembourg et son jardin.

Le palais du Luxembourg et son jardin

L'ecole militaire, le champs de mars, la tour eiffel et le trocadero.

Le Champ de Mars avec l’Ecole Militaire, La Tour Eiffel et le Trocadéro

La tour Eiffel, les Invalides, l'Arc de triomphe ...

La Tour Eiffel, Les Invalides et au fond (En petit) L’Arc de Triomphe

Le bd st michel, la bibliotheque nationale, le Pantheon et Jussieu.

Boulevard Saint-Michel, Le Panthéon et Jussieu

More more roofs !

Toits de Paris

Le Val de Grace et sa chapelle, la Tres Grande Bibliothèque, et le bois de vincennes au fond.

Le Val de Grace et sa chapelle, la Grande Bibliothèque, et le bois de Vincennes au fond.

Notre Dame cathedral (crop)

Notre-Dame de Paris

Le Palais du Luxembourg et son jardin.(crop)

Le Palais du Luxembourg et son jardin

Les invalides (crop)

Les Invalides

 

A bientôt,

Saint-Sulpice

 



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