Le pigeon et le banquier

 Le pigeon et le banquier dans chronique du quotidien pigeon-thumb

 

Un pigeon à l’allure déprimée

s’en alla voir son banquier

avec l’espoir de lui demander

de bien vouloir l’aider.

 

Mes respects Mr le banquier.

Que puis-je pour vous mon bon pigeon?

Je suis actuellement un peu en difficulté

et cherche auprès de vous une solution.

 

Que m’apportez-vous en échange d’un peu d’argent?

s’encquiert naturellement le rusé financier.

Eh bien rien! puisque je viens vous en demander!

répond avec moult étonnement le manant.

 

Vous êtes un ancien client,

je vais donc faire un effort

et vous prêter de l’argent

afin d’améliorer votre sort.

 

Le pigeon s’en alla content,

le banquier se frotta les mains

et calcula les intérêts avec entrain

tout en se réjouissant amplement

 

Le temps passa rapidement,

le pigeon dépensa aisément

les précieux euro prêtés

et se retrouva vite ruiné.

 

Il retourna voir son banquier

le pas lent et la mine attristée

supplia d’obtenir son indulgence

et lui demanda une nouvelle chance.

 

Le véreux ainsi flatté

concéda un nouveau prêt

avec d’incroyables intérêts

et le pigeon s’en alla tranquillisé.

 

mais deux mois passèrent,

ses comptes chutèrent,

ses intérêts explosèrent,

et il entrevit la misère.

 

ses cartes de crédits furent avalées,

ses chèques vite refusés,

son loyer il ne put acquitter

et ses charges et autres frais honorer.

 

Le banquier devint injoignable.

les commandements à payer

furent quasi-journaliers

et le pigeon tomba malade.

 

Si le médecin fut vite échaudé

de voir son malade ne pas le régler,

les huissiers eux se réjouissaient

d’une proie tant incommodée!

 

Le praticien requit le grand air

et les huissiers l’expulsèrent.

Le pigeon fut vite délogé

et ses maigres biens confisqués.

 

il alla sonner chez le banquier

qui le somma vertement de dégager

sous peine ultime d’alerter

dans les plus brefs délais les autorités.

 

Sa femme vite s’évapora

les enfants sous les bras.

 le pauvre déprima

et dans l’alcool se plongea. 

 

 son employeur le licencia

après l’avoir averti trois fois

avec comme seule indemnité

un bon et rude coup de pied 

 

l’hiver vint avec ses gelées,

 le malheureux frissonna

quêtant de quoi s’alimenter

empli de peine et désarroi.

 

Souvent devant ses yeux

 le satané banquier il voyait

sans jamais oser le regarder.

le pauvre alors fit appel à dieu!

 

mais avant de recevoir un signe,

la faim et le froid le terrassèrent

un vif et beau matin d’hiver

victime d’un système indigne.

 

Le banquier fut étonné

de voir son bon pigeon

se dérober pour de bon

sans avoir soldé ses prêts.

 

Adieu petit et malingre pigeon

qui définitivement a fait faux-bond,

laissant son usurier fort furibond

de n’avoir entièrement récupéré son pognon!

 

Saint-Sulpice

 

 



Vol transatlantique…

Vol transatlantique... dans chronique du quotidien dawn

 .

.

                      Je me remémore un épique voyage que j’entrepris un beau matin ensoleillé au retour d’Hong-Kong. Nous montons dans le boeing 747-400 vol 3632 de la compagnie Cathay Pacific. Nous sommes au début de la première guerre du golfe mais dieu merci loin des zones de conflits. une charmante hôtesse me place et m’apporte immédiatement sur ma demande un bon bourbon dans lequel flottent deux translucides glaçons. Mon voisin un Cantonnais pur souche est déjà entrain d’allumer sa cigarette lorqu’un steward lui signale immédiatement que c’est interdit. « Comment? c’est interdit de fumer? m’entendis-je lui répondre tout en pensant que ce bourbon n’allait pas être si salvateur que ça sans une bonne cigarette en guise d’accompagnement! Le steward qui pourtant au départ me semblait affable prend un air crispé et un sourire de faux-cul de première et me signale ainsi qu’à mon Cantonnais de voisin à la mine ahuri que nous avons l’immense honneur d’inaugurer le premier vol transatlantique non fumeur de la compagnie!

                        Si la nouvelle me déplaît fortement, il est clair qu’elle liquéfie totalement mon pauvre voisin habitué à ses deux paquets de cigarettes aux clous de girofles et au goût je le conçois…abominable. Moi-même fumeur régulier cela me rend un brin septique! Allez me dis-je tout en me motivant intérieurement, voici l’occasion de réduire un temps ma consommation tabagique excessive et hop un pied de nez à mon ami cancer qui du coup s’en trouvera fort contri! Bref nous voilà en plein ciel. Je goûte à un bon dîner Franco-Sinisant tout en savourant un excellent Pomerol. J’hume le divin breuvage, le déguste des yeux, respire ses senteurs exceptionnelles lorsque mon Cantonnais adepte, comme ses congénères, des bonnes manières se met à roter. Pas le petit rot que ferait un charmant bambin après avoir ingurgité son petit pot de « saveur veau & haricot  » mais un de ceux profond, rugueux qui provient d’outre-tombe!!!! Je ne m’offusque pas outre-mesure connaissant tout le tact de mes compatriotes du Sud de la Chine mais me sens légèrement moins d’appétit quand même.

                        Je n’ose tourner la tête vers le charmant garçon car dès que je le regarde il se penche vers moi la bouche pleine et les dents jaunes tout en continuant à s’empiffrer comme un réfugié Somalien devant un bol de riz! Me voilà enfin parvenu au dessert. Je me laisse aller, recommande une deuxième bouteille de ce doux breuvage et me dis que puisque je ne peux fumer, autant doucement m’enivrer pour me laisser par la suite tomber tranquillement dans les bras de Morphée. Le temps m’en apparaîtra du coup moins long. Mon brave ami continue la bouche ouverte à avaler son assiette puis une fois celle-ci engloutie me demande, un bout de haricot coco coincé entre deux dents déchaussées, s’il peut dévorer la mienne. Ils sont épatants ces Cantonnais! Que ce soit en Chine ou à Hong-Kong  je les voient constamment entrain de manger et de fumer, c’est dans les gênes faut-t’il croire! Néanmoins contrairement au idées reçues, croyez-moi il sont loin d’être fins et ce dans tous les sens du terme! Mais force est de constater qu’en matière culinaire, ils n’ont de leçons à recevoir de personne. A défaut en matière de « bonnes manières » lorsqu’il mangent j’ai un peu de mal à digérer leur fort artistique mais peu mélodieux « sluuuuurrrrrpppppp…pffiiiii » qui correspond à l’aspiration soudaine d’une ration de nouilles entières….pauvres petites nouilles!

                       Bref je m’égare. Mon agréable colocataire aérien termine joyeusement mes restes de poulet au basilic puis avec grâce se met à cracher dans son verre vide d’un élégant « Rrrachachhhht ppfffuiiii ». Tout le raffinement de l’Asie à ma porte, merci mon Dieu, il a bien mangé, il a bien bu, il a la peau du ventre bien tendu! Ouf! le voilà enfin repu. Je porte mon verre à mes lèvres et un filet de vin s’évapore dans ma bouche lorsque mon loustic décide sans prévenir de se lever, heurte le plateau et la tablette lui servant de « table », se déséquilibre, fait voler mon plateau et ma bouteille laquelle retombe sur mes genoux. Le vinesque liquide s’étale brutalement sur mon pantalon et éclabousse ma chemise blanche. Le Chinois se rattrape d’une main au siège de devant et se confond en excuse pendant que je m’échigne avec l’aide d’une hôtesse à faire disparaître les lourdes tâches du précieux liquide. Ce qui n’empêche pas « dents jaunes » de m’enjamber tel un petit rat d’opéra en manque cruel d’entrainement, ne manquant pas au passage de me lancer involontairement son coude sur ma joue droite puis de disparaître rapidement pris d’un soudain besoin impérieux d’uriner sans doute déclenché par un trop plein d’émotion!!! 

                     Quand à moi je suis passé de Yves Saint-Laurent pour homme à Pomerol spécial senteur entêtant! J’empeste et je peste!!! Le voyage reprend enfin toute sa quiétude puis quelques heures plus tard, assoupi, je sens mon siège commencer à vibrer! Je m’éveille et constate que l’avion commence à tanguer dangereusement. « je t’aime moi non plus » à toujours son air ahuri mais teinté d’une lueur d’inquiétude tout en continuant à curer frénètiquement ses dents pourries. Je regarde l’écran devant moi et constate que nous sommes en plein Golfe Persique aux limites du territoire Irakien. Je m’entends dire « il ne manquait plus que cela, c’est le pompon! » Le tremblement de l’avion devient plus menaçant lorsque la voix du commandant de bord se fait soudainement entendre. « Mesdames, Messieurs nous sommes sujet à de légères turbulences. ne vous inquiétez pas, nous avons la situation bien en main mais je vous prie d’attacher vos ceintures et de relire la petite fiche « procédure d’urgence » placée dans le filet à l’arrière du siège devant vous, merci… » puis brutalement plus rien.

                     Les hôtesses partent précipitamment s’asseoir la mine défaite. Les passagers qui m’entourent deviennent réellement inquiets. l’avion commence à faire des bonds violents. Une femme placée derrière moi se met à réciter un « je vous salue Marie » à voix haute. Tiens une compatriote me dis-je! Le Chinois se contient d’uriner de nouveau…tant que cela n’est pas sur mes chaussures et puis au point où j’en suis, que diable! Un « sikh » à ma gauche sur la travée voisine est figé comme un poteau inerte. Sa voisine pleure. La lumière s’éteint brusquement. Votre brave serviteur commence à flipper lui-même sérieusement. L’éclairage d’urgence prend le relais pendant que l’avion entame une chute brutale. Ça y est me dis-je c’est la fin et dire que je vais décéder à côté de dents jaunes affublé d’une chemise blanche zébrée « Pomerol » et parfumé de surcroît du même cépage! C’est quand même dommage! Moi qui aime être propre, je vais rejoindre mes ancêtres souillé comme un galopin qui s’est roulé dans des flaques boueuses , voilà qui n’est pas dans les bons usages.

                       Je me retiens de mettre une bonne tannée à « Mr cure-dent » mais le pauvre est si horrifié que cela n’y changerai rien. La Française de derrière est passée au notre père, voilà qui me permet de réviser mon catéchisme, comme quoi même dans les situations les plus dramatiques il est possible de continuer à entretenir son savoir!  Je me remémore les témoignages de mes concitoyens qui dans d’ultimes et semblables moments révèlent qu’ils revoient en un instant leur vie défiler mais moi rien….je ne pense qu’à une chose de façon lancinante; c’est fort dommage que je ne puisse puisse pas m’en fumer une dernière, vous savez la cigarette du condamné! Bref perdu dans mes pensées fumesques la voix du commandant se fait de nouveau entendre mais bien moins suave et rassurante que la fois précédente. Exit les mesdames, messieurs, idem de la traduction en Français et en Cantonnais! une phrase, une seule, prémonitoire? » La tête dans les genoux, vite….! »

                      Alors là j’ai eu la trouille de ma vie. J’ai juste pensé que je ne pourrai sûrement pas assister au mariage d’un ami prévu deux mois plus tard et que le pauvre allait être très déçu car il n’est jamais plaisant d’assister à un enterrement juste après s’être marié, mais me suis juste promis, non violent que je suis, que si dans la maigre hypothèse où je m’en sortirais vivant, ce ne serait pas à « dent jaune » que je mettrai un bon coup de boule mais bien au premier soldat de l’armée Irakienne que je rencontrerai. Parfois il est bon de savoir se défouler! L’avion continue sa chute. les secondes deviennent des éternités. Le » sikh » lui est resté la tête haute et va mourir dans la dignité et moi, vulgairement parlant, je n’en ai plus rien à foutre de la dignité et reste la tête à moitié dans les genoux tout en tentant d’apposer malgré les vibrations un peu d’encre sur un maigrelet bout de papier pour écrire un mot d’adieu destiné à mes parents et mes proches. Ça y est c’est la fin! Je me demande quel sera mon dernier geste. Important le dernier geste! pourvu qu’il soit élégant…. je me dis que finalement je suis chanceux ( mon côté « éternel optimiste »!), que cela va être bref, sans douleur car je n’aime pas souffrir et que ma foi il faut savoir en toute circonstance relativiser! Mourir en première classe après un bon bourbon et un succulent Pomerol, c’est finalement pas si déplaisant que cela! Dire que d’autres n’ont pas cette chance…dommage!

                      Soudainement l’avion commence à se redresser et nous aussi. l’électricité revient et nos visages blêmes reprennent des couleurs. Ma bigotte de derrière clâme toujours ses mortuaires prières un chapelet entre les mains. Son mari de voisin à le visage hagard (il y a de quoi avec tout ce qu’il encaisse, le malheureux il doit être en état de choc sévère!!!) Le silence est pesant hormis « le cul de bénitier » qui je le sens va bientôt nous pondre un « Deo Gratias » (Rendons grâce à Dieu) suivi d’un « Alleluia » non  moins retentissant. Personne ne pipe mot. Nous nous contentons de nous regarder mutuellement et non plus mortuairement, ca change! Soudain la voix du commandant retentit.  » Mesdames, messieurs nous avons été (je m’attends à ce qu’il dise « touché par un missile bidule machin truc!) sujets à de violentes perturbations et avons du prendre la décision précipitée de baisser de 10000 pieds, nous vous prions d’accepter les excuses de la compagnie Cathay-Pacific et blabla, blabla… » Il devait y avoir peu d’Anglo-saxons dans l’aéronef car croyez-moi personne n’a applaudi! Quelle fâcheuse manie ont-t’ils donc ces Anglo-Saxons d’applaudir pour un rien, c’est fou quand même et c’est tant mieux car imaginez cette bande de joyeux débiles applaudir à l’idée que l’on puisse s’écraser!De mauvais goût ne trouvez-vous pas? C’est en foulant enfin le sol Anglais que j’ai pu enfin me griller ma cigarette du condamné désormais gracié. Quel voyage!!!!!

Bien à vous,

Saint-Sulpice

PS: Je n’ai pas rencontré d’Irakien ayant participé à la première guerre du golfe dans l’armée régulière mais reste à votre disposition pour toute information susceptible de me permettre, même si finalement il n’y étaient pour rien, de tenir ma promesse, merci d’avance!!!! 



My tailor is rich……

Gentleman

                     Force est de se rendre à l’évidence, nous les Français sommes médiocres dans le domaine des langues étrangères. Un ami Anglais me le faisait comprendre encore l’autre jour alors que je m’évertuais à tenter de former de passables phrases dans la langue de Shakespeare qui dut alors violemment se retourner dans sa tombe (voilà qui n’arrangera pas notre vieux différent depuis que nos amis Anglais eurent l’idée de faire brûler notre petite pucelle d’Orléans un tantinet skizophrène par l’intermédiaire de nos propres notables Rouennais!!!! Comme disait le regretté Ponce Pilate: je m’en lave les mains…).

- Tu sais je parle Français alors n’hésites pas à me parler en Français….

Joyeuse traduction signifiant  » Mon pauvre ami tu es tellement médiocre en Anglais, tu me chauffes énormément mes pauvres oreilles alors je te supplie de bien vouloir arrêter immédiatement ce génocide linguistique car je n’en puis plus ».

Mais comme je suis un brin provocateur et que j’aime de surcroît entretenir le peu de vocabulaire que j’ai jadis médiocrement appris durant 10 longues années sur les bancs de l’école, je me fais un malin plaisir de répliquer;

- No, no it’s really a pleasure for me to continue to speak in english

traduction signifiant littéralement  » je t’aime bien mais sur ce coup précisément je t’emmerde et je continue gaiement de t’écorcher à vif tes doux tympans que cela te plaises ou non »

Et de voir dans ses yeux à cet instant précis toute la misère du monde réunie……Ne sois pas triste. Je comprends quel est ta consternation devant tant de petitesse, toi qui courageusement a délaissé bière Foster, joyeux kangourous et ivrognesques aborigènes pour découvrir cette vieille Europe, berceau de tes origines. Tu est loin  de ta famille, de ton pays et en plus de fieffés sadiques s’esbaudissent en torturant ta si mélodieuse langue.

Un peu de compassion mes bons concitoyens. Certes sommes-nous un brin aigri d’être linguistiquement relégués en bas de tableau mais un peu d’honneur je vous prie! Arrètons de maryriser nos cousins Anglo-Saxons!

C’est en me rendant dans le nord des Pays-Bas dans un trou perdu, un petit village Néerlandais que je me rendis-compte de la pauvreté linguistique qui nous collait au palais. Non seulement toutes leurs émissions télévisuelles étaient en version originale sous titrées (même le plus bête des jeux et la météo) mais de plus je me retrouvas face à des « Néerlandais ruraux » parlant tous l’Anglais, l’Allemand et pour beaucoup le Français. Voilà qui me rendis un brin septique sur la capacité de nos concitoyens et de moi-même à apprendre une autre langue que la leur. Mais il est vrai que la moitié de nos enfants ne savent pas lire ou écrire le Français en rentrant en sixième alors de là à s’évertuer de leur faire apprendre une autre langue cela relève de la pure science-fiction.

Mais bon à l’heure des puissances émergentes sinisantes et indiennes je me dis qu’il est temps de penser à améliorer mon Anglais pour continuer à pouvoir, même avec difficulté parfois, échanger avec mes prochains…..

Amis linguistes

Good evening and see you soon

Saint-Sulpice

 



Marché noir

 Marché noir

Et si la France en venait à ressembler à cela:

 

- Eh tu veux du poivron , du rouge du bon….

-T’en a combien?

- 1 bon kilo, du Français, bonne qualité mon ami.

- Combien?

- 27 euro le kilo……tu prends?

- Ok contre 1 litre de super95

- Tu veux rire! Ton litre il fait à peine 25 euro, j’y perds….

- Je te rajoute 10 steaks hachés, du Charolais, du bon…..

- Que nenni mon ami, tes steacks aujourd’hui cela vaut que dalle! tu le sais bien. T’as pas des poireaux plutôt?

- 1 seul mais ça vaut bien 10 euro le poireau maintenant…

- Bon tope là pour 1/2 litre de super plus 1 poireau contre mon kilo de poivrons.

- Ok mais…..

- Attention….prends un air détaché….ils arrivent

- Merde! Je savais que je faisais une connerie à tenter de refourger mon essence!

- tu veux rire je suis marron avec mes poivrons….

- Messieurs bonjour! C’est la BMN ( brigade du marché noir), alors on traficote!!!!!!

- Ben juste un peu, pour vivre monsieur

- Papiers allez fissa…

- Bien Monsieur l’agent

- Ah c’est du propre! alors on est fonctionnaire au ministère de la justice et on fait du marché noir!

- Ben…juste pour survivre monsieur, ma famille à faim!

- T’es pas prêt de la revoir ta famille, vendre des poivrons, produit d’état, sur la place publique et ce en toute illégalité……

- Je vous en prie, monsieur, au prix des légumes aujourd’hui

- Je ne veux pas le savoir, c’est 20 ans mon ami!!! Avec la réduction de peine pour bonne conduite tu verras peut-être le jour dans 9 ans!

- Pour des poivrons?

- Pour des légumes, produit d état, réservés à la nomenklatura et cela tu le savais. Brigadier embarquez-le….quand à l’autre c’est juste de l’essence, relâchez le…….

Poivron Rouge

et si cela un jour se produisait…….

 

PS: Aujourd’hui le kilo de poivron rouge avoisine les 7 à 8 euro en supermarché quand le litre d’essence plafonne à 1,50 euro……à méditer

 

Bien à vous

Saint-Sulpice 

 

 

 



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