Charles Marville 8 août
Rue de la Montagne Sainte-Geneviève – 1865~1868 - Crédit photo: © Charles Marville
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La Montagne Sainte-Geneviève, Rue Traversière - 1865~1868 - Crédit photo: © Charles Marville
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Statue de la Liberté (Bartholdi) lors de l’exposition universelle de 1878 - Crédit photo: © Charles Marville
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Ruines de l’ancien Hôtel de Ville de Paris après l’incendie de 1871 - Crédit photo: © Charles Marville
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Vespasienne à deux places - non daté - Crédit photo: © Charles Marville
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Rue Saint-Victor - 1865~1869 - Crédit photo: © Charles Marville & Robert Koch Gallery
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Rue Saint-Victor - 1865~1869 - Crédit photo: © Charles Marville & Robert Koch Gallery
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Carrefour de rue de la Montagne Sainte-Geneviève, de la rue de l’école Polytechnique et de la rue Descartes - 1865~1869 - Crédit photo: © Charles Marville & Robert Koch Gallery
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Rue de la Harpe (Partie Nord) - 1865~1869 - Crédit photo: © Charles Marville & Robert Koch Gallery
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Rue du Plâtre (Rue Domat) - 1865~1869 - Crédit photo: © Charles Marville & Robert Koch Gallery
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Biographie de Charles Marville
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Charles Marville (18 juillet 1816 – ca 1879) est un photographe français du XIXe siècle, principalement connu pour ses photos de Paris.
Charles Marville débute comme peintre-graveur. On trouve quelques-uns de ses dessins dans La Seine et ses bords de Charles Nodier (1836) et dans Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre (édition de 1838).
Il publie ses premières photographies d’architecture chez Blanquart-Évrard à partir de 1851. En 1853, il illustre l’album Sur les bords du Rhin puis les séries Architecture et sculpture de l’Art religieux (1853-1854). Il se signale comme « Photographe du musée impérial du Louvre ». Il collabore également aux grands chantiers de restauration de cet époque, menés par les architectes Viollet-le-Duc, Abadie ou le sculpteur Millet. Il prend ainsi en photos la Sainte-Chapelle, Notre-Dame ou d’autres cathédrales de France.
En 1862, il est « Photographe de la Ville de Paris ». Il photographie alors le nouveau mobilier urbain et les nouveaux aménagements de la ville comme le bois de Boulogne. Il publie en 1865 l’Album du Vieux-Paris, commande du service des Travaux historiques qui vient d’être créé. Cet album rassemble des vues des vieilles rues de Paris avant leur destruction lors des transformations de Paris sous le Second Empire. Il photographie ainsi le percement de l’avenue de l’Opéra à la fin des années 1870.
On ne connaît pas précisément la date de sa mort, supposée en 1879, année où son atelier est racheté par le photographe Armand Guérinet.
La Bibliothèque historique de la Ville de Paris conservent les négatifs des photos de l’Album du Vieux Paris.
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Bien à vous,
Saint-Sulpice
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En 1860 Haussmann créait la « commission historique de paris ». C’est elle qui chargea Charles Marville de photographier, en 1865, les rues appelées à disparaître, puis, en 1877, les avenues nouvelles. Napoléon III accueillit cette initiative avec enthousiasme. « Ceci permettra de suivre à travers les siècles les transformations de la ville qui, grâce à votre infatigable activité, est aujourd’hui la plus splendide et la plus salubre des capitales de l’Europe, » écrira-t-il à son préfet. Les photos de Marville qui figent l’avant et l’après Haussmann sont non seulement d’une grande beauté, mais aussi d’une importance capitale: elles racontent la plus grande mutation qu’une ville ait jamais connue.
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- Charles Marville, Paris photographié au temps d’Haussmann par Patrice de Moncan et Clémence Maillard aux éditions du Mécène – 175 pages - 45€
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