Jean Gaumy – Partie 3

Jean Gaumy - Partie 3 dans Photographie: Grands Photographes PAR180267

Semaine Sainte – Zamora – Mexique – 1982 – Crédit photo: © Jean Gaumy/Magnum Photos

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Crédit photo: © Jean Gaumy/Magnum Photos

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Bucarest – Roumanie – 1991 – Crédit photo: © Jean Gaumy/Magnum Photos

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Crédit photo: © Jean Gaumy/Magnum Photos

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Crédit photo: © Jean Gaumy/Magnum Photos

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Crédit photo: © Jean Gaumy/Magnum Photos

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Crédit photo: © Jean Gaumy/Magnum Photos

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Crédit photo: © Jean Gaumy/Magnum Photos

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Crédit photo: © Jean Gaumy/Magnum Photos

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Barreiro, zone industrielle au sud de Lisbonne - 1975 – Crédit photo: © Jean Gaumy

 

 

Biographie de Jean Gaumy

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Jean Gaumy (Royan (Pontaillac), 1948) est un photographe français, membre de l’agence Magnum Photos. Il vit en Normandie, à Fécamp (Seine-Maritime). Originaire du sud-ouest de la France, Jean Gaumy collabore comme rédacteur et photographe dans un quotidien régional, de 1969 à 1972, tandis qu’il termine à Rouen ses études universitaires de lettres. Il dépose ses premières photographies en 1972 à l’agence Viva, puis rentre en 1973 à l’agence Gamma avant de rejoindre, en 1977, l’agence Magnum. En 1975-1976, il obtient l’autorisation exceptionnelle à cette époque de photographier longuement les différents services d’un hôpital français. L’année suivante, il est le premier photo-journaliste à être admis dans les prisons françaises. Il réalise de nombreux reportages en Europe, Afrique, Amérique centrale et Moyen-Orient, notamment en Iran où il se rend fréquemment de 1986 à 1994. Il en rapporte une image qui fait le tour du monde : des femmes iraniennes s’entraînant au tir au revolver pendant la guerre Iran-Irak. Son intérêt pour les milieux ruraux et maritimes l’amène souvent à photographier le monde agricole, les métiers de la marine et de la pêche, dont les chalutiers de haute mer sur lesquels il embarque régulièrement. En 2001, il publie Le Livre des tempêtes à bord de l’Abeille Flandre ainsi que Pleine mer et remporte le prix Nadar pour le « meilleur livre de l’année ». Il est également auteur-réalisateur de films documentaires : La Boucane (1985), Jean-Jacques (Chronique villageoise) (1987), Marcel, prêtre (1994) et Sous-Marin (2006). Ce dernier réalisé à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque au cours d’une plongée de quatre mois dans le cadre d’une mission militaire classée secret défense, est une première mondiale.

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Bibliographie

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  • L’Hôpital, Contrejour, Paris, 1976.

        Dans les coulisses d’une clinique : un regard impitoyable sur l’hôpital.

  • Les Incarcérés, (avec L’Utopie pénitentiaire, de Yann Lardeau), Éditions de l’Étoile, Paris, 1983.

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Jean Gaumy est photographe à l’agence Magnum depuis 1977. Pendant trois ans, il a photographié la vie ordinaire dans quelques prisons françaises ordinaires : Saint-Martin de Ré, Caen, Rouen, Melun.

  • Le Pont de Normandie, (textes de Bertrand Deroubaix, préf. Didier Decoin), le Cherche-midi éditions, Paris, 1994.

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Ce livre de photos étonnantes retrace, dans sa chronologie, l’histoire de la construction du plus grand et du plus beau pont à haubans du monde, le pont de Normandie.

  • Le livre des tempêtes, À bord de l’Abeille Flandre, (texte d’Hervé Hamon), Éditions du Seuil, Paris, 2001. Prix Nadar 2001. 24€

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        L’Abeille Flandre et son homologue l’Abeille Languedoc sont deux remorqueurs d’assistance et de sauvetage affrétés par l’État français, l’un à Brest pour défendre Ouessant et son célèbre « Rail » – l’autoroute maritime, la plus passante et la plus dangereuse du monde -, l’autre à Cherbourg où les courants et les brumes ne sont pas moins exceptionnels.

Durant deux hivers, Jean Gaumy, photographe membre de l’agence Magnum, et Hervé Hamon, écrivain (familier du bord, auteur de L’Abeille d’Ouessant), ont partagé la plupart des opérations marquantes de la Flandre, notamment le remorquage, afin qu’elle ne s’écrase pas sur la côte, de la poupe du pétrolier Erika.

  • Pleine mer, La Martinière, Paris, 2001.

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1984-1998 – Lors de nombreux embarquements à bord des chalutiers de haute mer, Jean Gaumy, photographe de l’agence Magnum, a partagé durant. quatorze années le quotidien des marins-pêcheurs. Des extraits de ses carnets et plus de 120 photographies racontent cette période.

  • Jours de fret, (en collaboration avec Harry Gruyaert), éditions Textuel, Paris, 2002. Grand Prix UJJEF (Communication et Entreprise) 2002.

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Jours de fret mêle les photos de Jean Gaumy et de Harry Gruyaert de l’agence Magnum aux mots captés sur le terrain. Lever de rideau sur le transport de marchandises, en 160 photos et une vingtaine de témoignages.

Filmographie

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  • La Boucane, documentaire couleur, 37 ‘. Format 16 mm. 1985. Nominé pour le César du meilleur court-métrage documentaire en 1986. Prix du Premier Film au Festival du film ethnologique (Paris, 1984). Première diffusion sur Canal+.
  • Jean-Jacques, chronique villageoise, documentaire couleur, 52′. Format 16 mm. 1987. Prix du Film document du Festival de Belfort en 1987. Sélection au Festival du Réel (Paris, 1988). Sélection au Festival Margaret Mead (New York, 1988). Première diffusion sur Arte.
  • Marcel, prêtre, documentaire couleur, 42′. Format super 16 mm. 1994. Sélection au Festival du Réel (Paris, 1995). Première diffusion sur Arte.
  • Sous-Marin, documentaire couleur, 5 épisodes de 26′. Vidéo. 2006. Première diffusion sur Arte. La vie à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque en plongée durant 4 mois lors d’une mission secret-défense vers le cercle Arctique

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Jean Gaumy – Partie 1.

- Jean Gaumy – Partie 2.

 

 



Timothy Arzt

Timothy Arzt dans Artistes: Peintres & sculpteurs, etc... ARZT_RiverAtDusk

River at Dusk - 2000 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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Portrait of a Tree - 2004 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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Summer Pond - 1996 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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Autumn Lake - 1997 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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Autumn Lake - 1997 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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Underpass - 1984 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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Summer Field - 1998 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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Dusk to Dawn - 2000 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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The Pond at Hillstead  - 2002 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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Summer Pond - 2001 – Crédit Peinture:  © Timothy Artz

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Pour en savoir plus sur ce Peintre: Timothy Arzt.

Bien à vous,

Saint-Sulpice



A la Vie – Mairie du 12ème – Paris – 4 Juin au 23 juin 2010

A la Vie - Mairie du 12ème - Paris - 4 Juin au 23 juin 2010 dans EXPOSITIONS

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Cette exposition est consacrée au parcours d’enfants et d’adolescents rescapés du camp de Buchenwald, recueillis par la France et confiés à l’Œuvre de secours aux enfants (OSE) à la Libération.

Lorsque les soldats américains pénètrent dans le camp de Buchenwald, le 11 avril 1945, ils sont stupéfaits de découvrir un millier d’enfants et adolescents parmi les détenus survivants.

Le gouvernement français, dirigé par le Général de Gaulle, propose d’en accueillir 537. 426 d’entre eux furent confiés à l’OSE, qui les prit en charge, d’abord au préventorium d’Ecouis, puis dans ses diverses maisons d’enfants, afin de leur permettre de revenir à la vie. Parmi ces jeunes, on compte Elie Wiesel, écrivain et prix Nobel de la paix, ou encore Israël Meir Lau, ancien Grand Rabbin d’Israël.

Une partie des enfants de Buchenwald choisit de s’établir en France, leur nouvelle patrie d’adoption, tandis que d’autres émigrent en Palestine et aux Etats-Unis. Aucun d’entre eux n’oubliera cependant cette période qui fut pour eux un véritable retour à la vie. De même, la reconnaissance et la gratitude qu’ils ressentent à l’égard de la France et de l’OSE ne se sont jamais démenties tout au long de leur vie.

L’exposition « A la vie !» retrace, en une centaine de documents et photographies, quelques-uns de ces destins d’enfants, tout à la fois singuliers et emblématiques, depuis leurs vies d’avant jusqu’à leur reconstruction après la guerre.
Les « enfants de Buchenwald », comme ils se nomment eux-mêmes, ne se sont jamais quittés et forment jusqu’à aujourd’hui une véritable famille. L’exposition « A la vie ! » en est l’illustration.

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Présentation de l’exposition par madame Katy Hazan, historienne de l’OSE, le 8 Juin à 17h00.Vernissage le 8 Juin à 19h00.

Bonne exposition,

Saint-Sulpice

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- Mairie du 12ème – 130, Avenue Daumesnil – 75012 Paris  – Salon des Outre-Mers – Tél: 01.44.68.12.12 - Du 4 Juin au 23 juin 2010 - Lundi au Vendredi de 8h30 à 17h00, Jeudi de 8h30 à 19h30 et le Samedi de 9h00 à 12h30 – Tarif: Entrée libre.

 



Shiro Kasamatsu

Shiro Kasamatsu  dans Artistes: Peintres & sculpteurs, etc... PineTreeKinokunizaka

 Pine-Tree in Raining Season, Kinokunizaka, Tokyo – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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Rainy Evening at Shinobazu Pond, Tokyo  - Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Shirahone Spa, Shinshu  - Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Spring Night at Ginza  - Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Misty Evening at Shinobazu Pond – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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Matsumoto Castle, Shinshu  - Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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  Evening Glow at Suwa Shrine, Nippori – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Blooming Cherry at Toshigu Shrine, Ueno – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Big Lantern at Asakusa Temple, Tokyo – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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Biographie de Shiro Kasamatsu

 

Né dans le quartier d’Asakusa à Tokyo, Shiro Kasamatsu (1898-1992) commence ses études artistiques vers l’age de 13 ans. En 1911, il devient un élève de Kiyokata Kaburagi un peintre célèbre, maitre de Bijin-ga (estampes représentant de  » belles femmes « ) qui sera aussi le professeur d’Hasui Kawase. Avec son maître, Il étudie la peinture japonaise traditionnelle (Nihon-ga) mais, contrairement à lui, il travaille surtout le paysage. C’est Kiyokata qui lui choisit son nom d’artiste  » Shiro « . En fait, le prénom de naissance que porte Kasamatsu est également Shiro mais il s’écrit avec des caractères différents. Il s’agit donc d’une orthographe alternative pour la même prononciation.

 Les peintures du jeune Shiro sont présentées dans plusieurs expositions prestigieuses dont l’exposition de l’Académie Impériale. C’est dans l’une de ces expositions que l’éditeur Shozaburo Watanabe les remarque. Celui-ci lui propose en 1919 de dessiner des estampes pour lui. Sans doute Kiyokata favorise-t-il la rencontre avec Watanabe comme il avait fait pour Hasui Kawase et Ito Shinsui, un autre grand dessinateur du Shin-Hanga. Sa première estampe  » Jour de vent au début de l’été  » est publiée la même année (1919). Entre 1919 et 1923, Shiro dessine plusieurs estampes de paysage pour Watanabe mais tous les blocs de bois gravés pendant cette période brûlent dans l’incendie qui suit le tremblement de terre de 1923 qui détruit 70% de la ville de Tokyo. Ces estampes sont donc très rares et très chères.

La collaboration entre Shiro et Watanabe durera en fait de 1919 jusqu’aux années 40. Pendant cette période, Shiro dessine au total 50 estampes pour Watanabe. Ses paysages décrivant des vues romantiques traditionnelles du Japon sont très appréciés par les collectionneurs étrangers. Comme Hasui Kawase, Shiro Kasamatsu démontre sa virtuosité dans les scènes de pluie et de neige ainsi que dans les scènes nocturnes.

En 1939, Shiro dessine la série des huit vues de Tokyo mais seulement 4 estampes en sont tirées car sa collaboration avec Watanabe est proche de la fin. En effet, Watanabe ne donne pas à son artiste l’autonomie dans la création dont il a besoin. Par ailleurs, Shiro est de plus en plus attiré par l’indépendance dont les dessinateurs du mouvement Sosaku-hanga  » gravures créatives « , qui gravent, impriment et publient eux-même leurs estampes, bénéficient.

Après la deuxième guerre, il cesse donc de travailler avec Watanabe mais il s’écoule presque 10 ans avant qu’il ne commence à produire ses propres estampes. Dans l’intervalle, il collabore avec la maison d’édition Unsodo appartenant à la famille Yamada de Kyoto pour laquelle il va dessiner une centaine d’estampes du début des années 50 jusqu’en 1960. Elles représentent des oiseaux et des animaux, des Bijin-ga, des paysages et des  » vues célèbres « .
La plupart des estampes publiées par Unsodo sont très belles et soutiennent la comparaison avec celles réalisées avec Watanabe.
Quand Shiro quitte Unsodo vers 1960, les blocs de bois restent en possession de l’éditeur mais la date d’édition gravée dans la marge de gauche est grattée. Aussi les estampes qui possèdent une date dans la marge de gauche sont dites « Premières impressions » et toutes les éditions réalisées après le départ de Shiro, donc sans mention de la date, sont dites  » Impressions tardives « . La présence ou l’absence de date dans la marge donne donc un indice important pour dater l’estampe : soit entre 1950 et 1960, soit après 1960.

(NB : La date imprimée sur une estampe japonaise est soit celle de la réalisation du dessin, soit celle de la gravure des bois.)

A partir de 1955, Shiro est prêt à tester l’autonomie complète. Il commence à graver et à imprimer ses propres dessins en un nombre limité d’exemplaires numérotés. Il signe ses estampes en lettres romanes. La signature est le plus souvent sur le dessin (et plus dans la marge). Les sujets sont des paysages et beaucoup de kacho-e (images d’oiseaux et de fleurs)
Il crée à peu près 80 estampes gravées et imprimées par ses soins entre 1955 et 1965. Son style se rattache alors au mouvement Sosaku-Hanga ( » gravures créatives « ), un style moins raffiné, plus géométrisant et plus occidental. Mais avec parfois des fulgurances.

 .

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

 

 

A lire:

 

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” Vivre uniquement le moment présent, se livrer tout entier à la contemplation de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier et de la feuille d’érable… ne pas se laisser abattre par la pauvreté… mais dériver comme une calebasse sur la rivière, c’est ce qui s’appelle ukiyo. ” À cette définition du terme ukiyo, par l’écrivain Asai Ryôi (1612-1691), il a suffi d’ajouter le mot image, ” e ” en japonais, pour désigner un nouvel art qui bouleversa la conception de l’espace et du modelé, celui de l’estampe japonaise. C’est cet art apparu durant l’époque d’Edo (1603.1868) que le présent ouvrage révèle en puisant dans le fonds prodigieux de la Bibliothèque nationale de France. Issues de la nouvelle culture civile et populaire qui s’est développée autour de la ville d’Edo, capitale shogunale et ancienne Tôkyô, les estampes des XVIIIe et XIXe siècles illustrent avec une grande expressivité un large éventail de thèmes liés à l’écoulement de la vie terrestre éphémère : le théâtre et le sumo, la beauté féminine, la parodie, la faune, la flore, le paysage… Au fil de ces thèmes les Œuvres des grands maîtres, de Harunobu à Hiroshige, en passant par Utamaro et Hokusai, sont ici reproduites et commentées. Leur modernisme, l’audace de leurs compositions et de leurs formats étonnent À travers leur style d’un raffinement extrême, c’est la vision hédoniste d’une société qui s’exprime, son mode de vie, ses aspirations et jusqu’à ses fantasmes les plus intimes dans les estampes érotiques ou ” images de printemps “.

- Estampes Japonaises, Images d’un monde éphémère par Gisèle Lambert & Jocelyn Bouquillard aux éditions Bibliothèque Nationale de France – 279 pages – 19€

 

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La cloche du soir à Dôjôji, la vague au large de Tanagawa, pruniers dans la nuit sans lune, promenade parmi les iris, pêcheuses d’abalones, prélude au désir, la belle Kisegawa chez Matsubaya…, l’art de l’ukiyo-e – image du ” monde flottant ” – qui s’épanouit dans le Japon des XVIIIe et XIXe siècles, reflète le style de vie et la culture de la nouvelle bourgeoisie aisée des cités urbaines, à l’ère d’Edo (Tokyo), la capitale shogunale. Théâtre kabuki et acteurs, maisons vertes et courtisanes, maisons de thé et hôtesses, érotisme, paysages, faune, flore et natures mortes inspirent les artistes et les poètes. Les premières estampes monochromes apparaissent dès la fin du XVIIe siècle et cet art connaît son apogée au XVIIIe siècle avec les estampes polychromes ou ” images de brocart ” aux couleurs subtiles, aux fonds micacés, moirés, animés de poudre d’or et d’argent, aux formats audacieux. Une esthétique du plaisir qui engendre un art d’un raffinement extrême, que l’on découvre ici à travers une centaine d’œuvres des plus grands maîtres parmi lesquels Harunobu, Hiroshige, Hokusai, Sharaku, Toyokuni, Utamaro…

- Estampes Japonaises, Mémoires et merveilles de la Bibliothèque nationale de France par Gisèle Lambert aux éditions Bibliothèque Nationale de France - 175 pages – 18

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Ce livre est consacré à l’histoire de l’ukiyo-e: sa naissance, son évolution et ses chefs-d’œuvre. Les “images du Monde flottant” (ukiyo-e) sont l’expression esthétique d’une civilisation. L’imaginaire des estampes japonaises décrit avec raffinement et sincérité l’émergence d’une culture urbaine, essentiellement celle de la capitale, Edo – l’actuelle Tokyo -, dont les habitants recouraient aux plaisirs mondains afin d’échapper à la tristesse de la vie quotidienne. Après les artistes des premiers temps de l’ukiyo (Iwasa, Moronubul Andô…), cet ouvrage s’attache à étudier les œuvres d’Utamaro, Hokusai et Hiroshige. Ils sont en effet les artistes majeurs de ce genre graphique qui a marqué l’histoire de l’art du Japon du XVIIe au XIXe siècle.

- Ukiyo-e ou l’estampe japonaise par Francesco Morena aux éditions Citadelles et Mazenod – 239 pages - 52€

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La paix qui régna au japon à l’époque d’Edo engendra de profondes transformations économiques, sociales et culturelles. L’éducation prit une place primordiale, de même que le jeu, dans le développement harmonieux des enfants. Une nouvelle culture vit alors le jour, d’une diversité sans égale sur le plan littéraire et artistique. L’estampe japonaise qui naquit à cette époque et atteignit, dans les décennies qui suivirent, une virtuosité technique inégalée en dehors de l’archipel, retrace fort bien la vie quotidienne des enfants, de la naissance à l’âge adulte. Ludique, pédagogique, toujours attrayante, elle ne cessa d’enchanter le peuple d’Edo avant de conquérir l’Occident. Miroir de la vie quotidienne, elle enchanta petits et grands. Cet art de vivre aujourd’hui révolu, où les enfants occupaient pour la première fois une place de choix, revit sous nos yeux grâce aux estampes kodomo-e, terme désignant l’ensemble des images consacrées et destinées aux enfants. On y trouve aussi bien des représentations de mères avec leur progéniture que des enfants en train de jouer, de se disputer, d’étudier. Plus encore, l’une des étonnantes particularités de ce livre est de présenter des estampes destinées à servir de jouets sous forme de maquettes, de découpages, de jeux de société, etc. Autant d’occasions, pour le lecteur, quel que soit son âge, de faire revivre ces images du passé en jouant avec elles. Par là, c’est à un véritable bouleversement de nos habitudes de lecture que nous invite Brigitte Koyama-Richard, qui transforme le livre en objet ludique.

- Kodomo-e, l’estampe japonaise et l’univers des enfants par Brigitte Koyama-Richard aux éditions Hermann – 115 pages – 25€



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