Shiro Kasamatsu

Shiro Kasamatsu  dans Artistes: Peintres & sculpteurs, etc... PineTreeKinokunizaka

 Pine-Tree in Raining Season, Kinokunizaka, Tokyo – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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Rainy Evening at Shinobazu Pond, Tokyo  - Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Shirahone Spa, Shinshu  - Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Spring Night at Ginza  - Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Misty Evening at Shinobazu Pond – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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Matsumoto Castle, Shinshu  - Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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  Evening Glow at Suwa Shrine, Nippori – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Blooming Cherry at Toshigu Shrine, Ueno – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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 Big Lantern at Asakusa Temple, Tokyo – Crédit Estampe: © Shiro Kasamatsu~F&R, Fine Arts, Inc

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Biographie de Shiro Kasamatsu

 

Né dans le quartier d’Asakusa à Tokyo, Shiro Kasamatsu (1898-1992) commence ses études artistiques vers l’age de 13 ans. En 1911, il devient un élève de Kiyokata Kaburagi un peintre célèbre, maitre de Bijin-ga (estampes représentant de  » belles femmes « ) qui sera aussi le professeur d’Hasui Kawase. Avec son maître, Il étudie la peinture japonaise traditionnelle (Nihon-ga) mais, contrairement à lui, il travaille surtout le paysage. C’est Kiyokata qui lui choisit son nom d’artiste  » Shiro « . En fait, le prénom de naissance que porte Kasamatsu est également Shiro mais il s’écrit avec des caractères différents. Il s’agit donc d’une orthographe alternative pour la même prononciation.

 Les peintures du jeune Shiro sont présentées dans plusieurs expositions prestigieuses dont l’exposition de l’Académie Impériale. C’est dans l’une de ces expositions que l’éditeur Shozaburo Watanabe les remarque. Celui-ci lui propose en 1919 de dessiner des estampes pour lui. Sans doute Kiyokata favorise-t-il la rencontre avec Watanabe comme il avait fait pour Hasui Kawase et Ito Shinsui, un autre grand dessinateur du Shin-Hanga. Sa première estampe  » Jour de vent au début de l’été  » est publiée la même année (1919). Entre 1919 et 1923, Shiro dessine plusieurs estampes de paysage pour Watanabe mais tous les blocs de bois gravés pendant cette période brûlent dans l’incendie qui suit le tremblement de terre de 1923 qui détruit 70% de la ville de Tokyo. Ces estampes sont donc très rares et très chères.

La collaboration entre Shiro et Watanabe durera en fait de 1919 jusqu’aux années 40. Pendant cette période, Shiro dessine au total 50 estampes pour Watanabe. Ses paysages décrivant des vues romantiques traditionnelles du Japon sont très appréciés par les collectionneurs étrangers. Comme Hasui Kawase, Shiro Kasamatsu démontre sa virtuosité dans les scènes de pluie et de neige ainsi que dans les scènes nocturnes.

En 1939, Shiro dessine la série des huit vues de Tokyo mais seulement 4 estampes en sont tirées car sa collaboration avec Watanabe est proche de la fin. En effet, Watanabe ne donne pas à son artiste l’autonomie dans la création dont il a besoin. Par ailleurs, Shiro est de plus en plus attiré par l’indépendance dont les dessinateurs du mouvement Sosaku-hanga  » gravures créatives « , qui gravent, impriment et publient eux-même leurs estampes, bénéficient.

Après la deuxième guerre, il cesse donc de travailler avec Watanabe mais il s’écoule presque 10 ans avant qu’il ne commence à produire ses propres estampes. Dans l’intervalle, il collabore avec la maison d’édition Unsodo appartenant à la famille Yamada de Kyoto pour laquelle il va dessiner une centaine d’estampes du début des années 50 jusqu’en 1960. Elles représentent des oiseaux et des animaux, des Bijin-ga, des paysages et des  » vues célèbres « .
La plupart des estampes publiées par Unsodo sont très belles et soutiennent la comparaison avec celles réalisées avec Watanabe.
Quand Shiro quitte Unsodo vers 1960, les blocs de bois restent en possession de l’éditeur mais la date d’édition gravée dans la marge de gauche est grattée. Aussi les estampes qui possèdent une date dans la marge de gauche sont dites « Premières impressions » et toutes les éditions réalisées après le départ de Shiro, donc sans mention de la date, sont dites  » Impressions tardives « . La présence ou l’absence de date dans la marge donne donc un indice important pour dater l’estampe : soit entre 1950 et 1960, soit après 1960.

(NB : La date imprimée sur une estampe japonaise est soit celle de la réalisation du dessin, soit celle de la gravure des bois.)

A partir de 1955, Shiro est prêt à tester l’autonomie complète. Il commence à graver et à imprimer ses propres dessins en un nombre limité d’exemplaires numérotés. Il signe ses estampes en lettres romanes. La signature est le plus souvent sur le dessin (et plus dans la marge). Les sujets sont des paysages et beaucoup de kacho-e (images d’oiseaux et de fleurs)
Il crée à peu près 80 estampes gravées et imprimées par ses soins entre 1955 et 1965. Son style se rattache alors au mouvement Sosaku-Hanga ( » gravures créatives « ), un style moins raffiné, plus géométrisant et plus occidental. Mais avec parfois des fulgurances.

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Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

 

 

A lire:

 

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” Vivre uniquement le moment présent, se livrer tout entier à la contemplation de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier et de la feuille d’érable… ne pas se laisser abattre par la pauvreté… mais dériver comme une calebasse sur la rivière, c’est ce qui s’appelle ukiyo. ” À cette définition du terme ukiyo, par l’écrivain Asai Ryôi (1612-1691), il a suffi d’ajouter le mot image, ” e ” en japonais, pour désigner un nouvel art qui bouleversa la conception de l’espace et du modelé, celui de l’estampe japonaise. C’est cet art apparu durant l’époque d’Edo (1603.1868) que le présent ouvrage révèle en puisant dans le fonds prodigieux de la Bibliothèque nationale de France. Issues de la nouvelle culture civile et populaire qui s’est développée autour de la ville d’Edo, capitale shogunale et ancienne Tôkyô, les estampes des XVIIIe et XIXe siècles illustrent avec une grande expressivité un large éventail de thèmes liés à l’écoulement de la vie terrestre éphémère : le théâtre et le sumo, la beauté féminine, la parodie, la faune, la flore, le paysage… Au fil de ces thèmes les Œuvres des grands maîtres, de Harunobu à Hiroshige, en passant par Utamaro et Hokusai, sont ici reproduites et commentées. Leur modernisme, l’audace de leurs compositions et de leurs formats étonnent À travers leur style d’un raffinement extrême, c’est la vision hédoniste d’une société qui s’exprime, son mode de vie, ses aspirations et jusqu’à ses fantasmes les plus intimes dans les estampes érotiques ou ” images de printemps “.

- Estampes Japonaises, Images d’un monde éphémère par Gisèle Lambert & Jocelyn Bouquillard aux éditions Bibliothèque Nationale de France – 279 pages – 19€

 

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La cloche du soir à Dôjôji, la vague au large de Tanagawa, pruniers dans la nuit sans lune, promenade parmi les iris, pêcheuses d’abalones, prélude au désir, la belle Kisegawa chez Matsubaya…, l’art de l’ukiyo-e – image du ” monde flottant ” – qui s’épanouit dans le Japon des XVIIIe et XIXe siècles, reflète le style de vie et la culture de la nouvelle bourgeoisie aisée des cités urbaines, à l’ère d’Edo (Tokyo), la capitale shogunale. Théâtre kabuki et acteurs, maisons vertes et courtisanes, maisons de thé et hôtesses, érotisme, paysages, faune, flore et natures mortes inspirent les artistes et les poètes. Les premières estampes monochromes apparaissent dès la fin du XVIIe siècle et cet art connaît son apogée au XVIIIe siècle avec les estampes polychromes ou ” images de brocart ” aux couleurs subtiles, aux fonds micacés, moirés, animés de poudre d’or et d’argent, aux formats audacieux. Une esthétique du plaisir qui engendre un art d’un raffinement extrême, que l’on découvre ici à travers une centaine d’œuvres des plus grands maîtres parmi lesquels Harunobu, Hiroshige, Hokusai, Sharaku, Toyokuni, Utamaro…

- Estampes Japonaises, Mémoires et merveilles de la Bibliothèque nationale de France par Gisèle Lambert aux éditions Bibliothèque Nationale de France - 175 pages – 18

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Ce livre est consacré à l’histoire de l’ukiyo-e: sa naissance, son évolution et ses chefs-d’œuvre. Les “images du Monde flottant” (ukiyo-e) sont l’expression esthétique d’une civilisation. L’imaginaire des estampes japonaises décrit avec raffinement et sincérité l’émergence d’une culture urbaine, essentiellement celle de la capitale, Edo – l’actuelle Tokyo -, dont les habitants recouraient aux plaisirs mondains afin d’échapper à la tristesse de la vie quotidienne. Après les artistes des premiers temps de l’ukiyo (Iwasa, Moronubul Andô…), cet ouvrage s’attache à étudier les œuvres d’Utamaro, Hokusai et Hiroshige. Ils sont en effet les artistes majeurs de ce genre graphique qui a marqué l’histoire de l’art du Japon du XVIIe au XIXe siècle.

- Ukiyo-e ou l’estampe japonaise par Francesco Morena aux éditions Citadelles et Mazenod – 239 pages - 52€

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La paix qui régna au japon à l’époque d’Edo engendra de profondes transformations économiques, sociales et culturelles. L’éducation prit une place primordiale, de même que le jeu, dans le développement harmonieux des enfants. Une nouvelle culture vit alors le jour, d’une diversité sans égale sur le plan littéraire et artistique. L’estampe japonaise qui naquit à cette époque et atteignit, dans les décennies qui suivirent, une virtuosité technique inégalée en dehors de l’archipel, retrace fort bien la vie quotidienne des enfants, de la naissance à l’âge adulte. Ludique, pédagogique, toujours attrayante, elle ne cessa d’enchanter le peuple d’Edo avant de conquérir l’Occident. Miroir de la vie quotidienne, elle enchanta petits et grands. Cet art de vivre aujourd’hui révolu, où les enfants occupaient pour la première fois une place de choix, revit sous nos yeux grâce aux estampes kodomo-e, terme désignant l’ensemble des images consacrées et destinées aux enfants. On y trouve aussi bien des représentations de mères avec leur progéniture que des enfants en train de jouer, de se disputer, d’étudier. Plus encore, l’une des étonnantes particularités de ce livre est de présenter des estampes destinées à servir de jouets sous forme de maquettes, de découpages, de jeux de société, etc. Autant d’occasions, pour le lecteur, quel que soit son âge, de faire revivre ces images du passé en jouant avec elles. Par là, c’est à un véritable bouleversement de nos habitudes de lecture que nous invite Brigitte Koyama-Richard, qui transforme le livre en objet ludique.

- Kodomo-e, l’estampe japonaise et l’univers des enfants par Brigitte Koyama-Richard aux éditions Hermann – 115 pages – 25€



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