The City of Ambition – 1910 – Crédit photo: © Alfred Stieglitz
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The City Across the River – 1910 – Crédit photo: © Alfred Stieglitz
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Lower Manhattan – 1910 – Crédit photo: © Alfred Stieglitz
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The Glow of night – 1897 – Crédit photo: © Alfred Stieglitz
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Reflections, night, New-York – 1896/97 – Crédit photo: © Alfred Stieglitz
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Old and New New York – 1910 – Crédit photo: © Alfred Stieglitz
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From the Shelton, looking west – 1931 – Crédit photo: © Alfred Stieglitz
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Evening from the Shelton – 1931 – Crédit photo: © Alfred Stieglitz
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Spring, New-York – 1935 – Crédit photo: © Alfred Stieglitz
Biographie d’Alfred Stieglitz
Alfred Stieglitz (1er janvier 1864 à Hoboken dans le New Jersey, États-Unis – 13 juillet 1946) était un photographe et un monnayeur d’art.
est né à New York durant la guerre civile, de parents d’origine juive allemande, Edward Stieglitz et Hedwig Warner, et premier d’une famille de six enfants. Ses études primaires ont débuté à New York . Il a grandi dans une maison en face de Central Park au 14 est 60e rue dans Manhattan. Déjà dans son jeune âge, il collectionnait les photos qu’il trouvait et les accrochait au mur de sa chambre. En 1882, il partit pour l’Allemagne pour poursuivre ses études lorsque son père vendit son entreprise de confection et ramena sa famille en Europe. C’est là qu’il a passé les plus belles années de sa vie et qu’il a découvert la photographie.
C’est à l’âge de 19 ans, qu’il prend ses premières photos alors qu’il suit ses études d’ingénieur à l’école polytechnique de Berlin. Il en est déjà amateur et décide d’expérimenter de nouvelles techniques et de dépasser les limites standardisées de ce temps. Il va même jusqu’à s’inscrire à des cours de chimie pour parfaire sa connaissance et bien maîtriser tous les aspects de l’appareil et de l’art photographique. Il a aussi beaucoup appris sur la photographie en travaillant dans la chambre noire d’un photographe local. Sachant que l’appareil photographique ne pouvait être utilisé que le jour, il a tenté une expérience dans une cave où la seule lumière venait d’une ampoule électrique activée par une dynamo. Il a effectué une exposition de 24 heures, ce qui lui a donné un négatif parfait. Ce négatif démontrait que la lumière du jour n’était pas toujours nécessaire. Un peu plus tard, Stieglitz fit les premiers clichés réussis d’une journée de pluie, d’une tempête de neige et en pleine nuit.
Dès 1880, il fait partie d’un courant photographique, le pictorialisme, qui prône le côté artistique de la photographie. Au sein de ce mouvement, Stieglitz s’intéresse à la version naturaliste de la photographie en optant pour la photographie des objets réels dans laquelle le photographe exprime son regard de l’objet à travers la photo.
À la fin du XIXe siècle, il retourne à New York où il fait des photos de la ville et de ses immeubles. De son arrivée en Amérique jusqu’en 1893, il va aider à diriger Heliochrome Engraving Company. Il y édite le journal American Amateur Photographer (1893-1896) et Camera Notes (1897-1902). C’est en 1902 qu’il acquiert la renommée internationale lorsqu’il organise, au National Arts Club de New York, une impressionnante exposition de photo où sont venus exposer les photographes du groupe Photo-Secession. Il reprend l’édition journalistique après l’exposition avec le journal Camera Work dans lequel, de 1902 à 1917, il va publier des photos d’artistes ayant participé à l’exposition de 1902.
De 1905 à 1917, il a dirigé une galerie de photographie, le 291, au 291 Fifth Avenue à New York. Ensuite, il géra d’autres galeries, The Intimate Gallery (1925-1929) et An American Place (1929-1946). Il a permis à son pays de connaître les artistes européens (Pablo Picasso, Henri Matisse, Georges Braque, Paul Cézanne) parce qu’il fut le premier à montrer leur peinture au public américain en 1908.
Vers 1917, alors que les moyens qu’il pouvait consacrer à l’art avaient grandement diminués à cause de la guerre, il a commencé une collection de photo de sa future femme, Georgia O’Keeffe. C’est pendant cette période qu’il photographie ses plus belles œuvres, dont les nuages, nommées Équivalents.
En 1923, on lui a demandé s’il voulait donner des œuvres au musée de Fine Arts. C’était une première car aucun musée n’exposait de photographies.
En 1924, il a offert 27 photographies au Metropolitan Museum of Art. Étant le premier à faire ce genre de don, ses clichés sont devenus la référence aux États-Unis. C’est aussi cette année-là qu’il épousa Georgia O’Keeffe. En 1934, il publie America and Alfred Stieglitz, a Collective Portrait, une collection de ses œuvres photographiques.
C’est en 1937, après 20 ans de collaboration avec sa femme O’Keeffe qui fut aussi sa muse, qu’il abandonne la photographie.
Ce photographe aura vécu les deux guerres mondiales et la grande dépression et aura vécu assez longtemps pour voir son pays modifier ses idées et se moderniser. Il s’est éteint à Lake George (New York), le 13 juillet 1946.
Bien à vous,
Saint-Sulpice
Voir aussi:
- Alfred Stieglitz – Partie 1.
Ainsi que:
A lire aussi:
Cet ouvrage offre un panorama sur l’ensemble de la carrière de photographe de Stieglitz en 55 images : des premières photographies de style pictorialiste à la ‘straight photographie’ (ou ‘photographie pure’). L’introduction de Graham Clarke met l’accent sur le style épuré de l’artiste, célèbre pour ses photographies de New York et de ses premiers buildings en construction autant que pour les portraits qu’il fit de sa compagne, Georgia O’Keefe.
- Alfred Stieglitz par Graham Clarke aux éditions Phaidon – 128 pages - 25€