Gabriel Loppé – Partie 2 23 mai
Pont-Neuf, La Samaritaine, la belle Jardinière, la nuit - n.d – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Quai de la Seine, péniche, Pont-Neuf – n.d – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Paris au clair de lune, vue des grands magasins – n.d – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Vue du ciel au dessus de Paris – n.d – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Paris, la nuit – n.d – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Quai du Pont-Neuf , statue Henri IV, La Belle Jardinière - n.d – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Cheminées, nuages, vue de Paris – n.d – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Entre Londres et Liverpool, train roulant à 85 km heure – 1890 – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Vue des quais de la Tamise à Londres – n.d – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Londres, Waterloo Bridge – n.d – Crédit photo: © Gabriel Loppé – Statut domaine public
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Biographie de Gabriel Loppé
Gabriel Loppé fut un photographe de génie ( Né en 1825 ). Certains de ses clichés sont passés à la postérité, comme cette Tour Eiffel en construction frappée par un éclair, présentée au musée d’Orsay. Ses enfants et petits-enfants, qui coururent la montagne dès leur plus jeune âge, lui ont souvent servi de modèles. Leur bonheur envahissant l’image est en quelque sorte la signature de Loppé photographe. Cette biographie de Gabriel Loppé et le catalogue de son oeuvre, réalisés par Marie-Noël Borgeaud, ramèneront dans la lumière un artiste que la montagne a « inventé », tout comme lui-même la réinventait à chaque tableau.
Vraisemblablement influencé par le courant pictorialiste anglais du Linked Ring, Gabriel Loppé est un des premiers photographes avec Alfred Stieglitz à avoir réalisé des vues d’une ville, en l’occurrence Paris, à la lumière de l’éclairage urbain, qui précèdent de quelques années des vues nocturnes de ville prises par Stieglitz. Gabriel Loppé semble avoir été le premier à utiliser la technique instantanée pour prendre quantités de vues de Paris la nuit. Entre 1889 et 1900, il fixe les décors urbains aux lumières crépusculaires et nocturnes des becs de gaz, ou des enseignes lumineuses. La nouvelle Tour Eiffel est alors un sujet de prédilection, illuminée de guirlandes électriques ou saisie par les éclairs d’un orage en 1900. Avec ses nocturnes de ville Loppé expérimente une recherche qui sera au centre des préoccupations de nombreux photographes pictorialistes, comme Stieglitz ou Steichen et 30 ans plus tard de Brassaï.
Il fut aussi un peintre de talent et un alpiniste chevronné. Il s’éteignit en 1913 à l’aube de la grande guerre.
Bien à vous,
Saint-Sulpice
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Contemporain d’Edward Whymper, ami de Leslie Stephen et de James Eccles dont il a épousé la soeur, le peintre Gabriel Loppé a vécu l’âge d’or de l’alpinisme, celui de la conquête des sommets alpins à la fin du XIXe siècle. Envoûté par le monde quasi surnaturel de l’altitude, de la glace et du granit, en alpiniste aguerri, il a emporté son chevalet sur les sommets, là où aucun artiste n’avait imaginé peindre ni dessiner.
Paysagiste de la haute montagne, il se plaît à représenter une nature grandiose : les glaciers torturés, la dentelle minérale des arêtes, les couchers de soleil qui embrasent les cimes et abandonnent la vallée dans les ténèbres, les horizons hérissés d’aiguilles, l’écume des torrents… Peintre figuratif, il nousentraîne toutefois vers le rêve, la poésie.
Ses oeuvres ont conservé une originalité qui impressionne encore le spectateur d’aujourd’hui : toiles gigantesques, panoramas enflammés, cadrages serrés sur des crevasses béantes, transparences glaciales et flamboiements…
Loppé installa sa famille et son atelier à Chamonix. Sa clientèle était notamment celle de riches Anglais fascinés par les Alpes. Londres accueillit plusieurs de ses expositions, mais il exposa également pendant plus d’une décennie au prestigieux Salon officiel à Paris, ainsi qu’au Salon des Artistes français.
Cette biographie de Gabriel Loppé et le catalogue de son oeuvre, réalisés par Marie-Noël Borgeaud, ramèneront dans la lumière un artiste que la montagne a « inventé », tout comme lui-même la réinventait à chaque tableau.
- Gabriel Loppé, Peintre, photographe & alpiniste par Marie-Noël Borgeaud aux éditions Glénat – 39€