Californie d’autrefois en affiche



L’enceinte de Thiers – Paris – Partie 2

 L'enceinte de Thiers - Paris - Partie 2 dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui

Quartier du pont de Flandre, 19e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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 dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui

Parking de véhicules utilitaires, quartier d’Auteuil, 16e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier d’Auteuil, 16e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier des Epinettes, vue de la porte de Clichy, 17e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier de la Chapelle, 18e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier Clignancourt, 18e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier du pont de Flandre, canal de l’Ourcq, 19e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier du pont de Flandre, 19e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier de Charonne, vue de la porte de Montreuil, 20e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

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Quartier de Charonne, 20e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

 

 

Historique de l’enceinte de Thiers

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L’enceinte de Thiers est une enceinte de Paris créée au milieu du XIXe siècle et maintenant disparue. La défense de Paris s’appuyait également sur un système de forts plus ou moins éloignés de la capitale.

Construction de 1841 à 1844, suite à une loi due à Thiers.
Zone enclose 7802 hectares. L’enceinte recouvrait à peu près les boulevards des Maréchaux actuels, avec un glacis s’étendant jusqu’à l’emplacement du boulevard périphérique.
Disparition détruite de 1919 à 1929.

Louis-Philippe, proclamé roi des Français en 1830, était convaincu que la clé de la défense du territoire était d’empêcher Paris de tomber trop facilement aux mains des armées étrangères comme en 1814. Aussi conçut-il le projet de construire autour de la capitale une enceinte de fortifications qui rendraient la ville imprenable.

Un premier projet fut présenté à la Chambre des députés au début de 1833 par le maréchal Soult, président du Conseil et ministre de la Guerre. Il suscita d’emblée une très vive résistance de la part de la gauche, dont les orateurs soupçonnèrent – ou feignirent de soupçonner – de la part du gouvernement des arrière-pensées de politique intérieure : on affirmait que les fortifications étaient en réalité destinées non à défendre la France, mais à menacer les Parisiens au cas où ils viendraient à se révolter contre le pouvoir royal.

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Les fortifications Porte de Versailles

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Détail de la muraille, du fossé et du talus de défense

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Cette enceinte de 33 kilomètres, familièrement désignée par le terme « les fortif’ », était constituée de 94 bastions, 17 portes, 23 barrières, 8 passages de chemins de fer, 5 passages de rivières ou canaux et 8 poternes, dont seuls subsistent de nos jours la poterne des Peupliers par où la Bièvre entrait dans Paris, le bastion numero 1 situé au milieu de l’échangeur de la porte de Bercy, le bastion 45 porte de Clichy, un mur porte de la Villette, une partie de la porte d’Arcueil ainsi que différentes parties de moindre importance.

Les ouvrages étaient desservis et approvisionnés par la rue Militaire, secondée par une ligne de chemin de fer, la Petite Ceinture.

Le déclassement de l’enceinte

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Devenues inutiles, les fortifications furent détruites à partir de 1919. Leurs emplacements font d’abord place à des terrains vagues, souvent désignés par le terme « la Zone », qui seront progressivement réhabilités à partir des années 1930 par la construction de logements sociaux (les HBM) et d’équipements sportifs.

La forme des anciens bastions se retrouve en plusieurs endroits dans la topologie de la voirie sur cet espace.

La Zone n’était pas à proprement dit l’emplacement anciennement occupé par le mur d’enceinte, mais une bande de terre non constructible en avant du mur d’enceinte, de son fossé et de la contrescarpe qui mesurait 250 mètres de long. Désignée comme zone non-aedificandi (zone non constructible), elle fut occupée par des bidonvilles dès la fin du XIXe siècle, avec l’abandon de sa fonction militaire. L’argot « zonard » dérive bien entendu de la Zone.

Le Boulevard périphérique de Paris est construit sur l’emprise de l’enceinte de Thiers, et continue à matérialiser la séparation entre Paris et sa banlieue.

 

A lire aussi:

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Pendant une quarantaine d’années, le déclassement des fortifications et l’aménagement des terrains ainsi libérés sont l’objet de discussions et de projets au conseil municipal de Paris, chez les fonctionnaires de la Seine et dans le milieu de la réforme sociale. L’enceinte apparaît ainsi comme un lieu privilégié pour observer les transformations des représentations et des savoirs sur la ville : du souci hygiéniste, on passe à la volonté de mettre en œuvre les principes de l’urbanisme.

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Les Fortifications de Paris, De l’hygiénisme à l’urbanisme, 1880-1919 – Marie Charvet – Editions Presses Universitaires de rennes, collection Histoire – 314 Pages – Tarif: 20€.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

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- L’enceinte de Thiers – Paris – Partie 1.



August Sander – Partie 2

 August Sander - Partie 2 dans Photographie: Grands Photographes CRI_61772

Bricklayer’s Mate - 1928 - Crédit photo: © August Sander & Moma  ~ Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn

 

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Farmer and Wife - 1912 - Crédit photo: © August Sander & Moma  ~ Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn

 

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 Bohemians - 1925 - Crédit photo: © August Sander & Moma  ~ Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn

 

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The Philosopher - 1913 - Crédit photo: © August Sander & Moma  ~ Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn

 

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 Young girl in Circus Caravan - 1926 - Crédit photo: © August Sander & Moma  ~ Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn

 

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Peasant Woman - 1913 - Crédit photo: © August Sander & Moma  ~ Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn

 

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 Sisters - 1927 - Crédit photo: © August Sander & Moma  ~ Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn

 

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 Peasant Woman - 1914 - Crédit photo: © August Sander & Moma  ~ Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn

 

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The Painter Heinrich Hörle - 1928 - Crédit photo: © August Sander & Moma  ~ Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn

 

 

 

Biographie d’August Sander

August Sander (17 novembre 1876, Herdorf, Rhénanie-Palatinat – 20 avril 1964, Cologne) était un photographe allemand.

Portraitiste scrupuleux de la République de Weimar, August Sander réunit photographie documentaire et pratique artistique, une démarche exemplaire aujourd’hui.
La démarche de ce photographe professionnel qui s’engagea dans une pratique artistique est une référence essentielle pour les artistes photographes des années 70 et 80. Les études sur la réception de son œuvre, inachevée à sa mort, puis reconstituée avec toutes les difficultés que cela comporte, ne font que commencer. Elles s’avèrent essentielles au moment où les pratiques documentaires se multiplient dans et hors le champ artistique, remettant celui-ci en question.

Sander, fils de mineur, travaille, dès la fin de l’école obligatoire, comme garçon de terril dans les installations minières des environs de son lieu de naissance, Herdorf. Il est pour la première fois en contact avec la photographie en assistant un photographe qui travaille pour la société d’exploitation minière . Avec l’aide financière d’un oncle, il peut s’acheter un équipement photo et s’installer un laboratoire.

Une autre étape sur la voie de sa professionnalisation est le service militaire (1897-1899), à Trèves (Allemagne), où, en tant qu’assistant d’un photographe, il peut acquérir d’autres expériences. Avec ses recommandations, il voyage pendant deux ans, et cela le conduit, entre autres, à Berlin, Magdeburg, Halle, Saale, Leipzig et Dresde, (à Dresde, bref suivi d’un enseignement artistique).

En 1901, il devient employé d’un studio de photo à Linz (Autriche) sur le Danube ; l’année suivante, il en devient copropriétaire et, en 1904, entièrement propriétaire. En 1902, il se marie; sa femme, Anna, lui donnera quatre enfants. En 1910, il quitte son affaire de Linz (Autriche) et s’établit à Cologne, où il fonde un nouveau studio. Au cours de la Première Guerre mondiale, il sert dans la Landsturm (formation militaire constituée de réservistes.
Au commencement des années 1920, Sander est en contact avec les artistes progressistes de Cologne et trouve dans ce cercle une forte résonance, entre autres, dans un échange étroit avec les artistes Franz Wilhelm Seiwert et Heinrich Hoerle mais aussi avec Gerd Arntz, Gottfried Brockman, Otto Freundlich, Raoul Hausmann et Stanislaw Kubicki (Berlin), Hans Schmitz, Augustin Tschinkel (Prague/Cologne) et Peter Alma (Amsterdam). En outre, Sander est proche des peintres Jankel Adler, Otto Dix, Heinrich Pilger et Anton Räderscheidt. Il est aussi en contact avec des musiciens, des écrivains, des architectes et des acteurs dont beaucoup font réaliser leur portrait par Sander et se trouvent dans son grand recueil Menschen des 20. Jahrhunderts (Les Hommes du XXe siècle).

En 1927, Sander entreprend un voyage d’environ trois mois en Sardaigne, avec l’auteur Ludwig Mathar; il fait environ 500 photos. La publication d’un livre sur ce voyage échoue.

En 1929, il publie un premier livre Antlitz der Zeit (Le Visage de ce temps), un choix de 60 portraits deMenschen des 20. Jahrhunderts (Les Hommes du XXe siècle).

Le nazisme affecte fortement son travail et sa vie personnelle : son fils Erich, membre du Sozialistischen Arbeiterpartei Deutschlands (SAP), (Parti socialiste ouvrier d’Allemagne), est arrêté en 1934 et condamné à la prison où il mourra en 1944 peut avant la fin de sa peine; en 1936, son livre Antlitz der Zeit est saisi et les exemplaires imprimés détruits.

Pendant la guerre, il déplace son Lebensmittelpunkt (lieu officiel d’habitation pour le rationnement alimentaire) à Kuchhausen dans le Westerwald, où il peut mettre en sécurité la plupart de ses négatifs et de ses photographies avant les bombardements. Son studio est détruit en 1944 par une attaque aérienne.

En 1946, Sander commence une vaste série d’images sur les destructions de la guerre à Cologne.

Sa tombe se trouve au Melaten-Friedhof (de), principal cimetière de Cologne.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- August Sander – Partie 1.

 

A regarder:

 

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A lire:

 

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Sur trois Allemagne, celle de Guillaume II, celle de Weimar, celle de Hitler. Il a été le premier à mettre la photographie au service d’une idéologie. Avec une admirable obstination, ce maître de la sociologie sans paroles a fait le portrait d’un pays convulsif et secret. Il a porté la même lucide attention aux ouvriers et aux banquiers, aux bourgeois et aux soldats. Il avait une seule ambition: dire la vérité sur les hommes.

- August Sander par Susanne Lange aux éditions Actes Sud – 124 pages – 12,80€



Robert d’Alessandro – Partie 2

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Fourteenth St, New York City – 1970 – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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The New York Edison Company – 1972  - Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Cliffside, New Jersey - 1971 – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Long Island City, New York – 1971 – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Sunrise Highway, Long Island, New York – 1972 – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Long Island, New York – 1972   – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Broadway, New York City – 1970 – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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New Orleans, Louisiana – 1971  – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Albuquerque, New Mexico – 1970 – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Me and Paul, Brooklyn, New York – 1970 – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Bedford-Stuyvesant, Brooklyn, New York – 1971 – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Welfare Department, Fourteenth St, New York City – 1971 – Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

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Hank’s Flag, Eastport, New York – 1969 - Crédit photo:  © Robert d’Alessandro

 

 

 

 

Biographie de Robert d’Alessandro

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Né dans le Bronx en 1942, Robert d’Alessandro a grandi avec le plus grand respect des idéaux américains de ses semblables que lui avait instillé son père, ancien immigrant. Il a remarqué qu’après la guerre du Viêt-Nam beaucoup de personnes s’étaient sérieusement demandées si leur drapeau véhiculait encore les idéaux et les valeurs qu’il était sensé représenter. Ses photographies permettaient de figer leurs questionnements et l’évolution d’une Amérique post-Viêt-Namienne.

Ses travaux interrogent sur la valeur que représente le drapeau Américain et l’attachement à cette nation tout en rappelant que l’Amérique est et restera une création collective.

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Bien à vous,

Saint-Sulpice

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Voir aussi:

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- Robert d’Alessandro – Partie 1.



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