Alexandre Rodtchenko

 Alexandre Rodtchenko dans Photographie: Grands Photographes 20070522-112244689246533cfd57c6c

Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

 dans Photographie: Grands Photographes

 Vue d’une Colonnade – Musée de la Révolution, Moscou – 1926~1927 – Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

Rodtchenko

La Femme au Leica – 1934 – Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

rodchenko_SFMO96_1_090302-2

Escalier de secours – 1925 – Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

rodtchenko7-63342

Escaliers - 1930 – Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

rodchenko_2_120502_01

Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

lili-brik-cartel-publicitario-livres-1924

Lily Brik – 1924 - Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

ridchenko_2_120502_02

Manifestation dans la cour du VCHUTEMAS – 1928 – Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

20070522-96611400746533be1e7f43

Ma Mère - 1924 – Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

rodchenko

Crédit Photo: © Alexandre Rodtchenko

 

 

Biographie d’Alexandre Rodtchenko

180px-1920s_Rodchenko_and_Stepanova

Rodtchenko et sa femme, l’artiste Stepanova

 

Alexandre Mikhaïlovitch Rodtchenko (23 novembre 1891, Saint-Pétersbourg – 3 décembre 1956, Moscou) est un artiste russe à la fois peintre, sculpteur, photographe et designer.

Il est l’un des fondateur du constructivisme russe et a beaucoup influencé le design russe et la photographie par ses travaux.

Son père est accessoiriste et décorateur d’un petit théâtre et sa mère blanchisseuse. À la mort de son père, en 1907, sa famille s’installe à Kazan.

Entre 1910 et 1914, il y étudie à l’Ecole des Beaux-Arts, où il rencontre sa future femme Varvara Stepanova. À la fin de ses études, il s’installe à Moscou où il s’inscrit à l’école d’arts appliqués Stroganoff, qu’il quitte rapidement. Il travaille seul et réalise en 1915 ses premières compositions géométriques en noir et blanc, dessinées au compas et à la règle. Par l’intermédiaire de l’architecte Viktor Vesnine, il rencontre Tatline et expose ses œuvres dans l’exposition collective « Magasin » en 1916, aux côtés, notamment, des peintres Lioubov Popova, Alexandra Exter et Ivan Klioune. Il poursuit ses recherches autour de la peinture abstraite et se rapproche des peintres les plus novateurs de l’époque.

En 1917, il dessine pour le Café pittoresque des projets de lampes, l’occasion pour lui d’appliquer ses recherches à des objets du quotidien. Il commence à créer des constructions spatiales et des projets d’architecture (kiosque à journaux, édifices, etc.).

À partir de cette époque, où il fonde avec d’autres le « Syndicat des artistes peintres » dans la fédération la plus avant-gardiste, dite « de gauche », il fera partie de nombreux instituts officiels et enseignera, comme la plupart des artistes d’avant-garde russe, dans les nouvelles d’écoles d’art créées à la Révolution (Prolietkoult, Vkhoutémas puis Vkhoutéïne), jusqu’à leur suppression par le pouvoir politique inquiet des innovations de l’enseignement en 1930.

Il présente en 1919 ses toiles Noir sur Noir pour répondre à la série des Blanc sur Blanc de Malevitch. Il commence à réaliser des collages puis des photo-montages.

En 1921 il participe à plusieurs expositions. Lors de l’une d’elle, intitulée « 5×5=25″, il présente un triptyque comportant chacun une couleur primaire : Couleur rouge pure, Couleur jaune pure, Couleur bleue pure. À la suite de cette manifestation, il signe le manifeste productiviste dans lequel il s’engage à abandonner la peinture de chevalet au profit de la production d’objets usuels. En mars de la même année, le constructivisme naît formellement comme nouveau courant artistique, pour « faire des expériences concrètes dans la vie réelle », avec la création du « Groupe des constructivistes » au sein de l’Inkhoukh, association particulière d’artistes, de critiques et de théoriciens.

Dès 1922, il réalise de nombreuses affiches politiques, affiches de films, affiches et objets publicitaires influencés par le constructivisme. Pour lui, il y a une « absolue nécessité à lier toute création à la production et à l’organisation même de la vie ».

En 1923, il commence à collaborer avec de nombreuses maisons d’édition pour des travaux de mise en page, il réalise aussi les couvertures de la revue futuriste et constructiviste LEF jusqu’en 1925 puis plus tard celles de Novy LEF dirigées par Vladimir Maïakovski. C’est d’ailleurs l’année où débute sa collaboration avec le poète, pour lequel il illustrera son recueil Pro Eto, l’une de ses œuvres les plus connues.

À partir de 1924, il se consacre à la photographie où il poursuit ses expériences picturales, notamment en « découvrant de nouveaux points de vue et de nouveaux angles de cadrage » (communication parue dans la revue Novy LEF en 1927). Il fait également de nombreux portraits.

En 1925, il monte le pavillon soviétique à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris et présente son projet de « club ouvrier ». Il travaille ensuite pour le cinéma et le théâtre en dessinant des meubles, des décors et des costumes.

En 1933, Rodchentko est chargé d’aller photographier la construction du canal de la mer Blanche à la Baltique pour le magazine SSSR na Stroïké (l’URSS en construction) et l’album Belomorstroï. De 1934 à 1939, Rodchentko et Stepanova réalisent des albums photographiques tels que Quinze ans de cinéma soviétique, Aviation soviétique, les Dix Ans de l’Ouzbékistan.

Pendant la seconde guerre mondiale, sa femme et lui quittent Moscou quelques années pour se réfugier dans la région de Perm, en compagnie d’autres artistes. Il travaille à des affiches sur le thème de la grande guerre patriotique.

Après guerre, Rodtchenko continue à publier des albums à la gloire de l’Union soviétique avec sa femme puis sa fille. Il expérimenta la photographie en couleurs. Il meurt à Moscou le 3 décembre 1956.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

A regarder:

 

Image de prévisualisation YouTube

 

Image de prévisualisation YouTube

 

A lire:

 

couvrodtchenko

 

Peintre, graphiste, homme de théâtre et cinéaste, A. M. Rodtchenko est entré dans l’histoire du XXème siècle en tant qu’artiste révolutionnaire dans l’art de la photographie. Il sera également un des initiateurs du design soviétique et du mouvement constructiviste. Le style de Rodtchenko a influencé l’art de vivre au XXème siècle et son design retentit encore au XXIème siècle.

- Rodtchenko, La Révolution dans l’Oeil - Catalogue de l’exposition au MAM de Paris – Editions Parenthèses, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2007 – 45 €

octobre

 

Alexandre Rodtchenko était le principal initiateur de la création du « Groupe d’Octobre » qui rassemblait les meilleurs photographes, poètes et écrivains de l’époque. Leur idée fondamentale est de changer la vision de la photographie et représenter le nouveau monde soviétique avec des plans coupés, des prises de vue verticales ou en plongée…

- Rodtchenko et le Groupe Octobre par Alexandre Lavrov aux Editions Hazan – 2006 - 40€

diaries

Rodchenko est ici présenté non seulement par le biais ses photographies et autres œuvres mais aussi par un large choix de ses notes autobiographiques et de ses lettres. Les différentes périodes de la vie de Rodchenko exposées dans cet ouvrage mettent en évidence l’évolution artistique de l’homme qui s’intéressa et se consacra à la photographie, au graphisme, aux illustrations de livres…

- «Rodtchenko. Experiments for the future : diaries, essays, letters, and other writings» par Alexandre lavrentiev aux éditions The Museum Of Modern Art ( En langue Anglaise)- 2005 – 36€

reconn

 

Cet ouvrage, publié à l’occasion de l’exposition des graphismes et photographies d’Alexandre Rodchenko au musée national Fernand Léger (Biot) en 2000 présente une partie de l’œuvre de Rodchenko. Les commentaires de Brigitte Hedel-Samson et Marisa Vescovo ainsi que la biographie du photographe-graphiste en fin d’ouvrage donnent au lecteur les éléments nécessaires à la compréhension de l’œuvre.

- Reconnaître Alexandre Rodtchenko par les éditions du Musée National Fernand Léger Biot – 2000 – 12€



Joel-Peter Witkin – Partie 5

Joel-Peter Witkin - Partie 5 dans Photographie: Grands Photographes Joel-Peter+Witkin+01 

Mother and Child – 1979 – Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

witkin.purgatory dans Photographie: Grands Photographes

Purgatory – Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

witkinmonkey2sp

Monkey - 1982 - Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

Joel-Peter+Witkin+02

 Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

Joel-Peter+Witkin+04

 Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

Joel+Peter+Watkins

Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

1979-Woman_breast_feeding_an_ael

Woman breast feeding an eel – 1979 – Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

artwork_images_423794977_501736_joel-peter-witkin

Portrait of Isabella Brandt, New Mexico – 1981 – Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

witkin-the-capitulation-of-

The Capitulation of France, New Mexico – 1982 – Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

self-portrait

Self-Portrait (Reminiscent of Portrait as a Vanité), New Mexico – 1994 – Crédit photo: © Joel-Peter Witkin

 

 

Biographie de Joel-Peter Witkin

Joel-Peter Witkin (né le 13 septembre 1939 à Brooklyn, New York) est un photographe américain dont la cote en fait un des photographes contemporains les plus chers au monde.

Witkin vit et travaille à Albuquerque, (Nouveau-Mexique). Il est fasciné par les êtres aux caractéristiques physiques étranges, difformes et singulières qu’il recrute par petites annonces pour créer ses photos.

Ses photos sont des mises en scène soignées des portraits humains mêlés à des objets dans un assemblage baroque, souvent retravaillé (griffures sur le négatif, etc.). Il crée une ambiance qui renforce l’aspect morbide des sujets et la poésie de la prise de vue.

 

 Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Joel-Peter Witkin – Partie 1.

- Joel-Peter Witkin – Partie 2.

- Joel-Peter Witkin – Partie 3.

- Joel-Peter Witkin – Partie 4.

 A regarder:

Image de prévisualisation YouTube

 

Image de prévisualisation YouTube

 

A lire aussi:

9782742773954

 

Apôtre de la “désagréable beauté” et de l’anormalité, sans cesse à la recherche de personnages d’exception, difformes ou monstrueux, Joel-Peter Witkin donne à des images qui pourraient n’être que provocatrices une dimension d’icônes laïques, d’allégories sacrificielles. C’est Soutine ou Bataille qu’il faut citer pour trouver des similitudes dans l’art de sublimer l’horreur. L’oeuvre de Witkin est une danse de mort, somptueusement mise en scène par le plus visionnaire des photographes. Introduction de Eugenia Parry 64 photographies en couleur notices biographique et bibliographique.

- Joel-Peter Witkin par Eugenia Parry aux éditions Actes Sud ( Collection photo poche n°49 ) – 144 pages - 13€



Marc Riboud – Partie 2

Marc Riboud - Partie 2 dans Photographie: Grands Photographes China-11

 Forty Years in China – 11 – Crédit photo: © Marc Riboud

China-12 dans Photographie: Grands Photographes

 Forty Years in China – 12 – Crédit photo: © Marc Riboud

China-13

 Forty Years in China – 13 – Crédit photo: © Marc Riboud

China-14

 Forty Years in China – 14 – Crédit photo: © Marc Riboud

China-15

 Forty Years in China – 15 – Crédit photo: © Marc Riboud

China-16

 Forty Years in China – 16 – Crédit photo: © Marc Riboud

China-17

 Forty Years in China – 17 – Crédit photo: © Marc Riboud

China-18

 Forty Years in China – 18 – Crédit photo: © Marc Riboud

China-19

 Forty Years in China – 19 – Crédit photo: © Marc Riboud

China-20

 Forty Years in China - 20 – Crédit photo: © Marc Riboud

 

 

Biographie de Marc Riboud

Marc Riboud (né le 24 juin 1923 à Saint-Genis-Laval, France) est un photographe français, bien connu pour ses trois reportages menés en Asie: The Three Banners of China, Face of North Vietnam, Visions of China, et son plus récent, In China.

Marc Riboud est le cinquième d’une fratrie de sept enfants et est élevé dans une famille bourgeoise (son père est diplômé de Sciences Po). Sa rencontre avec la photographie commença par l’héritage d’un Vest Pocket Kodak qu’avait son père. En 1937, Marc Riboud, alors âgé de quatorze ans, prit ses premiers clichés à l’Exposition universelle de Paris. Il a aussi photographié les châteaux de la Loire.

Riboud fut élève de l’École Centrale de Lyon de 1945 à 1948. Jusqu’en 1951, Riboud travaille comme ingénieur dans une usine à Villeurbanne puis se lance dans la photographie en indépendant après avoir oublié de rentrer d’un congé consacré à la visite du Festival de Lyon qu’il voulait photographier. En 1952, il monte à Paris, où, grâce aux relations de son frère Jean, il rencontre Henri Cartier-Bresson et Robert Capa, les créateurs de Magnum Photos. Il entre dans la fameuse agence en 1953, sur l’invitation de Capa, puis passe deux ans à Londres. Sa capacité à capter les instants éphémères de la vie, grâce à des compositions puissantes, était déjà visible, et cette aptitude allait le servir dans les décennies qui suivirent.

De 1955 à 1957, il voyage en Inde puis, en 1957, il est l’un des premiers européens à aller en Chine. Il devient vice-président de Magnum pour l’Europe en 1959. Il suivra les événements de la décolonisation en Algérie et en Afrique noire dans les années 1960. Entre 1968 et 1969, Riboud réalise plusieurs reportages sur le Vietnam du Nord et du Sud.

Plus tard, au cours des années 1980, il voyage dans le monde entier, mais surtout en Asie, en Afrique, aux États-Unis et au Japon.

Les photographies de Riboud sont publiées dans de nombreux magazines comme Life, Géo, National Geographic, Paris-Match ou le magazine d’actualités allemand Stern. Il a remporté deux fois le Overseas Press Club Award (en 1966 pour « The Three Banners of China » et en 1970 pour « Faces of North Vietnam »). Il a reçu le prix Life Time Achievement, en 2002, à New York. Son travail a fait l’objet d’une exposition rétrospective majeure au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et à l’International Center of Photography à New York.

Une des images les plus célèbres de Riboud est celle du « peintre de la Tour Eiffel », prise à Paris en 1953 et publiée dans Life. Elle montre un homme en train de peindre le célèbre monument, perché dans la structure métallique dans une attitude proche de celle d’un danseur, au-dessus de la ville de Paris qui émerge d’une brume photographique. Les personnages solitaires sont fréquents dans l’œuvre de Riboud. À Ankara, un personnage central est silhouetté sur un arrière-plan industriel tandis que, en France, un homme se repose dans un champ. La composition verticale souligne le paysage, les arbres, le ciel, l’eau et tout cela entoure mais n’écrase pas l’élément humain.

Riboud a été témoin des horreurs de la guerre (en photographiant des deux côtés de la guerre du Vietnam) et de l’apparente dégradation des cultures objets de répression (la Chine pendant la révolution culturelle). En contrepoint, il a su capter la grâce de la vie quotidienne dans des lieux lointains inondés de soleil (Fès, Angkor, Acapulco, Niger, Bénarès, Shaanxi) et le lyrisme des jeux d’enfant dans le Paris de tous les jours.

 

Pour en savoir plus sur ce grand photographe: Marc Riboud.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Marc Riboud – Partie 1.

 

A regarder:

 

Image de prévisualisation YouTube

 

Image de prévisualisation YouTube

 

A lire aussi:

 

51WHFZGQN6L._SL500_AA240_

 

 Je ne me lasse pas de guetter la surprise, la note juste, cocasse ou émouvante. La beauté est partout. L’étrange aussi, venu à ma rencontre à Shangaï avec ce petit sac oublié dans le jardin du mandarin Yu. On dirait un lapin égaré.  » M.R.

 Marc Riboud, 50 ans de photographie par Marc Riboud, Annick Cojean, Catherine Chaine. Préface de Robert Delpire aux éditions Flammarion – 175 pages – 50€

411GHJG1PYL._SL500_AA240_

Il se voit plutôt en promeneur qu’en voyageur, mais il a parcouru la terre, de la Chine à ‘l’Arabie, du Viêt-nam au Etats-Unis. Marc Riboud, né en 1923, membre de l’agence Magnum, n’est cependant pas un reporter classique. Rétif à la violence mais happé par la curiosité de voir malgré tout, étranger à la recherche de l’événement, il reste sous le charme du monde. De la Révolution culturelle aux manifs anti-Nixon, inquiet du pouvoir des images,. il attend que la vérité intérieure monte « à la surface des choses ».

Marc Riboud par lui-même aux éditions Actes-Sud – 144 pages – 12.80€

51Vc1LAAaLL._SL500_AA240_

Le musée de la Vie romantique présente environ cent dix photographies de Marc Riboud, dont une majorité de tirages d’époque noir et blanc inédits, notamment des variations inconnues d’images emblématiques (Le Peintre de la tour Eiffel, 1953 ; La Jeune Fille à la fleur, Washington, 1967). A travers la science tout intuitive de l’instantané, Marc Riboud s’est imposé très tôt parmi les meilleurs témoins de l’histoire des soixante dernières années. Une série de portraits participe de son journal intime, tandis que ses ultimes prises de vue en couleurs de Chine et d’Angleterre bouclent son voyage fraternel et engagé, semé d’embûches, tel qu’il l’avait commencé dès les années 1950. Des séquences plus secrètes de cet honnête homme, poète épris d’humanité comme de nature, apaisent une sensibilité toujours à l’écoute, vibrante de tendresse et d’humour. Le catalogue regroupe des textes de Jean Lacouture, ami des premiers jours, et de l’écrivain-voyageur André Velter, une analyse de l’historien de la photographie Michel Frizot et une étude biographique très complète de Daniel Marchesseau.

L’Instinct de l’instant : 50 ans de photographie par lui-même aux éditions Sas Paris Musée – 150 pages - 30€



La Chine de John Thomson

La Chine de John Thomson dans Photographies du monde d'autrefois 239726

Acteurs chinois – 1870 - Crédit photo: © John Thomson – Circa

.

239721 dans Photographies du monde d'autrefois

Archer Chinois – 1870 - Crédit photo: © John Thomson – Circa

.

239722

La lanterne magique – 1870 - Crédit photo: © John Thomson – Circa

.

239725

 Femme chinoise comparant son pied à celui d’un européen – 1870 - Crédit photo: © John Thomson – Circa

.

239729

Colporteurs chinois – 1870  -  Crédit photo: © John Thomson – Circa

.

239730

Employé saisonnier chinois – 1870  - Crédit photo: © John Thomson – Circa

.

20090416antiquedealer

Négociant en antiquités – Pékin – 1871 - Crédit photo: © John Thomson – Beijing Word Art Museum

.

20090416manchuladymakeup

Jeune Manchu se faisant coiffer – Pékin – 1871 - Crédit photo: © John Thomson – Beijing Word Art Museum

.

a-manchu-bride-beijing-1871-2

Une jeune mariée manchu – Pékin – 1871 - Crédit photo: © John Thomson – Beijing Word Art Museum

.

john-thomson

Famille chinoise – Pékin – 1871 - Crédit photo: © John Thomson – Beijing Word Art Museum

.

31343_std

Équipage de Bateau – Rivière Yangtsé – 1871 - Crédit photo: © John Thomson

.

wellcome-peking-peep-show

Manchus en admiration devant la lanterne magique – Pékin – 1869  - Crédit photo: © John Thomson

.

China-1_1382560i

« Sans titre »  - Crédit photo: © John Thomson – Telegraph CO.UK 

.

China-2_1382562i

 Une batelière – 1869-71  - Crédit photo: © John Thomson – Telegraph CO.UK 

.

 China-4_1382563i

  »Sans titre »  - Crédit photo: © John Thomson – Telegraph CO.UK 

.

 China-5_1382564i

   »Sans titre »  - Crédit photo: © John Thomson – Telegraph CO.UK 

.

China-6_1382566i

  »Sans titre »  - Crédit photo: © John Thomson – Telegraph CO.UK 

.

China-7_1382567i

 « Sans titre »  - Crédit photo: © John Thomson – Telegraph CO.UK 

.

.

Biographie de John Thomson

.

250px-Thomson%2C_Honan_Soldiers

 

John Thomson (le 14 juin 1837 – le 7 octobre 1921) était un photographe écossais novateur, géographe et voyageur. Il fut l’un des premiers photographes à voyager en Extrême-Orient. En 1862, John Thomson quitte l’Angleterre pour rejoindre son frère William établi à Singapour comme horloger et photographe. Il ouvre un studio de photographie à Penang, puis à Singapour, où il prend deux assistants chinois qui l’accompagneront dans ses tribulations. Il explore les villages ruraux et les rues des villes, et se plaît à photographier les gens dans leurs activités quotidiennes. De 1864 à 1866, Thomson visite l’Inde et Ceylan pour photographier les décombres d’une région ravagée par un cyclone, avant de se rendre en Thaïlande. En 1867 Thomson s’installe à Hong-Kong où il se marie. Il forme le projet de photographier le peuple chinois. de retour de ses expéditions en 1872, John Thomson photographie avec un talent inouï le petit peuple et la rue Londonienne. Cela consolide sa réputation et il est désormais considéré comme le précurseur du photoreportage. Il est nommé photographe de la famille royale britannique par la Reine Victoria en 1881 et se fait décerner la même année par celle-ci la Royal Warrant. En 1910 il se retire à Edimbourg et meurt d’une crise cardiaque en octobre 1921 à l’âge de 84 ans.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Londres par John Thomson sous l’ère Victorienne – Les métiers de rue.

- Londres par John Thomson sous l’ère Victorienne – Partie 2.

 

A regarder:

 

Image de prévisualisation YouTube

 

A lire:

 

5130MSFZX7L._SL500_AA240_

 

«  Plus nous avancions, plus le pays devenait impraticable, et plus les précipices devenaient larges et profonds.  » Loin des clichés chinois du XIXe, le photographe pionnier John Thomson (1837-1921) explore Taiwan, île encore inconnue en proie aux conflits tribaux, où il rencontre et photographie les Pepohoans. Il nous livre un récit très moderne qui témoigne d’une approche ethnographique sensible. Texte extrait de Voyage en Chine, publié en feuilleton dans Le Tour du Monde en 1872.

- Taïwan par John Thomson aux éditions Magellan & Cie – 77 pages - 6€

 

b29236c622a0ae9abfec6110.L._SL500_AA240_

 

- L’Empire de Chine : premiers voyages premières images, 1868-1872 par John Thomson aux éditions Albin Michel - 38€

9782916722351Dans le n°12 de la Revue du « Monde Chinois », consacrée en grande partie à John Thomson, vous trouverez les gravures de 1875, les magnifiques phototypies de 1873, les plaques négatives originales de 1871, les précieux albumens originaux de la Société de géographie (que Thomson avait offertes à l’anarchiste géographe Elisée Reclus pour sa « Géographie universelle », et qui serviront également à réaliser les gravures du « Tour du Monde » de Charton) et les copieux et précieux textes de John Thomson en marge de ses photos. Emma Thomson 
- John Thomson dans la revue du « Monde Chinois » N°12  » Où va Taïwan » aux éditions Institut Choiseul - 29€ 



1...56789

Photos Passion |
stella-x-hudgens |
laeticia972et77 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Captures d'écrans de la gui...
| harleyquinn
| Snow et rando en montagne