Marion Tivital 30 décembre
Site Industriel 60 – 2008 - Crédit Peinture: © Marion Tivital
Pas de Calais – 2005 – Crédit Peinture: © Marion Tivital
Site Industriel 28 – 2008 - Crédit Peinture: © Marion Tivital
Ecosse 5 - 2008 – Crédit Peinture: © Marion Tivital
Site Industriel 64 – 2008 - Crédit Peinture: © Marion Tivital
Intérieur 5 – Crédit Peinture: © Marion Tivital
Angers - 2007 – Crédit Peinture: © Marion Tivital
Roumanie 2 - 2007 – Crédit Peinture: © Marion Tivital
Site Industriel 66 – 2008 - Crédit Peinture: © Marion Tivital
Montagne - 2008 - Crédit Peinture: © Marion Tivital
Les usines ont une mystérieuse présence. Ce sont des puissances immobiles, épurées et silencieuses qui ont perdu leur fonction usuelle pour devenir ces géants ignorés qui habitent nos paysages. Pour certains, qui les regardent distraitement, ce sont des ustensiles laids, artificiels, égarés par erreur dans la nature. Pourtant à force de cohabitation, ces hangars , à l’insu de l’homme , se sont intégrés dans le paysage. Ils sont parfois parvenus à un équilibre enraciné dans la pénombre, un précaire compromis avec la terre et le ciel.
Cet équilibre entre ces antagonismes nous communique une impression de paix et de tempérance. Cette force qui habite les formes, l’énergie calme , la plastique de leurs structures presqu’abstraites, me fascinent et me donnent envie d’écouter leur langue ténébreuse. Il s’en dégage une beauté, une unité visible et sensible, hors du temps. Leurs masses géometriques brouillent les valeurs qui distinguaient le proche du lointain, à l’endroit où le ciel et la terre se touche. Malgré la discordance des éléments, se crée sous nos yeux qui ne savent pas voir un espace plein, alliant incertitude et géométrie.De ses témoins d’un passé glorieux du monde du travail, se dégage une mélancolie qui me parle d’absence. Ces lieux désertés par les humains mais qui en portent leur trace, j’ai envie de les ressentir par ma peinture. Je souhaite absorber cet invisible qui affleure la surface, démêler ces lignes énigmatiques , entrer dans l’intimité de cette harmonie.La beauté peut se trouver là où elle n’est pas évidente, et c’est un bonheur que de trouver dans l’ombre la lueur qui modele tout.
Le paysage industriel n’est pas réductible aux apparences.
Par mon affection paysagère j’aimerai soulever le voile de la fausse monotonie de ces paysages banals et ancrés dans notre quotidien.
Marion Titival
Pour en savoir plus sur cette Artiste: Marion Tivital.
Bien à vous,
Saint-Sulpice
lucaerne 31 décembre
C’est très beau cette réalité floue, emplie d’onirisme. Même un empilement de carton devient magique.
saintsulpice 1 janvier
Une remarquable artiste!