Edimbourg vu par Alvin Langdon Coburn 26 décembre
Under Dark Arches – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
The Castle from the Vennel – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
Cowgate – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
Mylne Close – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
A Court Where the Children Are at Play – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
A Court where the Children are at Play, Whitehorse Close – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
Saint-Giles – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
Charles II, Made of Lead, Bestrides a Tun-Bellied Charger – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
Bakehouse Close – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
Bakehouse Close – 1905 – Crédit photo: © Alvin langdon Coburn - George Eastman House Foundation
Biographie d’Alvin Langdon Coburn
Alvin Langdon Coburn (11 juin 1882, Boston, États-Unis – 23 novembre 1966, Nordwales, Grande-Bretagne) était un photographe américano-britannique.
Alvin Langdon Coburn a créé dans une période relativement brève, du début du XXe siècle jusqu’au début des années 1920, une œuvre riche qui représente un apport important à la photographie artistique.
Il commença à photographier à l’âge de huit ans en 1890 et a exposé dès 1898. Dans le journal de Stieglitz, Camera Work, apparaissent pour la première fois en 1904 des photos de Coburn. Coburn photographie surtout des personnes de la vie publique, en particulier des écrivains (par exemple une série de portraits de George Bernard Shaw).
En 1912, il part en Angleterre et participe, sous l’influence de son ami Ezra Pound au vorticisme. À cette période, Alvin Langdon Coburn réalise des photographies abstraites, qu’il nomme « Vortographies ».
Dans les années 1960, il lègue ses quelque 20 000 photographies et négatifs à la George Eastman House, New York.
Bien à vous,
Saint-Sulpice
Voir aussi:
- New-York vu par Alvin Langdon Coburn – Partie 1.
- New-York vu par Alvin Langdon Coburn – Partie 2.
- L’Europe vu par Alvin Langdon Coburn.
A lire:
Michel Frizot historien de la photographie dresse son portrait et son parcours en onze pages passionnantes. Il nous apprend qu’il devient orphelin dès l’age de 7 ans. Ses oncles lui offrent un appareil photo quand il a 8 ans. Il réalise sa première exposition à 15 ans. Il quitte définitivement les Etats Unis à 30 ans pour vivre à Londres avec sa femme. Il travaille avec une chambre noire de moyen format, les négatifs sont des plaques de verre de 20 x 25 cm. Il réalise des tirages « gum-platinium » sur du papier au platine par contact. Les tirages peuvent ensuite, être virés et recouverts de gomme bichromatée colorée (aquarelle brune légère) pour subir enfin une seconde insolation du même négatif. Ce genre de pratique donne des images qui n’ont jamais une couleur strictement identique. Il obtient des variations de ton dans la gamme des bruns et des orangés. Comme bon nombre de ses contemporains, il utilise un objectif « soft-focus » de la société Smith de Boston, qui donne comme résultat un léger flou sur toute l’image. Il se passionne pour la photogravure et publie six livres de photographies et une trentaine d’ouvrages illustrés. Coburn est un photographe des villes il fait le « portrait » de New York et de Londres. En 1913 il rentre dans un groupe d’artistes post-cubistes, futuristes et va réaliser des photographies abstraites, sous le nom de vortographs. Pour les réaliser, il prend en photo des morceaux de verre cassés en forme de triangle, dans lesquels sont disposés des morceaux de bois et de verre. A la façon d’un kaléidoscope les différents éléments se reflètent et se répliquent. Après la guerre il s’engage dans une quête spirituelle au sein des francs-maçons pour finir en 1960, Grand officier. Il meurt en 1966.
Ce livre de poche présente 64 photos, on s’attardera sur les portraits de Bernard Shaw (1904) et d’Auguste Rodin (1906), cadrés dans un coin de l’image. Alvin Langdon Coburn est parvenu à donner un rendu très personnel à ses images. Il dépasse largement le simple tirage d’un négatif en utilisant des méthodes de laboratoire très élaborées. Ces cadrages sont aussi très recherchés et pour l’époque révolutionnaire. Il n’hésite pas, par exemple, à couper le haut de la tête de ses modèles quand il réalise un portrait. On admirera également une photo remarquable, celle est intitulée flat Iron Bulding, le soir, New York (1912). Elle nous plonge dans une atmosphère mystérieuse avec au premier plan des branches d’arbres, au fond le flat Iron Bulding qui se dégage dans le ciel et au milieu dans une lumière incertaine, des hommes vêtus de noir qui avancent d’un pas décidé, comme si quelque chose de grave venait de se passer. Source texte: Photosapiens
- Alvin Langdon Coburn de Michel Frizot aux éditions Acte sud, collection photo poche – 130 pages – 13€
Régis NORY 1 décembre
Très bel article sur un grand photographe