Léon Gimpel 23 août
Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Rue Grenata – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Garde Républicaine à L’Arc de Triomphe - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
L’Avenue du Bois le dimanche matin, 7 Mai 1910 - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
La Rue du Pont Neuf – 18 Décembre 1910 – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Le président de la République et M. André Fallières à bord du cuirassé Vérité - 1 Août 1909 – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Préparatifs de départ du dirigeable Zodiac III, Bétheny – 28 août 1909 – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Départ du dirigeable militaire “Le Temps” pour la revue, 14 Juillet 1911 - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Le dirigeable “Ville de Bruxelles” en cours de gonflement – 22 Mai 1910 - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Un biplan Voisin virant autour d’un pylône ; vue prise à bord du dirigeable Zodiac III à 150 mètres d’altitude environ, Bétheny » – 29 Août 1909 - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Usine d’avion Farman – 1917 – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Effet de brouillard sur la facade illuminée du Grand Palais – 21 Décembre 1912 – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Néons, Boulevard des Italiens – 3 Décembre 1925 – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Illuminations de Noël aux Galeries Lafayette – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Illuminations de Noël au Bazar de l’Hôtel de Ville – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Illuminations de Noël à la Samaritaine – 1925 - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Illuminations de la salle Wagram à Paris – 5 Décembre 1925 - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Parvis de Notre-Dame - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Tout va bien – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Un autobus noyé, Paris – 27 septembre 1911 - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Un autobus noyé, Paris – 27 septembre 1911 - Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Amanita phalloïdes ouamanite phalloïde, champignon mortel, 18 Septembre 1912 – Crédit photo: © Léon Gimpel – SFP
N
Amanite phalloïde - Crédit photo: © Léon Gimpel
.
Biographie de Léon Gimpel
N
Léon Gimpel Autoportrait au Palais des Glaces de l’Exposition universelle – Crédit photo: © Léon Gimpel
Bien que tombé dans l’oubli de la mémoire du XXIe siècle, Léon Gimpel peut se prévaloir de son vivant d’une belle renommée, liée à sa contribution photographique pour le journal L’Illustration.Dès 1897, Gimpel réalise des reportages photographiques pour la presse avec un appareil Belek (9 x 12 cm), puis avec un Spido Gaumont, dont il est plus facile de manier les paramètres.
D’après les mémoires du photographe, Quarante ans de reportages photographiques. Souvenirs de Léon Gimpel, collaborateur à L’Illustration, c’est la beauté des paysages méridionaux qui l’aurait incité à s’approprier la technique photographique. Pour s’aider dans la tâche, il s’abonne – comme tous les photographes amateurs de l’époque – à Photo-revue, mensuel créé par Charles Mendel en 1888. Sans appartenir à aucun des photos-clubs bourgeois qui bourgeonnent suite aux inventions de Nicephore Niépce (1765-1833) et Louis Daguerre (1787-1851), Léon Gimpel se sent porté par le souffle d’invention et l’esprit de liberté qu’agitent ces associations d’amateurs de la fin du XIXe siècle.
Léon Gimpel travaille alors pour l’entreprise familiale de draps et tissus, gérée par son frère aîné, Eugène (1856-1937). En tant que commercial, il sillonne “les plus belles régions du midi de la France et enthousiasmé par les sites et les monuments remarquables de cette contrée, [il ne tarde pas] à regretter de ne pouvoir en garder le fidèle souvenir”. D’où l’achat de son premier appareil chez les Demaria Frères le 31 août 1897.
A partir de 1900, la photographie prend une place primordiale dans la vie de Gimpel. Il est assigné pour la première fois “photoreporter” à l’occasion de l’incendie du Théâtre français (place du Palais Royal) du 8 mars.
Puis, il est chargé de suivre les événements liés à l’Exposition Universelle. La Vie illustrée est la première revue française à publier ses photographies, après le King of Illustrated Papers – revue anglaise à laquelle Léon avait transmis son travail par l’intermédiaire de Paul Géniaux (1873-1914).
photographe amateur, Léon Gimpel devient donc un professionnel, qui aborde ce nouveau médium avec un esprit expérimental. Il réalise des séries d’images destinées à la vulgarisation scientifique, étant l’un des premiers à extraire le sujet de son contexte. Tels ses champignons, sortis de leur environnement et posés sur un fond neutre.
D’esprit curieux et imaginatif, Gimpel crée des images aux formes nouvelles. Il découvre la vue en plongée lorsqu’il s’embarque sur un dirigeable (meeting aérien de Bétheny). Avant de succomber à la vue en contre-plongée.
Léon aime repousser les limites du medium: “Les difficultés, loin de me rebuter, ont toujours exercé sur moi une attraction irrésistible”.
A partir de 1904, le photographe commence sa collaboration avec le journal L’Illustration, enregistrant l’évolution de Paris, notamment la mise en place de l’éclairage au néon, qui permet de faire des photographies de nuit (cf. les enseignes des grands magasins).
Si l’homme laisse par écrit des souvenirs de sa carrière professionnelle, il ne s’étale pas sur sa vie privée. Il est né à Strasbourg dans une famille d’origine juive de quatre enfants – il est le dernier. En 1870, ses parents, patriotes, quittent l’Alsace, perdue au profit de l’Allemagne, pour rejoindre Paris. En 1878, ils habitent au 38, boulevard de Strasbourg (Paris, 10e). En 1939, Léon épouse Marguerite Bouillon; le couple n’aura pas d’enfants. Les époux quittent Paris, pour une raison inconnue (probablement pour gagner la zone libre) et s’installent en Béarn. D’abord à Pau, puis Jurançon, et enfin Sérignac-Meyracq, où le photographe meurt.
Bien à vous,
Saint-Sulpice
A lire:
N
Aujourd’hui méconnu, Léon Gimpel fut pourtant un célèbre photographe amateur de la Belle Epoque. Animé d’une insatiable curiosité technique, il essaya de pousser au plus loin les possibilités du médium. Sa pratique amateur devint alors virtuose : il enregistra en noir et blanc la foudre s’abattant sur la tour Eiffel, l’évolution d’un Paris nocturne désormais éclairé à l’électricité ou encore la vision en plongée que les premiers aviateurs perçoivent de leurs nouveaux engins.
Gimpel est également associé à la présentation de l’autochrome, premier procédé commercialisé de photographie en couleurs. Il en exploite de façon magistrale les possibilités, réalise des reproductions en couleurs de paysages de montagne, d’éclairages de façades ou de scènes de la vie parisienne, magnifie en somme l’univers chatoyant de la Belle Epoque.
- Leon Gimpel (1873-1948) – Les audaces d’un photographe par Dominique De Font-reaulx & Thierry Gervais aux éditions 5 continents - 40€
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.