Le Quatorzième arrondissement de Paris d’autrefois – Partie 3 14 août
Paris XIVème arr., 102, boulevard du Montparnasse. Brasserie « La Coupole ».
Paris VIème arr.. Le boulevard Montparnasse. Vers 1900.
Terrasse du café « Le Dôme ». Paris, boulevard du Montparnasse (XIVème arr.).
Le bar du café du Dôme. Paris, boulevard du Montparnasse.
Paris XIVème arr., avenue Denfert-Rochereau. Ancien couvent de carmélites, vers 1890.
Paris XIVème arr.. Vue panoramique prise de la barrière du Maine du côté des Invalides. Second Empire.
Paris. L’observatoire en 1894
Entrée de l’Observatoire de Paris. 1905.
Paris, XIVème arr.. Le Boulevard Edgard Quinet vers 1890
Paris VIème arr., 146, boulevard du Montparnasse. L’Académie du Caméléon, cabaret artistique et littéraire fondé en 1921 qui fut remplacé en novembre 1923 par la boîte de nuit « Le Jockey » animée par la chanteuse Kiki. Avril 1923.
Paris XIVème arr., parc Montsouris. Le « Bardo », reproduction à une échelle réduite de la résidence d’été des beys de Tunis construite pour la section tunisienne de l’Exposition universelle de 1867, remontée dans le parc et détruite depuis dans un incendie.
Histoire du Quatorzième arrondissement de Paris
Le “Quatorzième” s’étend sur 562.1 hectares (9ème arrondissement de la capitale par sa superficie).
C’est un arrondissement modérément peuplé avec 132 822 habitants. Découle de ces données une densité brute moyenne de 23 554 habitants au km (l1ème densité de la capitale) située légèrement en dessous de la moyenne parisienne (24 430 habitants au km hors bois de Boulogne et de Vincennes).
Le relief est peu marqué et n’influe pas sur la physionomie de l’arrondissement. Il est constitué par un plateau qui descend progressivement vers la Seine tandis que la Vallée de la Bièvre et les coteaux de Vaugirard le limitent à l’Est et à l’Ouest.
Longtemps, le territoire de l’actuel 14ème arrondissement est resté peu urbanisé. C’était un lieu de transit, surtout emprunté par des hommes et des biens suivant le passage de l’axe historique Nord-Sud. Celui-ci épouse la voie romaine qui poursuivait le cardo maximus de la Lutèce romaine et reliait Paris à Orléans (actuelle rue du Faubourg Saint-Jacques prolongée par la rue de la Tombe-Issoire). La voie était également sillonnée par de nombreux fidèles partant en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, ce qui explique l’implantation de plusieurs congrégations religieuses (Capucins, Bénédictins, Frères de la Charité) sur de vastes emprises.
Au XVIIIème siècle, le noyau urbain du Petit-Montrouge se forme autour de l’église Saint-Pierre de Montrouge située au croisement de la route d’Orléans (qui deviendra l’actuelle avenue du Général Leclerc) et de la chaussée du Maine. A la fin du siècle, la Place Denfert-Rochereau est recomposée et monumentalisée.
Jusqu’à la Révolution, le territoire est encore peu urbanisé malgré le lotissement des abords de la route d’Orléans. Au début du XIXème siècle,
les emprises occupées par les ordres religieux mutent en établissements hospitaliers (Cochin et Port-Royal sur les terrains des Capucins et des Bénédictins) ou en cimetière (Montparnasse en lieu et place des Frères de la Charité). Par la suite, le Sud de l’arrondissement se lotit autour du Nouveau Village d’Orléans, du lotissement de Plaisance, du Village des Thermopyles et du Nouveau Village de la Chaussée du Maine.
L’actuel l4ème arrondissement naît en 1860 de l’annexion par la commune de territoires des communes comprises entre l’enceinte des Fermiers Généraux et les fortifications de Thiers (que longent les boulevards des Maréchaux et le Périphérique). Les Grands Travaux du Second Empire vont entraîner le. prolongement du boulevard de Montparnasse par celui de Port-Royal jusqu’aux Gobelins, ainsi que l’éclatement de la Place Denfert-Rochereau en boulevard Arago et en avenue du Parc Montsouris (actuelle avenue René Coty). Dans le même temps est livré le Parc Montsouris. l’Ouest.
La fin du XIXème siècle et la première moitié du XXème siècle seront une période de lente urbanisation s’appuyant sur le réseau viaire constitué. Le Sud connaît les plus importantes mutations avec la construction des hôpitaux Saint-Joseph, Broussais et Notre-Dame de Bon-Secours, tandis que la destruction de l’enceinte de Thiers permet de libérer des emprises vierges utilisées pour bâtir la ceinture d’immeubles HBM et la Cité Universitaire. La seconde moitié du XXème siècle voit s’implanter le boulevard périphérique, infrastructure routière qui établit une césure profonde et toujours vivace entre le l4ème et ses communes périphériques.
A cette époque se développent des barres HLM le long des voies SNCF du réseau Montparnasse (secteur Porte de Vanves et Raymond Losserand). Les années 1970 sont marquées par la percée du secteur Maine-Montparnasse (Gare, tour de bureaux et centre commercial). La décennie suivante voit débuter les travaux de rénovation du quartier Plaisance avec la création de la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Guilleminot-Vercingérorix. Aujourd’hui, le l4ème apparaît densément urbanisé et les emprises exploitables pour des opérations de construction sont désormais peu nombreuses. On citera les perspectives que peut offrir le site de l’hôpital Broussais, ainsi que les ZAC (Zones d’Aménagement concerté) Didot et Alésia-Montsouris.
Bien à vous,
Saint-Sulpice
Voir aussi:
- Le Quatorzième Arrondissement de Paris – Partie 1.
- Le Quatorzième Arrondissement de Paris d’autrefois – Partie 2.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.