Or des Amériques – Muséum National d’Histoire Naturelle – Paris

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Merveilleux et maudit, l’or aura enfiévré l’humanité, aiguillonnant notre modernité dans ce qu’elle a de plus haut comme dans ce qu’elle a de plus bas. « Une maladie terrible avait éclaté au XVIe siècle, la faim, la soif, le besoin absolu de l’or », résume Jules Michelet dans La Mer. La phrase sert d’exergue à la passionnante et spectaculaire exposition proposée actuellement au Muséum naturel d’histoire naturelle. En six sections, très didactiques et agrémentés de courts commentaires filmés à l’attention des enfants, elle explique d’abord les conditions de production du matériau dans la nature ainsi que les différentes méthodes d’extraction, présentant au passage quelques-unes des plus belles pépites jamais trouvées.

 

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Puis, au sous-sol, dans la salle forte de la galerie de minéralogie et de géologie, blindée et surveillée comme dans une banque, on découvre de fabuleuses pièces issues des trésors des civilisations précolombiennes. Elles viennent du Musée de l’or de Bogota, des musées archéologiques de Mexico et de Lima. Enfin, une fois remonté au rez-de-chaussée, des évocations des grands conquistadors et des grandes ruées – celles de Californie, du Klondike et du Brésil – complètent la saga. Épilogue : l’or aujourd’hui est toujours vivace. On le traque encore en Guyane par exemple, comme on peut le constater par des outils, des films et des photos. Il demeure utile non seulement pour la bijouterie et les transactions financières mais aussi, désormais, pour les technologies de pointe.

 

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Au seuil du parcours, qui simule une mine, François Farges, commissaire pour la partie minéralogie, désigne un gros caillou. « De cette tonne de quartz, on retire un à deux grammes d’or, explique-t-il. Pas plus. Au total seules 160 000 tonnes du précieux métal ont été extraites du sol depuis l’aube de l’humanité, soit à peine de quoi remplir la pyramide du Louvre. »

 

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Voilà qui donne une échelle d’extrême rareté à ce qui suit : « buisson d’or » sur gangue de quartz blanc, feuilles, plumes, plaques, cristaux triangulaires, fibres… Toutes ces splendides constellations ne sont pas le fruit de quelque génie de l’orfèvrerie contemporaine mais de mère Nature. Elles ont été trouvées, souvent par hasard, après dix millions d’années de cristallisation. Le jackpot ultime (dont n’est présentée qu’une reproduction en plâtre doré car il a été cassé et fondu) pèse 92 kg. Celui qui dénicha cette pépite en 1869 alors qu’elle pointait parmi les racines d’un eucalyptus, le long d’un sentier australien, l’a surnommée « Welcome Stranger ».

 

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Avant lui, la fièvre avait déjà touché nombre d’explorateurs. « En Amérique, alors que les Aztèques et les sociétés antérieures mexicaines appréciaient surtout l’obsidienne car on pouvait tailler des armes ou des miroirs à partir de cette roche volcanique vitreuse, Cortes était obsédé par l’or, rappelle Frédérick Canard, commissaire pour la partie archéologique. Plus au sud, les civilisations incaïques ou préincaïques estimaient surtout leurs broderies, utiles notamment pour la figuration de leurs divinités sur les suaires, alors que Pizarro cherchait Eldorado. »

 

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Cela n’empêche pas les réalisations locale en or d’être magnifiques. Certes, les Indiens considéraient pareillement le cuivre, ce qui causa de grandes déceptions chez les envahisseurs. Toutefois, les métallurgistes du Nouveau Monde œuvraient en virtuoses. Ils savaient marteler l’or à froid ou le fondre dans des moules en céramique selon la technique dite « à la cire perdue ». Cela donne par exemple ce magistral ornement frontal mochica (Pérou) orné de jaguars ou cette étonnante figure votive, mi-féline mi-humaine, de type muisca (Colombie). Ceux qui revinrent avec de tels butins furent rares. À l’inverse, innombrables furent ceux qui ne revinrent pas. Notre Malouin Jacques Cartier regagna, lui, son royaume totalement berné. Ses poches n’étaient pleines que de quartz et de pyrite, cet « or des fous ». Depuis, combien sont-ils, pauvres ères raclant le lit des rivières ou creusant d’hypothétiques filons ? Une chose est sûre : le mythe est encore actif. La première présentation de cette exposition, à Québec, a attiré 500 000 visiteurs.

 

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Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 

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Muséum National d’Histoire Naturelle, Galerie de Géologie et de Minéralogie – 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire 75005 Paris – Du 8 avril 2009 au 11 janvier 2010 – Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf les mardis et le 1er mai – Tarif : 8€, Tarif réduit : 6€ – Métro : Jussieu – Austerlitz



André Kertész

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Crédit Photo: © André Kertész

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Crédit Photo: © Willy Kessels

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Crédit Photo: © Willy Kessels

Biographie d’André Kertész

 

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André Kertész (né Andor Kertész, 2 juillet 1894, Budapest, Hongrie – 28 septembre 1985, New York) était un photographe de nationalité américaine d’origine hongroise.

Il grandit dans un environnement tzigane. Il rêve très tôt de devenir photographe. En 1905, son père meurt et il est confié à un tuteur qui travaille à la Bourse de Budapest, où il sera lui-même employé de 1912 à 1914, après avoir suivi des études à l’Académie de commerce de la ville.

En 1913, il achète son premier appareil photo : un ICA.

En 1914, il sert dans l’armée austro-hongroise. Il réalise alors beaucoup de photographies, témoignant de ses expériences de guerre. Il publie ses premières photos dans un journal et gagne un concours de magazine, mais la plupart de ses négatifs et de ses plaques sont détruits pendant la révolution hongroise de 1918.

Après la guerre, il décide de devenir photographe et arrive à Paris en 1923, après avoir reçu le diplôme d’honneur de la Société hongroise de photographie. C’est là qu’il change son prénom pour André, équivalent français de Andor. À Paris, il fréquente de nombreuses personnalités littéraires et artistiques, comme Brassaï, Colette, Michel Seuphor qui lui fait rencontrer Mondrian.

De 1925 à 1935, il vend des tirages pour vivre et travaille avec divers magazines. Dès 1927, il réalise ses premières expositions et collabore à la revue Bifur en 1928. Il aide Brassaï dans ses débuts dans la photographie. Bien qu’il soit proche des surréalistes et des Dada, il n’appartient à aucun mouvement.

Cette année, il achète un Leica ; il sera le premier à en utiliser un professionnellement. Il réalise un reportage pour VU.

En 1932, il expose un ensemble important de ses photographies dans la galerie new-yorkaise de Julien Levy.

En 1933, il rencontre sa femme Elizabeth Sali avec qui il part pour New York en 1936 pour réaliser un travail pour Keystone. Du fait de la Seconde Guerre mondiale, il reste à New York, et collabore de 1937 à 1949 avec divers journaux. Comme il refuse d’adapter son style, ses reportages, incompris, ne sont pas publiés.

En 1944, il est naturalisé américain. Il réalise quelques publications et contrats, mais en 1963, après être tombé malade, il rompt tous ses contrats et ne fait plus de photographie que par plaisir.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 



Les derniers jours de Paris – Nicolas d’Estienne d’Orves

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Un spectaculaire thriller fantastique sur l’histoire de Paris et de ses rivières perdues.

En ce soir de printemps, dans la célèbre ménagerie du Jardin des Plantes, les animaux sont nerveux. Ils crient, heurtent les barreaux de leur cage. Ils pressentent quelque chose. À deux heures du matin, la police reçoit un appel affolé. Un bébé a été enlevé. Dans sa chambre, ses parents ont retrouvé le berceau vide, et la fenêtre ouverte.  Puis le téléphone sonne encore, et encore. Cette nuit-là, à Paris, ce sont 5 bébés qui disparaissent sans aucune trace. Au lever du jour, la ville est en état d’alerte. Les forces de l’ordre sont dépassées : en plus des kidnappings de nourrissons, la Seine déborde subitement, une crue inexplicable. En quelques heures, le centre de la ville a les pieds dans l’eau. Paris se noie.  Un seul homme a une piste pour comprendre ce chaos : Sylvain Masson, jeune professeur à la Sorbonne, sait que sa mère, la très renommée conservatrice du Jardin des Plantes, lui cache quelque chose. Est-elle liée au fléau qui s’abat sur la ville ? Avec Trinité, une petite surdouée de 14 ans témoin d’un des kidnappings, Sylvain va se lancer sur les traces des bébés. Plongeant au cœur des mystères de Paris, dans ses carrières, dans ses catacombes, et plus loin encore, les deux jeunes gens découvrent LE secret. Devant cette vérité si incroyable, si inimaginable, si… irréelle, il leur reste moins de vingt-quatre heures pour sauver la ville. Un roman trépidant à la fantasmagorie digne du Monde perdu d’Arthur Conan Doyle…

 

Bonne lecture,

Saint-Sulpice

 

Les derniers jours de Paris – Nicolas d’Estienne d’Orves – Editions XO – 19,90€



Don Mc Cullin

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

D’origine londonienne, Don McCullin figure parmi les maîtres du photojournalisme.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

 On le considère d’ailleurs comme l’un des piliers du photoreportage de guerre.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

 À lui seul, il a été l’un des principaux témoins des guerres et catastrophes qui ont marqué la seconde moitié du 20e siècle.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

 De couleurs sobres, en noir et blanc, au contraste toujours soigné, ses photos ne représentaient ni plus ni moins que la souffrance humaine.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

 Entre la construction du mur de Berlin et sa découverte d’une Afrique australe ravagée par le sida, son regard s’est chargé de colère puis d’un lourd sentiment d’impuissance voire de culpabilité.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

Plusieurs de ses clichés ont contribué à changer le regard sur l’engagement américain pendant la guerre du Vietnam.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

 Notamment ceux qui ont suivi l’offensive du Têt en janvier 1968.

 

 

Crédit Photo: © Don Mc Cullin

À Sabra et Chatila, en septembre 1982, il fige l’horreur du drame israélo-palestinien.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

 Là encore, ses images choquent, interpellent et bouleversent.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

Chypre divisée, le Congo ensanglanté, le Biafra affamé, le Moyen-Orient déchiré, le Bangladesh dévasté, l’Irak meurtri : Don McCullin n’a jamais finalement cessé de se mêler aux souffrances des autres pour que l’horreur ne devienne pas habituelle puis ignorée.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

Après 50 années de photographies, et presque autant de voyages en enfer, Don McCullin souffre encore d’une grande incompréhension face à la barbarie infligée par l’homme à l’homme.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

 Autodidacte en photographie, il s’est engagé avec ses propres moyens pour dénoncer l’intolérable. Il est actuellement lauréat de nombreuses récompenses dont deux premiers prix du World Press Photo en 1964 et 1977.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

 Quelques années plus tard, il sera fait Commandeur de l’empire britannique, avant de recevoir le Cornell Capa Award en 2006.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

Usé intérieurement par ce qu’il a affronté, il s’est détourné progressivement des visages et corps humains, pour laisser place aux paysages et natures mortes.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

 Âgé aujourd’hui de 74 ans, le temps n’a pas suffi à soulager son regard, toujours empli de cette immense tristesse qui a donné tant de force à ses photographies.

 

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Crédit Photo: © Don Mc Cullin

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 



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