La Taverne de Münchausen – théâtre d’improvisation – Paris

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La Taverne de Münchausen – théâtre d’improvisation

 

Le baron Münchausen, mythomane notoire au 18e siècle, est aujourd’hui encore connu pour ses récits fantasques lors de soirées dans le grand monde.  Retrouvez, tous les premeirs lundis du mois, 4 de ses disciples au Café des 3 Arts. Ces personnages encostumés, vous conteront d’incroyables exploits à partir d’un thème tiré au hasard, sous l’oeil d’un maître de cérémonie impartial. Chaque histoire est récompensée par des pièces d’or…

A chaque spectacle, les thèmes abordés sont différents. Les mythomanes ne connaissent rien de ces thèmes, en général liés à l’univers du 18e siècle et à forte dimension absurde et poétique. Le conteur débride alors son imaginaire…. très riche ! A l’entracte, lorsque le public a saisi l’esprit de ces thèmes, il est invité à en proposer pour la deuxième partie du spectacle. L’amusement est assuré!

 

Avec en alternance Gwen Aduh, Arnaud Aymard, Diane Bonnot, Aurélie de Cazanove, Jeanne Ferron, Stanislas Hilairet, Pépito Matéo, Fred Tousch. Mise en scène: Gwen Aduh

 

Bon spectacle,

Saint-Sulpice

 

Café des 3 Arts –  21, Rue des Rigoles – 75020 Paris – (M°Jourdain)-  Tous les premiers lundis du mois - Tarif : Réservations : femmebarbe@gmail.comPublic concerné : Tout public / étudiants / famille Contact : femmebarbe@gmail.com   - Conditions d’inscription : 8 euros / 5 euros
 



Costumes Populaires Russes des XIX et XX siècles – Fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent – Paris

Costumes Populaires Russes des XIX et XX siècles - Fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent - Paris dans EXPOSITIONS 3993

 

La Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent présente, en collaboration avec le musée Ethnographique de Russie, une exposition consacrée aux costumes populaires russes des XIXe et XXe siècles.

Portés à l’occasion de fêtes saisonnières ou de mariages, ces costumes russes représentent merveilleusement bien la tradition populaire, renforcée par des jeux subtils de superposition et de nuances de couleurs. Une série de photographies de la collection Shabelskaya (fin XIXe, début du XX siècle) sera également exposée. Ces photos sont un excellent témoignage de la richesse de ces costumes et de leur mise en scène.

Avant-propos par Pierre Bergé

 

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Dans les grands opéras russes, Boris Godounov ou la Khovantchina de Modeste Moussorgski, le peuple, le grand peuple russe, tient une place importante. Vêtu de haillons, il subit le joug du pouvoir, de la police, de l’armée, des maîtres. Dans son texte , le romancier Andreï Makine explique que les vêtements de fête – ceux que nous présentons – étaient en quelque sorte un refuge pour échapper au quotidien. De fait, cette recherche de la beauté a de quoi surprendre. Malgré des moyens limités, et des conditions de vie  souvent difficiles, le peuple russe n’a pas renoncé à séduire. Pourtant, il n’est jamais allé à l’opéra, n’a jamais lu Pouchkine, ni Tolstoï. Il ne connaît pas le bal de la comtesse Natacha Rostov, décrit dans Guerre et Paix,  ni la fête polonaise donné pour le faux Dimitri, qui se prétend le successeur de Boris Godounov, au début du XVIIe siècle. Mais il prouve que la beauté tient une place importante dans la vie de chacun, qu’elle permet de supporter le malheur et de croire à un monde meilleur. C’est ce que nous disent ces vêtements du peuple russe. Ce peuple qui, comme le vieux domestique Firs à la fin de La Cerisaie de Tchekhov, pouvait hélas constater : « ils m’ont abandonné. »

Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 

Fondation Pierre Bergé – Yves Saint-Laurent – 3, Rue Léonce Reynaud – 75016 Paris  - Tél: 01.44.31.64.31 – Métro : Alma Marceau -Bus : 42 – 63 – 80 – 92 – 72 – Parking : avenue George V - Du 18 Mars au 30 Août 2009 – Du mardi au dimanche (fermé le lundi). De 11 h à 18 h (dernière entrée à 17 h 30) – Tarifs: 5 €  Plein tarif – 3 €  Tarif réduit (étudiants, carte sénior, Amis des musées) – Gratuit : moins de 10 ans, chômeurs – 3 €  Groupes.



Helen Levitt – Hommage

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

Helen Levitt est morte dans son sommeil dimanche 29 mars 2009, à New York, sa ville natale, dont elle avait saisi la beauté avec son Leica.

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 Elle avait 95 ans et n’avait guère changé sa philosophie de l’art de vivre en solo.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Elle préférait s’occuper de ses chats, lire un bon policier ou jouer au gin-rami plutôt que de s’afficher au vernissage de ses multiples expositions.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 

La Fondation Henri Cartier-Bresson, à Paris, lui avait rendu un vibrant hommage en septembre 2007.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Et son galeriste, Laurence Miller, avait alors souligné combien cette femme, réputée peu commode, était exigeante : «Helen est plus viscérale qu’intellectuelle.

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Crédit photo: © Helen Levitt

 Elle n’a jamais eu aucun plan de carrière ni le moindre désir d’être célèbre, même si elle est reconnue comme un maître de la photographie. Elle est la doyenne des artistes de ma galerie.»

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

Née le 31 septembre 1913 à Brooklyn, Helen Levitt abandonne tôt ses études.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 

 Premier job chez un photographe commercial, dans le Bronx, où cette fille d’immigrants se familiarise avec la chambre noire, avant de portraiturer les amis de sa mère.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 

 Choc en avril 1935, lorsqu’elle découvre les photographies d’Henri Cartier-Bresson, de Walker Evans et de Manuel Alvarez Bravo, accrochées à la galerie Julien Levy, sur Madison Avenue, au pied de Central Park.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 

 Dès lors, comme eux, cette autodidacte retiendra l’intuition comme matière première de ses photographies, mais s’abstiendra de toute incursion dans le photojournalisme.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 

 Par timidité, précisera-t-elle, et manque d’attrait pour la technique.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

De fait, elle inventera son propre monde, arpentant sans a priori les quartiers populaires de New York, vite rénovés en confettis poétiquement mystérieux. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas de témoigner de l’Amérique sous Roosevelt, c’est de ravir, à Spanish Harlem ou dans le Lower East Side, les passages secrets de la rue.

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Les enfants frondeurs, leurs gribouillages à la craie, leurs graffitis de bagatelle.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 La bizarrerie du trafic des piétons face aux voitures.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 La solitude des gens réfugiés à leurs fenêtres.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Et la chorégraphie de la vie à l’emporte-pièce, entre comédie à l’italienne et documentaire à la Rossellini.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

La reconnaissance ne tarde pas. «Personne ne la surpassait», lancera John Szarkowski, le conservateur chargé de la photographie au Museum of Modern Art, lorsqu’il lui accorde une exposition personnelle en 1943 :

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 elle a 30 ans. Y sera dévoilé l’un de ses clichés les plus reproduits : trois gosses en route pour Halloween, ravis sur le perron, avec leurs masques de fortune.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 

Photographe du seuil, toujours en retrait, Helen Levitt n’importune pas ses modèles.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Pas de message social, pas d’état des lieux, mais une empathie certaine, visible lorsqu’elle séjourne au Mexique, comme assistante de Luis Buñuel, en travail de commande pour le Museum of Modern Art.

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Ses instantanés dévoilent des ouvriers aux couleurs de cendre, pétrifiés par leur labeur.

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Ce voyage mexicain (en 1941) sera sa seule escapade hors de Manhattan.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 

Ses confrères l’admirent. Walker Evans, par exemple (elle l’accompagnera dans le métro quand il fera ses photos incognito). L’écrivain James Agee aussi. Ils réaliseront ensemble, avec Janice Loeb, In The Street, un bijou de quatorze minutes monté en 1952, version live de ses images immobiles.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 

Un moment tentée par le cinéma, Helen Levitt revient à ses premières amours en 1959.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Coup d’éclat : elle s’initie à la couleur grâce à des bourses de la Fondation Guggenheim.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Tout a changé, les trottoirs se vident de leurs locataires, effondrés devant la télévision, qu’importe !

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 

 Helen Levitt continue à traquer les dessous candides de sa ville natale.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Des poules devant un parterre de chaises sous plastique.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

Les croqueurs de pastèques.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Les ladies en bigoudis.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Le surpeuplement des cabines téléphoniques.

 

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Et une banquise d’enfants en goguette, ses sujets fétiches, prêts à en découdre avec les passants.

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

Même si la photographe se sentait «vacillante», Helen Levitt a su imposer avec force sa vision d’un New York d’en bas, loin des miradors de la réussite.

 

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

 

 

 Son unique credo : «La beauté est dans la réalité elle-même.»

 

 

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Crédit photo: © Helen Levitt

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Helen Levitt – Partie 1.

- Helen Levitt – Partie 2.

- Helen Levitt – Partie 3.

- Helen Levitt – Partie 4.



Filippo et Filippino Lippi – La Renaissance à Prato – Musée du Luxembourg – Paris

Filippo et Filippino Lippi - La Renaissance à Prato - Musée du Luxembourg - Paris dans EXPOSITIONS Bandeau_Lippi_FR

 

L’exposition rassemble une soixantaine de tableaux et sculptures du XIVe au XVIe siècle, encore jamais présentés en France (et pour certaines oeuvres jamais sorties d’Italie), provenant en partie du musée municipal de Prato, situé dans le Palazzo Pretorio et fermé pour cause de travaux, ainsi que d’autres institutions de la région.

 

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 Elle offre une occasion unique de découvrir le riche patrimoine artistique de cette cité qui fut, sans conteste, un important foyer artistique durant cette période grâce notamment aux nouveautés stylistiques initiées par Filippo, puis Filippino Lippi lors de leurs séjours respectifs à Prato..

 

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Située en Toscane, à 15km au nord de Florence, la ville de Prato connaît un essor économique considérable du milieu du XIVe au début du XVe siècle, avant de tomber, conquise par les troupes des Médicis, sous la domination de sa rivale Florence. Cette prospérité, qui repose principalement sur le commerce du textile et le développement des affaires, donne lieu à d’importantes commandes, aussi bien civiles qu’ecclésiastiques, et échanges politiques et artistiques avec Florence.

 

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 De nombreux artistes (architectes, sculpteurs, peintres etc.) s’installent alors à Prato et aux alentours pour travailler notamment sur le chantier du Duomo.

 

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Les Lippi, Filippo (Florence, c.1406?Spolète, 1469) et son fils Filippino (Prato,c.1457? Florence,1504), figurent parmi les artistes les plus respectés à Prato au XVe siècle. Chapelain du couvent de sainte Marguerite de Prato, Filippo mène une vie pourtant particulièrement dissolue que seul le patronage de son mécène Côme de Médicis met à l’abri de la justice florentine.

 

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 En effet, Filippino est né de l’union de Filippo avec une religieuse, Lucrezia Buti; tous deux furent libérés de leurs vœux par le Pape Pie II grâce à l’intercession de Côme de Médicis.

 

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Fra Filippo Lippi, dit Fra Filippo del Carmine est un peintre italien né à Florence en 1406 et mort à Spolète le 9 octobre 1469.

 

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Filippino Lippi (Prato,1457 – Florence, 1504) est un peintre italien de l’école florentine de la Renaissance italienne, le fils du moine et peintre Fra Filippo Lippi et d’une nonne carmélite Lucrezia Buti qui lui servait de modèle.

 

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Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 

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Musée du Luxembourg – 19, Rue de Vaugirard – 75006 Paris – www.museeduluxembourg.fr  – Tél.: 01.45.44.12.90 - Du 25 Mars au 2 Août 2009 - Tarifs: plein: 11€ et réduit: 9€



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