Vladimir Birgus – Partie 2

Vladimir Birgus - Partie 2 dans Photographie: Grands Photographes 9480Vladimir_Birgus

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Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Vladimir Nirgus – Partie 1.



Jacques Tati – Deux temps, Trois mouvements – Cinémathèque de Paris – 8 Avril au 2 Août 2009

Jacques Tati - Deux temps, Trois mouvements - Cinémathèque de Paris - 8 Avril au 2 Août 2009 dans EXPOSITIONS jacques-tati

 

En 2009, il aura 102 ans, le temps justement pour la Cinémathèque française de lui rendre hommage hors des commémorations obligées qu’il ne prisait guère. Un peu de retard… Quoi de plus normal pour celui qui a toujours pris un malin plaisir à entrer dans ses propres films à contretemps. L’année en tout cas que nous avons choisie pour honorer, au présent, son génie. 2009 donc, c’est le grand chambardement : exposition de 650 m2, films projetés en salle et dans le hall une signalétique joyeuse.

 

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 N’était-ce pas le plus grand souhait de Tati de voir tous les arts du spectacle investir les lieux mêmes du cinéma ? Et quel plus bel endroit à Paris pour accueillir une exposition consacrée au réalisateur de Playtime que ce bâtiment fascinant de la Cinémathèque française conçu par Frank Gehry, que jouxtent un jardin potager, un manège d’enfant et les tours que Dominique Perrault a dessinées pour la Très Grande Bibliothèque ?

 

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Les films de Jacques Tati sont désormais l’emblème même de la modernité. Espace, design, automobile, mode, architecture et sons interrogent dans ses films à la fois son présent et le nôtre. Désireuse de jouer avec Tati, la scénographie a donc été conçue par Macha Makeieff, à la fois dans le but de plaire, mais aussi de désorienter joyeusement le public, non sans penser, souvent, aux enfants visiteurs.

 

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 Elle part de cette modernité affichée, à la fois critiquée et magnifiée, pour remonter aux débuts de Tati au music-hall, là où tout le cinéma burlesque s’est inventé ; elle place le spectateur-acteur dans une suite d’impressions visuelles et sonores singulières, dans un espace réinventé qui imagine, de station en belvédère, une déambulation en deux temps, couleur et noir et blanc, avec matériaux, objets et décalages surprenants, ceux d’une modernité rêvée et du cinéma forain, et réunit différents types d’oeuvres d’art qui, esthétiquement, sont proches de l’univers filmique de Tati.

 

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 Des oeuvres qui interrogent le rapport de la société à l’espace, de la couleur au son, de l’abstraction au réel : des dessins de Saül Steinberg et de Pierre Etaix, des photographies d’Henri Cartier-Bresson et de Willy Ronis, des oeuvres de Raoul Dufy et de César (qui fit une apparition dans Les Vacances de Monsieur Hulot, et s’intéressa comme Tati aux compressions de voitures), une photographie architecturale de Dan Graham, une installation originale de Pierrick Sorin, un livre de Guillaume Cassar, une machine dynamique de Jean Tinguely, une création sonore de Pierre Henry, sans oublier une série de meubles typiques du modernisme de l’après-guerre édités par Domeau et Pérès et la collaboration enthousiaste de quelques écoles d’art contemporaines… Ces oeuvres, qui sont autant de résonances, sont confrontées, dans une épure assumée, à ce qui permet de documenter l’univers cinématographique de Jacques Tati : photographies rares, carnets de gags, maquette, archives provenant des Films de Mon Oncle et affiches (dont certaines font partie de la collection de la Cinémathèque française), costumes et accessoires, sans oublier croquis et aquarelles de son ami et collaborateur, Jacques Lagrange, qui fut son conseiller artistique des Vacances de Monsieur Hulot à Parade. Nombreux sont également les extraits des films de Tati, incluant quelques raretés, des courts métrages aux scènes coupées des Vacances de Monsieur Hulot, en passant par les publicités hilarantes, politiquement incorrectes et inconnues qu’il a réalisées pour des yaourts minceur !

 

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Cette immersion visuelle et sonore dans l’oeuvre de Tati n’exclut nullement un désir d’exégèse. Comment éprouver sans chercher à comprendre ? A quoi bon savoir s’il l’on n’a pas d’abord commencé par ressentir ? « Les 6 leçons du Professeur Goudet », dispensées sur 12 écrans au centre de l’exposition, font, elle aussi de façon ludique, oeuvre de pédagogie et abordent, par l’analyse de films et le recours aux archives, à la fois la formation de Tati, son travail sur le son, le rapport ambivalent qu’il entretenait aux Etats-Unis ou encore son souci permanent de la transmission.

 

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De fait, l’exposition fait la part belle à cette question majeure du cinéma de Tati, y compris en resituant, par la vidéo, ses oeuvres dans la dynamique de l’histoire du genre burlesque, en soulignant à la fois ce qu’il hérite des génies de l’âge d’or hollywoodien, et ce qu’il inspire à ses nombreux admirateurs et trop rares successeurs.

 

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Dans cet esprit, des entretiens ont été réalisés avec des personnalités du monde de l’art, dont le travail a été nourri par la connaissance des films de Tati. Ces témoignages exceptionnels de Michel Gondry, Wes Anderson, David Lynch, Elia Suleiman, Otar Iosseliani, Olivier Assayas, Jean-Jacques Annaud, Jean-Claude Carrière, Blanca Li, Sempé, Jean Nouvel, Dominique Perrault trouveront leur place en marge de l’exposition (sur la mezzanine et dans le catalogue), pour que la succession désirée par Tati s’accomplisse, et qu’en un sens il en soit de l’exposition comme de Playtime vu par son réalisateur : qu’elle commence « quand vous quitterez la salle »…

 

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Bonne Exposition,

Saint-Sulpice

 

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Métro Bercy lignes 6, 14 – Bus n°24, 64, 87 – En voiture : A4, sortie Pont de Bercy – Parkings : 77, rue de Bercy, Hôtel Mercure ou 8, boulevard de Bercy – Du 8 Avril au 2 Août 2009 -  Du lundi au samedi de 12h à 19h – Nocturne le jeudi jusqu’à 22h – Dimanche de 10h à 20h – Fermeture le mardi et le 1er mai – Tarifs: Plein tarif 8 €, Tarif réduit 6.5 €, Moins de 18 ans 4€, Forfait Atout prix / Carte Cinétudiant 5.5 €, Libre Pass Accès Libre

  



Edward Sheriff Curtis – Partie 5

Edward Sheriff Curtis - Partie 5 dans Photographie: Grands Photographes ESC-7344

Crédit Photo: © Edward Sheriff Curtis

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Crédit Photo: © Edward Sheriff Curtis

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Biographie d’Edward Curtis

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Edward Sheriff Curtis, né le 16 février 1868 à Whitewater et mort le 19 octobre 1952 à Los Angeles, est un photographe ethnologue américain.

Il a été un des plus grands anthropologue social des amérindiens du nord américain (Navajos mexicain, Amérindiens des États-Unis, et Inuits),
avec des rencontres enrichissantes, des écrits (tels sur les mythes et coutumes), et de nombreuses photos sur verre remarquable.

Ainsi, de manière non exhaustif, il a entreprit l’inventaire photographique d’un très grand nombre d’amérindiens des 80 tribus existantes.
(Cette population indienne qui était estimée à plus d’un million d’individus au XVIIIe siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu’il débuta son projet).

Bien à vous,

Saint-Sulpice

Voir aussi:

 Edward Sheriff Curtis – Partie 4.

 Edward Sheriff Curtis – Partie 3. 

 Edward Sheriff Curtis – Partie 2.

 Edward Sheriff Curtis – Partie 1.



William Blake – Petit Palais – 2 Avril au 28 Juin 2009 -Paris

William Blake - Petit Palais - 2 Avril au 28 Juin 2009 -Paris dans EXPOSITIONS blake_1794_europe

 

Pour la première fois en France, le Petit Palais présente une rétrospective très complète de William Blake, le plus romantique des peintres anglais.

 

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 Initiée par le musée de la Vie romantique.

 

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 Cet hommage veut rendre justice à celui qui fût à la fois un poète visionnaire et un graveur d’exception.

 

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Près de deux siècles après sa mort, Blake s’inscrit au sommet du génie britannique.

 

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 Quelques 130 œuvres, exceptionnellement prêtées par les principaux musées d’outre manche, affirment l’intensité de son inspiration, applaudie en France par André Gide avant André Breton et les surréalistes.

 

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William Blake est le plus célèbre mais aussi le plus secret des génies d’Outre-Manche.

 

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 Mieux qu’aucun autre, Blake exprime l’inspiration hallucinée propre au romantisme anglais.

 

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A l’instar de Newton, l’une de ses plus célèbres compositions, Blake inscrit l’homme dans un cercle céleste au milieu des nuées, le mesure et se mesure à l’univers cosmique à l’aune d’un compas.

 

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Intransigeant, excentrique, solitaire, Blake proclame avec éclat son exaltation passionnée.

 

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 Il privilégie jusqu’au vertige le trait néoclassique pour nourrir les pages les plus héroïques de la Bible et de Shakespeare comme de Milton et de la Divine Comédie de Dante.

 

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« L’inspiration et la vision étaient, sont et seront toujours, j’espère, mon Elément, mon Refuge éternel »
William Blake

 

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L’exposition du Petit Palais est la première rétrospective en France sur William Blake et regroupe quelques cent cinquante dessins, gravures, enluminures, livres et aquarelles exceptionnellement prêtés par les principaux musées britanniques : Fitzwilliam Museum (Cambridge), British Museum, British Library, Tate, Victoria & Albert Museum (Londres), City Art Gallery (Birmingham), National Gallery of Scotland (Edimbourg), University Library (Glasgow), City Art Gallery et Whitworth Art Gallery (Manchester), Bodleian Library (Oxford), de quelques collectionneurs privés ainsi que par le musée du Louvre et le Philadelphia Museum of Art.

 

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Biographie de William Blake

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Il était fils d’un bonnetier et, dès l’enfance, montra d’étonnantes dispositions pour le dessin et la poésie. Il est envoyé à dix ans dans une école de dessin, où il composera ses premiers poèmes. Devenu élève du graveur James Basire à quatorze ans, il fut chargé de dessiner les antiquités de l’abbaye de Westminster et des autres vieux édifices, milieux qui ne manquèrent pas d’exercer une vive influence sur son imagination mélancolique.Trop pauvre pour faire face aux frais d’impression de ses œuvres, il se fit son propre éditeur et imagina d’y appliquer son écriture mise en relief par la morsure sur des plaques de cuivre. Il publia ainsi ses Songs of Innocence, ornés de ses dessins (1789, pet. in-8), œuvre singulière, qui eut du succès, ce qui l’encouragea à donner successivement, sous la même forme: Books of prophecy (1791) ; Gates of paradise (1793) ; America, a prophecy (1793, in-fol.); Europe, a prophecy (1794, in-fol.) ; Songs of Experience (1794).

En même temps, il faisait figurer, à plusieurs expositions de l’Académie royale, des peintures allégoriques, historiques et religieuses. Il publia The Marriage of Heaven and Hell (in-4), satire du Heaven and Hell de Swedenborg, en 1790. En 1797, il entreprit une édition illustrée par lui des Nuits d’Young, qu’il laissa inachevée, puis il alla vivre, à Felpham, auprès du poète William Hayley, faisant des dessins pour celui-ci, et peignant quelques portraits, et ne revint à Londres qu’au bout de trois ans. Ses quarante dessins gravés par Schiavonetti pour une édition du poème The Grave (1808, gr. in-4) de Blair furent très admirés ; de même que sa grande estampe le Pèlerinage de Canterbury (1809).

Entre-temps, il continuait de composer, d’illustrer et d’imprimer des poèmes étranges, empreints d’un mysticisme obscur : Jérusalem, ( And did those feet in ancient time ), the emanation of the Geant Albion; Milton, a poem (1804); Job (1826), etc. Le plus original est le dernier : c’est aussi celui dont les gravures sont les plus finies. Tous ces volumes sont aujourd’hui fort recherchés, surtout les exemplaires coloriés par l’artiste lui-même. Blake est devenu membre de la Royal Society le 14 mai 1807. Sa mort interrompt l’illustration de The divine comedy (1825-1827) de Dante.

 

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Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 

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Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris – Avenue Winston Churchill – 75008 Paris – Tél. : 01.53.43.40.00 – Ouvert tous les jours, de 10h à 18h sauf les lundis et jours fériés. Ouvert le jeudi jusqu’à 20h (uniquement exposition temporaire -Métro 1 Champs-Élysées – Clémenceau, Métro 13 Champs-Élysées – Clémenceau, Métro 8 Invalides, Métro 13 Invalides, Rer C Invalides, Bus 42 , Bus 72 , Bus 73 , Bus 80 , Bus 93 – Du 2 avril au 28 juin 2009 - Tarifs: Plein 8€, Réduit 6€, 14 à 26 ans 4€. Moins de 14 ans Gratuité.



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