« Jo’burg et Avenue Patrice Lumumba » – Guy Tillim – Fondation Henri Cartier Bresson – Paris 20 mars
La Fondation Henri Cartier-Bresson présente jusqu’au 19 avril 2009, une exposition singulière du photographe Guy Tillim, avec deux séries phares de son travail : Jo’burg et Avenue Patrice Lumumba.
Il s’agit de la première exposition personnelle en France de Guy Tillim, figure majeure de la scène photographique sud-africaine contemporaine.
En tant que jeune reporter, Tillim se rend vite compte que « L’appareil photo était l’outil idéal pour transcender ces frontières ».
Au fil des années, il a réalisé un travail documentaire d’une force visuelle et historique indéniable, témoignant du conflit social dans son pays et des inégalités qui y prévalaient.
De 2007 à 2008, Guy Tillim parcourt tour à tour la République Démocratique du Congo, le Mozambique, Madagascar, le Bénin, le Ghana, l’Angola.
Il y saisi le vide visuel laissé par des années de vacuum politique.
Des images montrant les restes de la « grande époque », le non-sens criant de certaines activités et des structures qui lui ont survécu – les piscines vides de palaces abandonnés, des fonctionnaires démunis dans des bureaux en forme de décors de théâtre…
Tout cela se trouve actuellement à la Fondation HCB.
C’est une belle dose d’émotions qui se trouve à la clé de la visite.
Bonne exposition,
Saint-Sulpice
»Jo’burg », « Avenue Patrice Lumumba » – Guy Tillim – Fondation HCB Henri Cartier-Bresson – 2, impasse Lebouis – 75014 Paris – Jusqu’au 19 Avril 2009 - M° Gaité, Edgard Quinet – Bus 28, 58 arrêt Losserand-Maine), 88 (arrêt Jean Zay – Maine) – Ouvert du mardi au dimanche de 13h à 18h30, le samedi de 11h à 18h45, nocturne le mercredi jusqu’à 20h30. Fermé le lundi et entre les expositions – Tarifs: 6 € plein tarif, 3 € tarif réduit. Gratuit en nocturne le mercredi (18h30 – 20h30)
lucaerne 20 mars
C’est bizarre. Au début, je n’ai pas accroché. Et puis, peu à peu, j’ai été happée par le vide de ces photos. Même les personnages ont l’air de mannequins de cire, figé, stoppé dans leurs gestes coutumiers. Comme si le monde s’était arrêté net, brutalement. Drôle d’impression…
saintsulpice 20 mars
Ce qui me sidère c’est qu’avec si peu de moyens dans un décor hors d’âge par obligation financière totalement épuré, ils sont capables de fonctionner cahin caha… et de se dire que ce continent est le plus riche du monde et recèle la population la plus appauvrie de la planête…… et plein d’autres choses!!!!