Alexandre Calder – Les Années Parisiennes 1926 ~ 1933 – Centre Georges Pompidou – Paris 12 mars
Le but de l’exposition, consacrée aux premières années de création de Calder à Paris (1926-1933), est d’explorer les sources de cet « art d’ingénieur », notamment à l’origine de son premier chef-d’oeuvre, le Cirque. Grâce aux nombreuses pièces exposées, mises en mouvement à l’aide de films, de documents d’archives, les visiteurs d’aujourd’hui pourront retrouver la magie des créations animées de l’artiste et la truculence de ses portraits au fil de fer, inspirés par des vedettes et artistes de l’époque.
L’exposition met aussi en valeur l’autre temps fort de la création de Calder qui, en 1930, après une visite à l’atelier de Mondrian, bascule définitivement vers l’abstraction.
Biographie d’Alexandre Calder
Alexander Calder est le fils de deux artistes. Ingénieur de formation, il a surtout réalisé des mobiles, assemblages de formes animés par les mouvements de l’air, des stabiles « la sublimation d’un arbre dans le vent » d’après Marcel Duchamp.
En 1923, il entre à l’Art Students League of New York où il étudie avec des peintres de l’École Ashcan comme John Sloan et George Luks (en anglais). En 1924, il travaille comme illustrateur auprès de la National Police Gazette. En 1925, il réalise sur commande l’illustration des spectacles du cirque Ringling Ëbros. and Barnum & Bailey circus.
Il va se découvrir une fascination pour le thème du cirque qui débouchera sur son Cirque de Calder, une performance où interviennent des figures faites de fil de fer et dans laquelle l’artiste joue le rôle de maître de cérémonie, de chef de piste et de marionnettiste en faisant fonctionner manuellement le mécanisme, le tout étant accompagné de musique et d’effets sonores. Le Cirque de Calder se produira à Paris en 1926.
Il s’installe en France en 1927, où il fabrique des jouets et donne des représentations avec son cirque de marionnettes, en fil de fer ainsi qu’en en bois articulés. Il entre en contact avec des artistes de l’avant-garde artistique parisienne comme Joan Miró, Jean Cocteau, Man Ray, Robert Desnos, Fernand Léger, Le Corbusier, Theo van Doesburg et Piet Mondrian en 1930 qui aura une grande influence artistique sur lui. Il abandonne la sculpture figurative en fil de fer qu’il avait pratiquée depuis 1926 pour adopter un langage sculptural entièrement abstrait.
En 1931, il s’incorpore au groupe Abstraction-Création, qui se consacre à la non figuration. À la galerie Percier, il expose une série d’œuvres abstraites faisant référence au monde naturel et aux lois de la physique qui le gouvernent. Construites en fil de fer et en bois, la plupart de ces œuvres évoquent la disposition de l’univers. Il commence aussi à construire des sculptures composées d’éléments mobiles indépendants entraînés par un moteur électrique ou par manivelle manuelle. En 1932, il expose trente de ces sculptures qualifiées de mobiles par Marcel Duchamp et qui marquent le début de sa carrière.
En 1943, le Museum of Modern Art de New York organise une première rétrospective, suivie en 1946 par une exposition à Paris préfacée par Jean-Paul Sartre, et en 1952, il obtient le grand prix de la Biennale de Venise.
En 1958, il réalise le mobile du siège parisien de l’Unesco, dix mètres de haut, deux tonnes d’acier noir, cinq bras.
En 1962 il s’installe dans son nouvel atelier du Carroi, d’une conception très futuriste et dominant la vallée de la Basse-Chevrière à Saché en Indre-et-Loire. Il n’hésitait pas à offrir ses gouaches et de petits mobiles à ses amis du pays ; il fit même don à la commune d’un stabile trônant depuis 1974 face à l’église : une anti-sculpture affranchie de la pesanteur.
Il fit fabriquer la majeure partie de ses stabiles et mobiles aux Ets Biemont à Tours, dont L’Homme, tout en acier inoxydable de 24 mètres de haut, commandé par l’International Nickel du Canada (Inco) pour l’Exposition Universelle de Montréal en 1967. Toutes les fabrications seront faites d’après une maquette réalisée par Calder, par le bureau d’étude pour concevoir à l’échelle réelle, puis par des ouvriers chaudronniers qualifiés pour la fabrication, Calder supervisant toutes les opérations, et modifiant si nécessaire l’œuvre. Tous les stabiles seront fabriqués en acier au carbone, puis peints, pour une majeure partie en noir, sauf l’Homme qui sera en acier inoxydable (brut), les mobiles étant fabriqués en aluminium et duralumin.
Il collabora au projet de Hervé Poulain, Art Cars, qui consistait à personnaliser un bolide pour les 24 heures du Mans. En firent de même Andy Warhol, César, Arman, Roy Lichtenstein, Wolinski, Franck Stella…
Alexander Calder meurt d’une crise cardiaque à New York, le jour du vernissage d’une rétrospective de son œuvre. Les quatres elements sont sublimes
Centre Georges Pompidou - Place Georges Pompidou - 75004 Paris – Tel: 01.44.78.12.33 - 18 Mars au 20 Juillet 2009 - Le Musée et les expositions sont ouverts de 11h à 21h (fermeture des caisses à 20h et évacuation des salles à 20h50). Nocturnes tous les jeudis jusqu’à 23h pour certaines expositions précisées dans l’agenda des manifestations (fermeture des caisses à 22h). Tarifs: Plein 12€ Réduit 8€.
lucaerne 12 mars
J’aime Calder, ses arbres flottants. J’ai eu la chance de voir une partie de ses oeuvres à une biennale de Venise (où j’étais sans amoureux… snif…). Moment magique.
saintsulpice 12 mars
Zut tu aurais du me le dire je serai venu faire le gondolier!!!!!
lucaerne 12 mars
Houlà ! J’étais encore plus pénible qu’aujourd’hui !!! T’imagines même pas…
saintsulpice 12 mars
Trop cool!!!!