Les grands monuments de Lutèce – Paris

Les grands monuments de Lutèce - Paris dans EXPOSITIONS

 

L’exposition de la crypte archéologique du parvis Notre-Dame dresse le portrait du Paris antique à travers ses principaux édifices civils, du Ier au IVème siècle ap. J.-C., et montre ce que la capitale d’aujourd’hui doit à sa toute première urbanisation.

Le visiteur explore les monuments emblématiques de Lutèce : le forum, les thermes, le théâtre et l’amphithéâtre, décrits à la lumière d’études récentes et de documents inédits. Des restitutions en 3D inédites et des dessins d’illustration en détaillent les plans, l’élévation, le décor et en éclairent la fonctionnalité. Une carte permet de localiser précisément chacun de ces monuments au sein de la ville antique et de la ville actuelle : le forum (rue Soufflot), l’amphithéâtre (arènes de Lutèce), le théâtre (rue Racine), les différents thermes (Musée de Cluny, Collège de France, rue Gay-Lussac).
Le parcours restitue la réalité de Lutèce, ville modeste mais aussi capitale régionale influencée par les modèles romains. La crypte archéologique du parvis Notre-Dame invite le promeneur à découvrir, au sein du Paris contemporain, l’héritage de la cité antique qui porte en elle les prémices d’une grande métropole.

 

Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 
Les grands monuments de Lutèce – Du 21 janvier 2009 au 31 janvier 2010 - Crypte archéologique du parvis Notre-Dame – 7, parvis Notre-Dame – Place Jean-Paul II – 75004 Paris – Tél. : 01.55.42.50.10 – Tarifs: Plein tarif : 3,20 € Tarif réduit : 2,20 € Tarif jeune : 1,60 € Gratuit jusqu’à 13 ans inclus et pour les Amis du musée Carnavalet – Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf les lundis et jours fériés. Fermeture des caisses à 17h30.



Jeudi d’enfer!

Jeudi d'enfer! dans chronique du quotidien GrifilEnGreve468

 

Merci chers fonctionnaires

pour ce jeudi d’enfer

qu’allégrement vous nous annoncez

 

Que vous me semblez généreux

pour priver tant de nous

de notre habituel labeur

 

je ne sais comment vous remercier

pour si franchement nous emmerder

en ce charmant et prometteur début d’année

 

Comme d’habitude grâce à vous,

certains d’entre-nous vont être joyeusement licenciés

et la majorité totalement épuisée

 

Quel héroisme, quel courage

d’oser prendre toujours en otage

vos congénères qui eux non pas votre pérennité

 

Merci chers fonctionnaires

de nous faire participer si délicatement

à votre légendaire inefficacité…

 

Saint-Sulpice

 



Le violon!

Le violon! dans Chronique d'enfance 112375203_small

 

Plus jeune je me suis subitement pris un jour pour un grand intellectuel, bref j’ai eu la tête grosse comme un melon de Cavaillon mais l’esprit en était bien moins savoureux! Le seul bémol c’est que si j’étais issu d’une famille des plus cultivées, je n’étais nullement un grand esprit! L’idée de me vint de commencer ma transformation par une tenue adéquate. Me rappelant du superbe complet en velours marron avec grosse côtes de mon regretté professeur d’histoire de troisième un brin marxiste-Léniniste qui m’avais séduit alors en passant une trois semaines sur l’histoire de l’ex URSS et à peine trois heures sur les Etats-Unis, j’optait pour le même déguisement. Du haut de mes seize ans je me laissait pousser les cheveux pour me donner un air d’intello de gauche car intellectuel et de droite me semblait à l’époque incompatible! Je me mis à prôner la révolution et à promettre la guillotine aux « sales bourgeois de droite »dont je faisais partie ( Pour le plus grand effroi de mon père, vénérable Gaulliste dans l’âme qui failli alors faire un infarctus à ma seule vision). 

L’étape suivante fut de fréquenter toutes les salles arts & essais de notre bonne vieille capitale montrant à mon entourage que j’étais le seul à comprendre toute la quintescence des films de Resnais ou de Rohmer. En réalité au bout de dix minutes de projection je m’endormais profondément au grand dam des trois autres quidams présents dans la salle…. Il ne fallait pas me parler de grosses productions Américaines car là je devenais rouge comme une tomate avariée et partait dans une joute verbale qui parfois durait toute la nuit pour, tous finir épuisés, devant la énième rediffusion d’un « chasse, pèche & nature » relatant les émois sexuels d’un fox terrier en arrêt devant une biche peu effarouchée! Un soir chez un ami je monopolisas le téléviseur pour regarder l’un de ces « chefs d’oeuvres » du cinéma Français. C’était l’histoire d’un clochard qui passait sa journée à faire du violon sur les quais. Que fut leur émerveillement devant ce superbe mélodrame en noir et blanc et en plan fixe avec caméra unique, le tout pendant deux heures d’affilée…. Ce soir là, je sais pas pourquoi mais j’ai fini à la rue!

 Histoire de me crédibiliser un peu plus vis à vis des autres, je n’hésitas pas à délaisser ma sacro-sainte cigarette ( blonde et américaine) pour la pipe, empli mes poches de bouquins plus illisibles les uns que les autres, me laissa pousser la barbe, opta pour une monture de lunette « Mao » et me fis introduire dans l’un des plus grands cercles de penseurs Parisien. Si ma mémoire est encore bonne, j’y suis resté un mois et après ils m’ont lourdé avec pertes et fracas! Il faut dire que mes seules pensées allaient invariablement vers le buffet qui clôturait ces intenses réunions que j’ai longtemps pensé être en mandarin et non en français.

Un dernier point me sembla alors crucial, devenir alcoolique. Cela me plaisait bien cette image d’intello de gauche alcoolo! J’ai alors fréquenté tous les rades les plus tristes et les plus glauques de Paris, prônant ma bonne parole à coup de bourbon et gros rouge! L’avantage c’est que bourré comme un coing, je me mettais frénétiquement sur un bout de comptoir à griffonner le roman du siècle, d’une écriture élancée, pour chaque matin me réveiller avec la gueule de bois et être incapable de relire le torchon aviné que la veille j’avais si brillamment rédigé. Quand mon entourage me demandais mon manuscrit, c’est sans remords ni regrets que je leur tendais. La plupart, polis, n’osaient me signifier que celui-ci était illisible et moi cela me permettait de ne pas leur avouer que le contenu était des plus mauvais. Si un effronté osait insister, je savais l’air de rien le faire tant boire qu’au bout d’un moment il oubliait…..

Ben moi aussi cette période, étrangement, je l’ai longtemps mise de côté!

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

A lire aussi:

1/- Les Bonbons.



Oncle Vania – Théâtre des Bouffes du Nord – Paris

Oncle Vania - Théâtre des Bouffes du Nord - Paris PICTO_OncleVania

 

Dans une immense maison, par un chaud après-midi d’été, suivi d’une nuit d’orage, se croisent et se toisent les destins des personnages suspendus entre l’illusion de leurs désirs et la solitude implacable de leurs existences. Dans un dernier sursaut pour combattre la peur de s’être trompé, de ne pas avoir vécu pleinement, chacun tente d’aimer, de haïr, de détruire. Dans un texte crépusculaire, Tchekhov est au plus près des thèmes qui font la beauté de son oeuvre. Dans le terrain vague entre la fin d’un monde et le commencement incertain d’un autre, l’histoire nous parle du temps, des changements inexorables, de la fin des illusions, de la grandeur et de la faiblesse des hommes, en identifiant le vide de chacun à la perte symbolique de cette maison-mère.

 

Oncle Vania

De Anton Tchekhov
Mise en scène Claudia Stavisky
Texte français André Markowicz, Françoise Morvan
Avec Didier Bénureau, Jean-Pierre Bagot, Marie Bunel, Joséphine Derenne, Agnès Sourdillon, Philippe Torreton, Georges Claisse, Maria Verdi
Décor Christian Fenouillat
Lumières Franck Thévenon
Son Bernard Valléry
Costumes Graciela Galan

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Oncle Vania – Du 3 Mars 2009 au 3 Avril 2009 - Théâtre des Bouffes du Nord – 37 bis, boulevard de la Chapelle 75010 Paris – M°La Chapelle – Tarifs de 12 à 26€ - Réservations sur place ou par téléphone au  01.46.07.34.50 du lundi au samedi de 11h à 18h.

 



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