Femmes hors du voile 24 novembre
C’est le regard intense d’une jeune Koweïtienne qui ouvre le nouvel ouvrage d’Isabelle Eshraghi, « Femmes hors du voile ». Née à Ispahan en 1964, d’une mère française et d’un père iranien, la photographe travaille depuis 1996 sur les questions des origines et de la quête d’identité. « Femmes hors du voile » est une invitation à découvrir au jour le jour la femme en pays musulman. L’écrivain Laure Adler retrace dans sa préface l’histoire de la place des femmes depuis Mahomet, puis s’interroge sur la disparition du visage. Mais loin des discussions éthiques ou religieuses, c’est la prosaïque beauté de la femme dans son quotidien qui nous est donnée à voir. Du hidjab coloré à l’austère burqa noire, ce livre ne dénonce ni ne juge, il se contente de montrer. Alors, bien sûr, les photographies sont évocatrices, parfois ambiguës. Mais qu’elles soient écolières, sportives ou mères, au Niger ou au Qatar, les femmes photographiées ont un point commun : le combat qu’elles mènent pour leur émancipation et leur liberté.
« Femmes hors du voile », de Laure Adler et Isabelle Eshraghi (Editions du Chêne, 238 pages, 39,90 €).
Bien à vous,
Saint-Sulpice
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