Festival d’Automne Paris 2008 – Programmation d’Octobre

Festival d'Automne Paris 2008 - Programmation d'Octobre dans Evenementiel Affiche-Fap-286

 

Pluridisciplinaire, international et nomade, le Festival d’automne à Paris, depuis 1972, invite des artistes et produit leurs oeuvres. Ses missions : passer commande à des créateurs, aménager des structures de travail entre professionnels français et étrangers, présenter et susciter des démarches d’ordre expérimental, accueillir en France des oeuvres significatives inédites, témoigner des cultures non occidentales.

PROGRAMME OCTOBRE 2008:

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Le Laboratoire
4, rue du Bouloi

75001 Paris
11 OCTOBRE au 12 JANVIER

Métro : Louvre-Rivoli, Palais-Royal-Musée du Louvre
11 octobre au 12 janvier 2009
vendredi au lundi de 12h à 19h
6 € et 4,50 € (abonnés du Festival d’Automne, étudiants, seniors)
Réservations : 01 78 09 49 50

Le Laboratoire, producteur de ce projet, basé sur la recherche artscience, est à l’initiative de la rencontre entre le compositeur et Benedict Gross,
chercheur à l’université d’ Harvard.

Ryoji Ikeda, pionnier de la scène électronique minimale, développe une démarche rigoureusement synesthésique.
Il explore les méandres d’un univers digital mêlant diffusion sonore et projections vidéo lors de concerts ou spectacles conçus avec le collectif Dumbtype, plusieurs fois invité au Festival d’Automne, ou plus récemment avec Carsten Nicolai.
« En tant qu’artiste et compositeur mon travail s’est toujours polarisé sur les concepts du beau et du sublime. Pour moi, la beauté est cristal ; rationalité, précision, simplicité, élégance, subtilité.  Le sublime est infini ;  infinitésimal, immense, indescriptible, indicible.
Les mathématiques relèvent de la plus pure beauté. Nombres, valeurs et formes dans leur parfait assemblage nous résistent. Aborder l’esthétique du sublime dans les mathématiques constitue une expérience impressionnante, comparable à celle éprouvée quand nous considérons l’immensité et l’ampleur de l’univers ; nous laissant bouche bée.
Ce projet, par l’amorce d’un dialogue avec le mathématicien Benedict Gross et d’autres théoriciens, tente de définir un langage esthétique commun ».

Ryoji Ikeda
V≠L bénéficie du soutien de Nomura, de la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa et de la Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises  agissant sous l’égide de la Fondation de France
Dans le cadre du 150e anniversaire des relations franco-japonaises


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Théâtre des Bouffes du Nord
37bis, boulevard de la Chapelle

75010 Paris
13 OCTOBRE
Métro : La Chapelle13 octobre 20h30
12 € et 22 €,
abonnement 12 €
Places numérotées, attribuées dans l’ordre d’arrivée des réservations
Durée : 1h20 plus pauseAu Studio-Théâtre de Vitry, le 15 octobre, à 20h , oeuvres de Gérard Pesson par l’Ensemble l’Instant Donné, en présence du compositeur Gérard Pesson
Quatuor I (Respirez ne respirez plus)
Vignette I, quatuor à cordes et timbales *
Fureur contre informe, trio à cordes
Bitume, quatuor II *
Instant Tonné, pour ensemble
La Lumière n’a pas de bras pour nous porter,
pour piano seul, puis pour ensemble, version instrumentée par Frédéric Pattar
Cassation, pour trio à cordes, clarinette, piano
Cinq chansons, pour voix et ensemble
Vignette II, pour ensemble *
Quatuor Diotima
Melody Louledjian, soprano
Ensemble L’Instant Donné* Créations
Commandes du Festival d’Automne à Paris


Une surprenante familiarité avec le silence :  ce troisième événement  du cycle consacré à Gérard Pesson aborde, avec sa musique de chambre, un aspect plus intime de son œuvre. À cette œuvre du « presque rien », qui manie dans un même mouvement et avec un égal raffinement « l’imprononcé et le têtu », comme elle excelle à articuler l’éloquence et le silence, les œuvres de ce programme tracent un portrait du compositeur tel qu’en lui-même.
Du premier Quatuor à cordes, sous-titré Respirez ne respirez plus (1993), au second commandé par le Festival d’Automne, en passant par les Cinq Chansons composées sur des textes de Marie Redonnet, ce concert parcourt quinze années de création. Ces textures sonores qui se pulvérisent comme l’écume, ce travail de recherche sur la technique instrumentale forment une manière de précipité, laissant entrevoir l’essoufflement du geste, l’effacement du souffle. La musique de Gérard Pesson peut être décrite comme un processus de condensation ; elle est aussi un rébus de la mémoire, s’abreuvant à l’œuvre des grands aînés comme à de nombreuses sources extra-musicales, essentiellement littéraires et picturales.
En coréalisation avec Instant Pluriel
Avec le soutien de Mécénat Musical Société Générale, de la Sacem, de la Fondation Ernst von Siemens pour la musique


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Opéra National de Paris Bastille /Amphithéâtre
Place de la Bastille

75012 Paris
21 OCTOBRE
Métro: Bastille21 octobre 20h
10 € et 14 € , 
abonnement 10 €
Durée : 1h15
Brice Pauset, Vita nova pour violon et ensemble
Misato Mochizuki, Silent Circle  pour flûte, koto et ensemble
Chikage Imai, Vectorial Projection IV- Fireworks pour violon et ensemble
Création. Commande de la Fondation Rohm
Toshio Hosokawa, In Ajimano pour koto/voix, violoncelle et ensemble
Gérard Pesson, Branle du Poitou pour ensemble

Irvine Arditti, violon 
Harrie Starreveld, flûte
Kyoko Kawamura, koto/voix
Makiko Goto, koto
Jeroen den Herder, violoncelle
Nieuw Ensemble
Yoichi Sugiyama, direction musicale
À la confluence de deux des grands axes de ce Festival d’Automne 2008 – un regard sur la création au Japon d’une part, un « portrait musical » de Gérard Pesson de l’autre –, ce programme tisse de multiples réseaux de correspondances.Ainsi de la résonance des cordes pincées qui instaure un dialogue avec la tradition – du trio (mandoline, guitare et harpe) qui est au centre de Vita nova (2006) de Brice Pauset  au koto, cet instrument traditionnel que l’on retrouve dans Silent Circle (2006) de Misato Mochizuki et In Ajimano (2002) de Toshio Hosokawa.
Ainsi, quoique avec des moyens radicalement autres, de la réappropriation par Gérard Pesson dans son Branle du Poitou (1997), d’une danse populaire ancienne.
Envisageant les traditions musicales – folkloriques et savantes – comme des moyens de dépasser la modernité (Brice Pauset), ces œuvres déploient un temps en spirale. Elles apparaissent comme autant de labyrinthes, d’entreprises de diffraction et de projection du son comme de la mémoire. C’est aussi le propos de Chikage Imai avec Fireworks (2008), quatrième volet de son cycle Vectorial Projection, à travers lequel elle envisage les propriétés multi-directionnelles du son en le rapprochant de phénomènes physiques (en l’occurrence, les feux d’artifices) : la compositrice dit s’être inspirée  de « ce moment où le vent commence de s’accélérer – de la vitesse, de l’accélération et de la distorsion de l’espace dans l’instant ».
Coréalisation Opéra national de Paris ; Festival d’Automne à ParisAvec le soutien de Mécénat Musical Société Générale, de la Sacem et de la Fondation Ernst von Siemens pour la musique
Avec le soutien de Nomura, de la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa et de la Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises agissant sous l’égide de la Fondation de France
Dans le cadre du 150e anniversaire des relations franco-japonaises


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Centre Pompidou
Place Georges Pompidou

75004 Paris
08 au 11 OCTOBRE
Métro : Rambuteau, Hôtel de Ville
RER : Châtelet-Les Halles
8 au 11 octobre 20h30
10 € à 14 €, abonnement 10 €
Durée : 1h25
Les AssistantesConception chorégraphique, Jennifer Lacey
Conception visuelle, Nadia Lauro
En collaboration avec Jonathan Bepler
Chorégraphie et performance, Alice Chauchat, DD Dorvillier, Audrey Gaisan, Jennifer Lacey, Barbara Manzetti, Sofia Neves
Conception musicale, Jonathan Bepler
Lumière, Yannick Fouassier, Nadia Lauro
Régie, Sylvain Labrosse
Administration de production, Carole Bodin

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Développant ses propres travaux – solos et pièces de groupe – depuis 1989, la New-Yorkaise Jennifer Lacey évolue à l’intérieur d’un espace flottant, au confluent de la danse et de la performance. Dans un stimulant souci de partage et d’épanouissement, elle éprouve les limites et la nature de sa pratique chorégraphique à la faveur de multiples expériences interdisciplinaires. Ainsi entretient-elle depuis 2000 une relation artistique particulièrement féconde avec Nadia Lauro, plasticienne et scénographe intervenant dans des contextes très divers (danse contemporaine, architecture du paysage, défilés de mode).
Après mhmmmm, créé lors de Montpellier Danse 2005, Jennifer Lacey et Nadia Lauro présentent une nouvelle pièce. Les Assistantes se construit en détournant des recettes utopiques vers les corps individuels. Charles Fourier, les grandes communautés des années 70, les shakers ou encore les situationnistes fournissent le champ d’étude dans lequel les assistantes s’ébattent. Offrant un Lieu plus qu’un Spectacle, Les Assistantes traquent le désir utopique d’être ensemble sans rien céder de leur liberté individuelle. Lacey & Lauro y retrouvent le compositeur Jonathan Bepler ainsi qu’Alice Chauchat, Audrey Gaisan, Barbara Manzetti, Sofia Neves, DD Dorvillier et Yannick Fouassier pour un fantasme collectif ou bien un collectif fantasmé

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 Production Megagloss.
Coproduction Festival Montpellier Danse 2008
Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ;  Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France) ; Le Consortium – Département Nouvelles Scènes/Dijon en association avec l’atheneum-Centre culturel de l’Université de Bourgogne ; Centre chorégraphique national de Caen Basse-Normandie ; Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne ; Centre national de danse contemporaine/Angers ; Kaaitheater/Bruxelles
Festival d’Automne à Paris
Avec le concours du Ministère de la culture et de la communication – DRAC Centre
Avec le soutien d’ImPulsTanz/Vienne
En compagnie de l’Adami

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Centre Pompidou
Place Georges Pompidou

75004 Paris
15 au 26 OCTOBRE

Métro : Rambuteau, Hôtel de Ville
RER: Châtelet-Les Halles
15 au 26 octobre  20h30, dimanche 17h
Relâche Lundi et Mardi
10 € à 14 €,
abonnement 10 €
Durée : 1h
Gustavia
de et avec Mathilde Monnier et La Ribot
Lumière, Éric Wurtz
Costumes, Dominique Fabrègue
assistée de Laurence Alquier
Réalisation sonore, Olivier Renouf
Collaboration scénique, Annie Tolleter


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Qui est Gustavia ? Qui est cette femme si intrigante ? Cette femme qui, dans un même mouvement, se montre et se cache ? Cette femme dont le corps n’est fait que de mystère(s) ? Est-elle au bord de la crise de larmes ou de la crise de fou rire ? Combien de visages peut-elle prendre ? Et combien de postures adopter ?
Avec l’impertinente exigence qui les caractérise, Mathilde Monnier et La Ribot se livrent à un vertigineux face à face, en prenant le parti de « s’appuyer sur les objets classiques utilisés au théâtre : les entrées, les rideaux, le bord de la scène, la salle, les chaises, la profondeur de champ mais aussi le comique comme forme de relation, comme regard ironique et distancié sur le monde ».
Mathilde Monnier et La Ribot comptent parmi les plus fortes personnalités de la sphère chorégraphique contemporaine. De Pudique Acide (1984) au tout récent Surrogate cities, créé à Berlin en février dernier, la première s’est peu à peu affirmée comme l’une des figures de proue de la scène française, mue par une inébranlable volonté d’expérimentation.
Originaire de Madrid, la seconde, mettant souvent son propre corps en jeu, élabore depuis le début des années 90 des pièces – dont la fameuse série des Pièces distinguées – qui oscillent très librement entre arts scéniques, performance et installation.
Production Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
La Ribot Association
Coproduction Festival Montpellier Danse 2008 ; Centre de développement chorégraphique/Toulouse, Midi-Pyrénées ; Les Spectacles vivants-Centre Pompidou Théâtre de la Ville / Paris ; Culturgest Lisbonne Comédie de Genève ; Mercat de les Flors / Barcelone ; Festival d’Automne à Paris
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008)


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 Théâtre de la Bastille
76 rue de la Roquette

75011 Paris
15 SEPTEMBRE au 17 OCTOBRE

Métro : Bastille, Voltaire, Bréguet-Sabin15 septembre au 17 octobre 21h
dimanche 17h
Relâche lundi (sauf le 15) et 18 septembre
13 € à 20 €
, abonnement 13 €
durée : 1h30

Kiss Me Quick
Mise en scène, Bruno Geslin
Dramaturgie et texte, Ishem Bailey
à partir d’entretiens réalisés par Susan Meiselas
Assistante mise en scène
et collaboration artistique, Émilie Beauvais
Scénographie, Marc Lainé
Vidéo, Bruno Geslin et Romain Tanguy
Composition et son, Teddy Degouys
et Matthieu Desbordes
Lumière, Laurent Bénard
Chorégraphie, Sophia Balma
Régie générale, Patrick Le Joncourt
 
avec Évelyne Didi-Huberman, Lila Redouane, Delphine Rudasigwa et Matthieu Desbordes


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Kiss Me Quick entrelace les destinées de trois femmes de générations différentes faisant métier de (montrer) leur corps dans l’Amérique des sixties. Apparus à la fin du XIXe siècle, les spectacles de strip-tease ont fait florès durant les années folles mais doivent désormais faire face à un danger autrement menaçant que les ligues de vertu : l’industrie du sexe.
Bientôt, ces spectacles seront emportés par le raz-de-marée pornographique et relégués au rang d’aimables divertissements coquins, réservés à un public d’incurables nostalgiques. Par le biais de ces trois créatures, Kiss Me Quick fait revivre un monde condamné à disparaître et met à nu toutes les contradictions d’une période de profonde mutation.
Travaillant sur l’opposition entre espaces privé et public, Bruno Geslin crée une mise en scène très suggestive, évoluant sans cesse entre ce que l’on voit et ce que l’on imagine. Après Mes jambes, si vous saviez quelle fumée, inspiré de la vie et de l’œuvre sulfureuses de Pierre Molinier, et Je porte malheur aux femmes mais je ne porte pas bonheur aux chiens, adapté des écrits de Joë Bousquet, il continue de creuser l’infinie question du désir – vibrant moteur autant que puissant révélateur de la vie des hommes.
Coproduction (en cours) Théâtre de Nimes ; Théâtre de la Bastille/Théâtre de l’Agora – Scène nationale d’Evry et de l’Essonne dans le cadre du projet développement culturel de la Région Ile-de-France ; Comédie de Valence – Centre dramatique national Drôme Ardèche ; CDN Orléans-Centre-Loiret ; Théâtre Garonne/Toulouse ; L’Estive – Scène nationale de Foix et de l’Ariège ; Le Bateau Feu/Scène nationale de Dunkerque, Dieppe Scène nationale
Avec l’aide à la création de la Drac Île-de-France
Production déléguée La Grande Mélée

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Théâtre de la Ville
2, place du Châtelet

75004 Paris
06 au 10 OCTOBRE
Metro : Châtelet - RER : Châtelet-Les Halles
20h30
12 € et 23 €
, abonnement 12 €
Spectacle en néerlandais surtitré en français

Atropa
La Vengeance de la paix

De Tom Lanoye
Création
Mise en scène, Guy Cassiers
Texte, Tom Lanoye
D’après Euripide, Eschyle, George W. Bush, Donald Rumsfeld, Curzio Malaparte
Dramaturgie, Erwin Jans
Concept esthétique et scénographie, Enrico Bagnoli, Diederik de Cock, Arjen Klerkx
Costumes, Tim Van Steebergen
Contribution vocale, Marianne Pousseur
Avec Katlijne Damen, Gilda de Bal, Vic de Wachter, Abke Haring
Marlies Heur, Ariane Van Vliet

Le titre Atropa fait référence non seulement à la belladonne (Atropa Belladonna, ou « Wolfskers » en néerlandais), mais aussi et surtout à l’aînée des Parques, celle-là même à laquelle échoit la tâche de couper le fil de la vie. Guy Cassiers prolonge la veine hallucinatoire de Wolfskers en entremêlant les trames des différentes tragédies ayant pour cadre la guerre de Troie : à l’article de la mort, Agamemnon se retrouve face aux spectres des femmes – Clytemnestre, Iphigénie, Andromaque, Cassandre, Hécube… – dont il a causé le malheur.
Ce conflit matriciel permet au metteur en scène de dresser un état des lieux au vitriol du monde contemporain et de poursuivre sa réflexion sur un pouvoir dont il montre l’agonie et la ruine. Avec ce dernier acte d’un « Triptyque du pouvoir » faisant feu de tous les supports, il souligne puissamment la capacité du théâtre à réfléchir la « colère » – au sens où l’entend le philosophe Peter Sloterdijk – de notre temps.
Production Toneelhuis
Coproduction Théâtre de la Ville-Paris ; MC2 Grenoble ; Linz 09 Cultural Capital  Festival d’Avignon ; Grand Théâtre du Luxembourg ; deSingel/Anvers ; Maison de la Culture d’Amiens, Festival d’Automne à Paris
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008


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Odéon-Théâtre de l’Europe-Ateliers Berthier
Angle de la rue André Suarès et du boulevard Berthier

75017 Paris
23 SEPTEMBRE au 19 OCTOBRE
Métro : Porte de Clichy23 septembre au 19 octobre 20h
samedi 15h et 20h, dimanche 15h, relâche lundi
13 € à 26 €,
abonnement 13 € et 22 €
durée : 1h30

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Ricercar
Mise en scène, scénographie et lumière, François Tanguy
Élaboration sonore, François Tanguy et Marek Havlicek
Régie générale, François Fauvel/Johanna Moaligou
Régie son, Marek Havlicek
Régie lumière, Julienne Rochereau
Reconstruction espace, Jean Cruchet, Fabienne et Bertrand Killy
François Tanguy, Frode BjØrnstad
Avec Frode BjØrnstad, Laurence Chable, Fosco Corliano, Claudie Douet
Katia Grange, Jean Rochereau, Boris Sirdey


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Cela fait déjà plus de vingt-cinq ans que François Tanguy a pris le large, à bord de son Théâtre du Radeau, et s’en est allé naviguer à vingt milles lieues (au moins…) de la dramaturgie ordinaire. Inlassablement, au gré de prototypes scéniques tels que Mystère Bouffe (1986), Chant du bouc (1991), Les Cantates (2001) ou Coda (2004), le Théâtre du Radeau s’attache à donner de notre monde des formes de représentation inédites, souvent plus proches de l’opéra que du théâtre stricto sensu.
Dernier vaisseau sorti des chantiers poétiques de François Tanguy, Ricercar convie le public à une traversée (dés)enchantée, durant laquelle les lois de la narration s’effacent derrière les joies de la sensation – la raison raisonnante n’étant pas du voyage…
Minutieusement orchestrées, lumière et musique, paroles (glanées chez Lucrèce, Robert Walser ou Dante) et actions, se fondent dans un décor dont le désordre paraît obéir à une secrète logique. Le tout compose un ensemble aussi cohérent que vibrant.
Inspiré d’un mot ancien, relevant du vocabulaire musical et désignant, selon Littré, « un morceau instrumental libre », le titre du spectacle en indique parfaitement la teneur : oui, Ricercar est bien une pièce théâtrale libre, d’une fascinante singularité et d’une saisissante intensité.
Coproduction Théâtre du Radeau/Le Mans ; Théâtre National de Bretagne/Rennes ; Festival d’Avignon ; Odéon – Théâtre de l’Europe ; Centre Chorégraphique National Rilleux-la-Pape/Compagnie Maguy Marin ; Théâtre Garonne/Toulouse
Festival d’Automne à Paris
Le Théâtre du Radeau est subventionné par la D.R.A.C. Pays de la Loire, la Ville du Mans, le Conseil Régional des Pays de la Loire  et le Conseil Général de la Sarthe. Soutenu par l’ONDA pour les accueils en France et par CulturesFrance
pour les tournées internationales


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Théâtre de la Cité Internationale
17, boulevard Jourdan

75014 Paris
16 au 21 OCTOBRE
RER B : Cité Universitaire
Tramway 3 : Cité Universitaire  
16 au 21 octobre 20h30,
relâche le dimanche
17 octobre :
rencontre avec les artistes à l’issue de la représentation10 € à 21 €, abonnement 10 € et 12,50 €
Spectacle en hongrois surtitré en français
Durée : 1h10
L’Opéra Paysan
Texte et mise en scène, Béla Pintér
Assistante à la mise en scène, Krisztina Kovács
Décors, Péter Horgas
Costumes, Mari Benedek
Lumière,  Zoltán Vida
Musique, Benedek Darvas
Assistants, Szilvia Matók, Andrea Pass
Techniciens, János Rembeczki, Tamás Kulifay
Répétiteur, Bea BereczMusiciens, Benedek Darvas, László Nyíri, Gábor Pelva, György Póta, Bertalan Veér
Avec Béla Pintér, József Tóth, Szilvia Baranyi, Éva Enyedi, Sarolta Nagy-Abonyi
Sándor Bencze, Tünde Szalontay, Szabolcs Thuróczy, Tamás Deák

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Issu du champ de la danse et de la performance et formé au fameux théâtre Szkéné de Budapest, Béla Pintér est, avec Árpád Schilling, l’un des représentants de la nouvelle génération du théâtre hongrois. L’Opéra paysan est l’une de ses productions les plus emblématiques,  tissant traditions populaires et savantes, articulant le théâtre postmoderne à une dimension vernaculaire. Sur scène, un mariage se prépare à la hâte, mais l’harmonie va tout aussi rapidement se dérégler, à mesure que les péripéties du drame viennent mettre à jour secrets de famille ou d’alcôve. Le livret, librement inspiré de LOpéra des gueux de John Gay, voit alterner des récitatifs accompagnés au clavecin, et des arias qui sont en réalité des chants populaires hongrois : s’il respecte l’unité stylistique de l’opéra baroque, cet Opéra paysan y introduit de bruyants contrastes, comme aurait dit Béla Bartók, en célébrant le mariage passionnel entre la tradition et le folklore. Usant de moyens tout à fait contemporains, questionnant les notions d’authenticité et de pastiche, la nature même de l’art, Béla Pintér aborde  les thèmes fondateurs de la tragédie avec un talent aigu de portraitiste, mais surtout avec un grand sourire.Production Compagnie Béla Pintér 


Première représentation en France Festival Passages 07/Nancy
Avec le Szkene Theatre. Avec le soutien de l’Onda
Coréalisation Théâtre de la Cité internationale, Festival d’Automne à Paris
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008)

 
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Théâtre de la Bastille
76 rue de la Roquette

75011 Paris
20 au 26 OCTOBRE
Métro : Bastille, Voltaire, Bréguet-Sabin 20 au 26  octobre 19h, dimanche 15h 
Relâche le jeudi 
13 € et 20 €, abonnement 13 €
Spectacle en bulgare surtitré en français
Durée : 1h30

Julie, Jean et Kristine
D’August Strindberg
Mise en scène, Margarita Mladenova
Scénographie et costumes, Daniela Oleg Liakhova
Musique, Assen Avramov
Avec Albena Georgieva, Hristo Petkov, Miroslava Gogovska


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Fondé à Sofia par Margarita Mladenova et Ivan Dobchev, le Teatro Sfumato se conçoit depuis 1989 comme un « laboratoire artistique d’innovation théâtrale ».
La trilogie Strindberg qu’ils proposent  est typique de leur volonté d’aborder le répertoire par un travail approfondi sur un corpus de textes ou sur un auteur. Comme ils l’avaient fait notamment avec l’œuvre de Tchékhov, Margarita Mladenova et Ivan Dobchev creusent aujourd’hui l’univers de Strindberg, révélant son œuvre en l’excavant, l’envisageant comme annonciatrice d’une humanité contemporaine en passe de saper ses propres fondations. Pour Sfumato, le théâtre de Strindberg, puissant révélateur de ce qui est occulté ou oublié, est une mise en garde contre l’amnésie.

Derrière le naturalisme de Mademoiselle Julie (1888), ici renommée
Julie, Jean et Kristine, premier volet de ce triptyque, se joue une danse entre Eros et Thanatos : c’est une plongée du côté obscur de la force d’attraction amoureuse, une quête aussi désespérée que destructrice dont l’unique issue est la mort. En revisitant ce texte devenu classique, implacable récit du jeu de la séduction qui rapproche, l’espace d’une soirée, une jeune comtesse et son domestique, Sfumato sonde l’ambigu et l’inéluctable, nous renvoie au visage nos complexes et nos paradoxes.

Avec La Danse de mort (1900), de douze ans postérieur à Mademoiselle Julie, Strindberg passe du naturalisme au symbolisme pour envisager de nouveau l’incompatibilité fondamentale entre les sexes, l’incommunicabilité entre les êtres. Sur une île perdue, le Capitaine et Alice, une ancienne actrice qu’il a épousée voici vingt-cinq ans, se déchirent sous les yeux de leur ami Kurt… Réquisitoire désabusé contre la vanité du couple,
La Danse de mort constitue la deuxième étape du travail du Teatro Sfumato sur l’œuvre de Strindberg : un travail sur les textes canoniques qui obéit moins à un souci de didactisme qu’à une volonté de percer à jour la poétique et l’esthétique du langage théâtral pour repenser les relations hommes- femmes, l’ordre social et politique. Cette démarche, propre à la compagnie bulgare depuis sa création, s’appuie, en particulier, sur une manière singulière et saisissante d’envisager le jeu d’acteur « en tant que processus ». Sur scène, les comédiens exaltent dans toute sa crudité la violenceLe Chemin de Damas, entamé en 1898, forme dans l’œuvre de Strindberg une manière de parenthèse « mysticonirique ». En trois parties, cette « fiction ayant en arrière-plan une terrible demi-réalité » (Strindberg) raconte comment un écrivain célèbre égaré dans une ville étrange va, au prix de maintes épreuves et visions, atteindre une forme d’illumination.
À partir de ce matériau, Ivan Dobchev et Georgi Tenev ont voulu proposer « une pièce d’aujourd’hui », et à travers elle un portrait de l’artiste en visionnaire. Envisageant Damas comme un point de non-retour imaginaire, métaphore de l’inachevable et de l’inaccessible,
donnant aux « peurs » et aux « cauchemars » de Strindberg une résonance extra-lucide, terriblement contemporaine, ils font de cette quête de l’absolu un voyage sans retour dans la psyché de notre civilisation. Ce spectacle constitue la conclusion d’une trilogie consacrée à Strindberg que le Teatro Sfumato a abordée comme une « expédition spirituelle dans un territoire rempli de mystères ». Leur intrusion dans le monde de Strindberg possède, en fin de compte, des vertus révélatrices, dans tous les sens du terme : elle incarne l’idée d’un théâtre qui, comme l’a écrit le philosophe Boyan Mantchev à propos de la démarche de Margarita Mladenova et Ivan Dobchev, « serait un lieu du risque et du
danger ».
Production Teatro Sfumato – Sofia
Coréalisation Theâtre de la Bastille, Festival d’Automne à Paris
La trilogie Strindberg reçoit le soutien de l’Onda
 
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France
(1er juillet – 31 décembre 2008)


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 Théâtre de la Bastille (salle du bas)
76 rue de la Roquette

75011 Paris
20 au 22 OCTOBRE
Métro : Bastille, Voltaire, Bréguet-Sabin20 au 22 octobre 21h
13 € et 20 €,
abonnement 13 €
Spectacles en bulgare surtitré en français
Durée : 1h30
Danse de mort
D’August Strindberg
Adaptation et mise en scène, Margarita Mladenova
Scénographie et costumes, Daniela Oleg Liakhova
Avec Svetlana Yancheva, Vladimir Penev, Tzvetan Alexiev
Fondé à Sofia par Margarita Mladenova et Ivan Dobchev, le Teatro Sfumato se conçoit depuis 1989 comme un « laboratoire artistique d’innovation théâtrale ». La trilogie Strindberg qu’ils proposent  est typique de leur volonté d’aborder le répertoire par un travail approfondi sur un corpus de textes ou sur un auteur. Comme ils l’avaient fait notamment avec l’œuvre de Tchékhov, Margarita Mladenova et Ivan Dobchev creusent aujourd’hui l’univers de Strindberg, révélant son œuvre en l’excavant, l’envisageant comme annonciatrice d’une humanité contemporaine en passe de saper ses propres fondations. Pour Sfumato, le théâtre de Strindberg, puissant révélateur de ce qui est occulté ou oublié, est une mise en garde contre l’amnésie.
Derrière le naturalisme de Mademoiselle Julie (1888), ici renommée Julie, Jean et Kristine, premier volet de ce triptyque, se joue une danse entre Eros et Thanatos : c’est une plongée du côté obscur de la force d’attraction amoureuse, une quête aussi désespérée que destructrice dont l’unique issue est la mort. En revisitant ce texte devenu classique, implacable récit du jeu de la séduction qui rapproche, l’espace d’une soirée, une jeune comtesse et son domestique, Sfumato sonde l’ambigu et l’inéluctable, nous renvoie au visage nos complexes et nos paradoxes.

Avec La Danse de mort (1900), de douze ans postérieur à Mademoiselle Julie, Strindberg passe du naturalisme au symbolisme pour envisager de nouveau l’incompatibilité fondamentale entre les sexes, l’incommunicabilité entre les êtres. Sur une île perdue, le Capitaine et Alice, une ancienne actrice qu’il a épousée voici vingt-cinq ans, se déchirent sous les yeux de leur ami Kurt… Réquisitoire désabusé contre la vanité du couple,
La Danse de mort constitue la deuxième étape du travail du Teatro Sfumato sur l’œuvre de Strindberg : un travail sur les textes canoniques qui obéit moins à un souci de didactisme qu’à une volonté de percer à jour la poétique et l’esthétique du langage théâtral pour repenser les relations hommes- femmes, l’ordre social et politique. Cette démarche, propre à la compagnie bulgare depuis sa création, s’appuie, en particulier, sur une manière singulière et saisissante d’envisager le jeu d’acteur « en tant que processus ». Sur scène, les comédiens exaltent dans toute sa crudité la violence Le Chemin de Damas, entamé en 1898, forme dans l’œuvre de Strindberg une manière de parenthèse « mysticonirique ». En trois parties, cette « fiction ayant en arrière-plan une terrible demi-réalité » (Strindberg) raconte comment un écrivain célèbre égaré dans une ville étrange va, au prix de maintes épreuves et visions, atteindre une forme d’illumination. À partir de ce matériau, Ivan Dobchev et Georgi Tenev ont voulu proposer « une pièce d’aujourd’hui », et à travers elle un portrait de l’artiste en visionnaire. Envisageant Damas comme un point de non-retour imaginaire, métaphore de l’inachevable et de l’inaccessible, donnant aux
« peurs » et aux « cauchemars » de Strindberg une résonance extra-lucide, terriblement contemporaine, ils font de cette quête de l’absolu un voyage sans retour dans la psyché de notre civilisation. Ce spectacle constitue la conclusion d’une trilogie consacrée à Strindberg que le Teatro Sfumato a abordée comme une « expédition spirituelle dans un territoire rempli de mystères ». Leur intrusion dans le monde de Strindberg possède, en fin de compte, des vertus révélatrices, dans tous les sens du terme : elle incarne l’idée d’un théâtre qui, comme l’a écrit le philosophe Boyan Mantchev à propos de la démarche de Margarita Mladenova et Ivan Dobchev, « serait un lieu du risque et du danger ».
Production Teatro Sfumato – Sofia
Coréalisation Theâtre de la Bastille, Festival d’Automne à Paris
La trilogie Strindberg reçoit le soutien de l’Onda
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France
(1er juillet – 31 décembre 2008)


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Théâtre de la Bastille
76 rue de la Roquette

75011 Paris
24 au 26 OCTOBRE
Métro : Bastille, Voltaire, Bréguet-Sabin24 au 25 octobre 21h, dimanche 26 octobre 17h
13 € et 20 €,
abonnement 13 €
Spectacle en bulgare surtitré en français
Durée : 1h40

Strindberg à Damas
De Georgi Tenev et Ivan Dobchev
D’après August Strindberg
Mise en scène, Ivan Dobchev
Scénographie, Ivan Dobchev et Daniela Oleg Liakhova
Costumes, Daniela Oleg Liakhova
Musique, Assen Avramov
Video , Lubomir Mladenov
Avec Rumen Traikov, Snezhina Petrova, Hristo Petkov, Malin Krastev, Elena Dimitrova


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Fondé à Sofia par Margarita Mladenova et Ivan Dobchev, le Teatro Sfumato se conçoit depuis 1989 comme un « laboratoire artistique d’innovation théâtrale ». La trilogie Strindberg qu’ils proposent  est typique de leur volonté d’aborder le répertoire par un travail approfondi sur un corpus de textes ou sur un auteur. Comme ils l’avaient fait notamment avec l’œuvre de Tchékhov, Margarita Mladenova et Ivan Dobchev creusent aujourd’hui l’univers de Strindberg, révélant son œuvre en l’excavant, l’envisageant comme annonciatrice d’une humanité contemporaine en passe de saper ses propres fondations. Pour Sfumato, le théâtre de Strindberg, puissant révélateur de ce qui est occulté ou oublié, est une mise en garde contre l’amnésie.
Derrière le naturalisme de Mademoiselle Julie (1888), ici renommée Julie, Jean et Kristine, premier volet de ce triptyque, se joue une danse entre Eros et Thanatos : c’est une plongée du côté obscur de la force d’attraction amoureuse, une quête aussi désespérée que destructrice dont l’unique issue est la mort. En revisitant ce texte devenu classique, implacable récit du jeu de la séduction qui rapproche, l’espace d’une soirée, une jeune comtesse et son domestique, Sfumato sonde l’ambigu et l’inéluctable, nous renvoie au visage nos complexes et nos paradoxes.

Avec La Danse de mort (1900), de douze ans postérieur à Mademoiselle Julie, Strindberg passe du naturalisme au symbolisme pour envisager de nouveau l’incompatibilité fondamentale entre les sexes, l’incommunicabilité entre les êtres. Sur une île perdue, le Capitaine et Alice, une ancienne actrice qu’il a épousée voici vingt-cinq ans, se déchirent sous les yeux de leur ami Kurt… Réquisitoire désabusé contre la vanité du couple,
La Danse de mort constitue la deuxième étape du travail du Teatro Sfumato sur l’œuvre de Strindberg : un travail sur les textes canoniques qui obéit moins à un souci de didactisme qu’à une volonté de percer à jour la poétique et l’esthétique du langage théâtral pour repenser les relations hommes- femmes, l’ordre social et politique. Cette démarche, propre à la compagnie bulgare depuis sa création, s’appuie, en particulier, sur une manière singulière et saisissante d’envisager le jeu d’acteur « en tant que processus ». Sur scène, les comédiens exaltent dans toute sa crudité la violencesourde de cette Danse de mort, pour nous entraîner, à corps et à cris, dans une plongée en apnée, sous haute tension, dans l’univers de Strindberg.
Le Chemin de Damas, entamé en 1898, forme dans l’œuvre de Strindberg une manière de parenthèse « mysticonirique ». En trois parties, cette « fiction ayant en arrière-plan une terrible demi-réalité » (Strindberg) raconte comment un écrivain célèbre égaré dans une ville étrange va, au prix de maintes épreuves et visions, atteindre une forme d’illumination. À partir de ce matériau, Ivan Dobchev et Georgi Tenev ont voulu proposer « une pièce d’aujourd’hui », et à travers elle un portrait de l’artiste en visionnaire. Envisageant Damas comme un point de non-retour imaginaire, métaphore de l’inachevable et de l’inaccessible, donnant aux « peurs » et aux « cauchemars » de Strindberg une résonance extra-lucide, terriblement contemporaine, ils font de cette quête de l’absolu un voyage sans retour dans la psyché de notre civilisation. Ce spectacle constitue la conclusion d’une trilogie consacrée à Strindberg que le Teatro Sfumato a abordée comme une « expédition spirituelle dans un territoire rempli de mystères ». Leur intrusion dans le monde de Strindberg possède, en fin de compte, des vertus révélatrices, dans tous les sens du terme : elle incarne l’idée d’un théâtre qui, comme l’a écrit le philosophe Boyan Mantchev à propos de la démarche de Margarita Mladenova et Ivan Dobchev, « serait un lieu du risque et du danger ».Coréalisation Theâtre de la Bastille,
Festival d’Automne à Paris
La trilogie Strindberg reçoit le soutien de l’Onda
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008)


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Maison de l’Architecture (Salle de la Chapelle)
148, rue du Faubourg Saint-Martin

75010 Paris
24 OCTOBRE
Métro : Gare de l’Est24 octobre de 14h à 19h
Entrée libre sur inscription 01 53 45 17 17
En 2006 et 2007, Lieux de Musique a fait se rencontrer architectes et compositeurs à propos de ces philharmonies érigées en icônes
architecturales, hier à Los Angeles, Rome, Kyoto, Singapour ou Saint-Sébastien, demain à Hambourg, après-demain à Paris…
En 2008, nous questionnons l’écoute et son dispositif : quelle relation le lieu instruit-il entre tel ou tel répertoire musical, telle ou telle performance et l’écoute ?
À l’ère de l’iPod et du Dolby surround, on parvient à reconstituer chez soi et dans des pavillons auriculaires une qualité de son
approchant celle d’une salle de concert.
Comment alors expliquer que l’on s’obstine à construire de nouveaux auditoriums, que l’on organise des concerts, que l’on programme des festivals ?
Les sociologues ont leur réponse : l’écoute personnalisée, nomadisée par l’offre technologique, ne s’oppose pas à la participation des individus à des événements publics. Le caractère « omnivore » (Richard Peterson) des consommations culturelles s’accompagne d’une démultiplication de soi qui permet d’additionner des comportements que l’on pourrait croire incompatibles.
Un “lieu de musique” ne saurait se réduire à un espace que l’on pratiquerait pour cumuler des activités ou se démultiplier.
Nous proposons de déplacer la question : dans un monde saturé par l’image, n’y aurait-il pas quelque chose comme une mystique de l’écoute qui élit son lieu dans le concert ?
Est-ce seulement notre oreille accueillant quelques vibrations sonores, ou n’est-ce pas plutôt nous qui
entendons ensemble, en ce lieu qui détermine notre écoute, une fugue de Bach, une symphonie de Beethoven,
un dispositif de Stockhausen ou de Nono ?
La programmation, l’attente, l’entrée dans ce monde du silence, la place où l’on vient s’asseoir, l’attention que l’on porte au surgissement de musique sont autant de balises familières qui confèrent au concert sa part de rituel : la condition de possibilité d’une vie intérieure en même temps qu’un moment de socialisation. Comment nous engageons-nous dans ce moment de recueillement qui fait le temps du concert ?
Compositeurs, architectes, neurologues, historiens, philosophes et musicologues dialoguent sur ce thème cardinal de la vie de la musique, de nos propres vies. Partenaires : Festival d’Automne à Paris
Maison de l’architecture
Cité Européenne des Récollets
École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), CNRS
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Bon festival,

Saint-Sulpice

 



Fête des Vendanges – 6 au 12 Octobre 2008

Fête des Vendanges - 6 au 12 Octobre 2008 dans Evenementiel fete_des_vendanges_2008

 

La Fête des Vendanges aura lieu pour la première fois durant une semaine du 6 au 12 octobre, avec en point d’orgue le week-end du 10, 11, 12.

 

Lundi 6 Octobre

20h30 : « Une Soirée au Gaumont Palace » au Trianon avec projection de « Fantômas », Pigalle, Les fatals Picards, Airmedettes, Biyouna, Le Cirque des Mirages, Elisabeth Buffet, dresseur d’animaux, contorsionniste, etc.
80, boulevard de Rochechouart – ouverture des portes 20H
tarif : 15€ en location / 18€ sur place
location Fnac/Digitick/ Ticketnet

Mardi 7 Octobre

- 19h et 21h15 : « Le Moulin Rouge Fait son Cinéma » au Pathé-Wepler
Projection des films « French Cancan » de Jean Renoir et de « Moulin Rouge » de Baz Luhrmann. En ouverture la chanteuse Agnès Bilh, et des danseuses du Moulin Rouge.
140, boulevard de Clichy
Tarif : 10€ pour la soirée / en prévente sur place à partir du mercredi 1er Octobre

 

- 20h : « L’ivresse des Mots » au Restaurant « Chez Marguerite »
Une soirée Lecture et Vin autour d’Agnès Desarthe ( écrivain, auteur), Marie- Pierre Baux ( productrice de vins), Andrée Zana Murat (auteur de livres de cuisine), Le trio Vocal «Délicieuse Vinaigrette », AgnèsPapin
50, rue Clignancourt / Chef de Cuisine : Sidoine Dugast
Tarif Repas et Vin : 30€ / réservation obligatoire (places limitées)
Tél : 01 42 51 66 18

Mercredi 8 Octobre

- 10h et 14h :
Festival de court-métrages pour enfants « Courts de Récré » au Studio 28
organisé par l’association Court 18
10, rue Tholozé
Tarif : 3€

- 14h30 :
« Le Bal des Poulbots » dans la salle des Fêtes de la Mairie du 18ème
avec le groupe TOURNEVIRE
1, Place Jules Joffrin / Gratuit sur inscription : Tél : 01 53 41 17 82 / \n dominique.lemoine@paris.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. - 21h :
Soirée « 18 en courts » au Studio 28
. Un événement parrainé par Jean-Marc Barr, acteur et réalisateur. Une sélection des plus beaux films courts tournés dans le 18ème, par les plus grands cinéastes, organisé par l’association Court 18. En ouverture la chanteuse Marie Modiano.
10, rue Tholozé / Entrée : 8€ plein tarif / 6,80 € tarif réduit

 

Jeudi 9 Octobre

- 15h : Ouverture du Festival « Le Film Policier de Montmartre » au Studio 28
Projection de « Faubourg Montmartre » de Raymond Bernard, avec Charles Vanel, Gaby Morlay, Pauline Carton
10, rue Tholozé/ Entrée : 8€ plein tarif / 6,80 € tarif réduit

- 18h : Vernissage de l’exposition de peintures et de sculptures « Rythmes du Regard » de l’association Regard 18 à la Fondation Boris Vian. 6 bis cité Véron / Ouvert le Samedi 11 et Dimanche 12 de 14h à 20h
Entrée Libre

- 21h : Festival « Le Film Policier de Montmartre » au Studio 28
Projection du Film « L’assassin habite au 21 » (1942) de Henri–Georges Clouzot, avec Pierre Fresnay et Suzy Delair. En ouverture, présentation du métier de bruiteur par Pascal Merière.
10, rue Tholozé / Entrée : 8€ tarif plein / 6,8O € tarif réduit

Vendredi 10 Octobre

- 9h : Ouverture du « Parcours du Goût » et ses villages
L’école du Goût et le Bistrot des Vins du Cinéma : Jardin St Pierre.
Le Village des Régions : rue Azaïs .
Le Village du Marché : rue du Cardinal Guibert, rue Saint – Eleuthère, Parvis du Sacré-Cœur et rue Azaïs.
Le Village de l’Eau : Château d’eau, place du Mont-Cenis.
Les Produits de la Vigne du Clos-Montmartre sont en vente au Stand du Comité des Fêtes Place Jean Marais.
Accès Libre au « Parcours du Goût »vendredi jusqu’à 20h, samedide 9h à 23h etdimanche de9h à 20h.

- 10H : Visites guidées « A la Découverte du Cinéma du 18ème », les lieux de mémoire du cinéma de Montmartre, studios, cinémas, et là où les films les plus connus ont été tournés avec le CFA Stephenson et sous la houlette de Pierre Philippe, cinéaste et critique de cinéma.
Gratuit / sur inscription au Syndicat d’initiative / 21, place du tertre
Vendredi, Samedi et Dimanche : 10h et 14h , en français, 16h en anglais
Tél : 01 42 62 21 21 / \
n accueil.montmartre@noos.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. - 12h : Ouverture de l’Exposition « Montmartre Fête ses Artistes » Peintres, sculpteurs et Photographes du 18ème
Salle Paroissiale de l’église Saint- Pierre / Place Jean Marais / Entrée Libre
Vendredi: 12h à 21h – Samedi : 9h à 23h – Dimanche : 9h à 20h- 15h : Festival « Le film Policier de Montmartre » au Studio 28
Projection du film « Meurtre à Montmartre » de Gilles Grangier avec Michel Auclair et Paul Frankeur
10, rue Tholozé
Entrée : 8€ plein tarif / 6,80 tarif réduit

- 18h : Chorale des Enfants des écoles du 18ème aux Arènes de Montmartre
500 enfants des écoles dirigés par Claire Dagnicourt interprèteront 4 chansons Emblématiques. En ouverture L’orchestre d’harmonie II° cycle du conservatoire Gustave Carpentier, dirigé par Thierry le Cacheux .
27, rue Chappe / Accès libre à partir de 17h45 (capacité limitée)

- 18h : Exposition de Peintures, Sculptures et Gravures « La Traversée du Miroir » de l’association Arkifuse à la Salle UVA
9, rue Duc / Entrée Libre
Vendredi de 18h à 21h – Samedi de 14h à 21h – Dimanche 14h à 20h

- 19h : Inauguration du Parcours du Goût par Daniel Vaillant, Maire du 18e

- Et aussi à 19 h : Dégustation et animations dans les Bars et Restaurants dans tout Montmartre et le 18ème avec les « menus Cinéma »
Vendredi, Samedi et Dimanche

- 19h : « Ciné- Cépages » au Lycée Belliard, avec le groupe A-O-C
3 plats, 3 vins, projections de vieux films, menu autour du raison
135, rue Belliard
Tarif Repas et Vin : 30€ / réservation obligatoire(place limitées)
Tel 01 40 25 93 71

- 21h : Festival « Le Film Policier de Montmartre » au Studio 28
Projection du Film « 125 rue de Montmartre » (1959) de Gilles Grangier avec Lino Ventura et Robert Hirsch. Présentation du métier de compositeur de musique de films par Gilles Tynaire.
10, rue Tholozé / Entrée : 8€ plein tarif / 6,80 € tarif réduit

 

Samedi 11 Octobre

- 10h : Ouverture Exposition Photographique « Le tour du Monde des Vignes » de l’artiste Coréen Monsieur Se-Young en extérieur de la Commanderie du Clos- Montmartre.
9, bis rue Norvins / Jusqu’au dimanche 1er février 2009, 24H/24, 7j/7. Gratuit.

- 10h : Départ du « Petit Train des Fanfares » de la Mairie d’Aubervilliers (5, rue Hémet) pour un parcours le menant à Saint-Denis et à Saint–Ouen avant son arrivée à Montmartre. En partenariat avec le Festival « Villes des Musiques du Monde ».

- 11h30 : « Ban des Vendanges » à la Vigne de Montmartre
Le ban des Vendanges sera ouvert dans la Vigne de Montmartre par Jean-Marc Tarrit, Président de la République de Montmartre en présence de Daniel Vaillant, Député maire du 18ème, de Brigitte Houdinière, présidente du Comité des Fêtes, de la Commune Libre de Montmartre, de la Commune Libre du Vieux Montmartre, des compagnons de Montmartre et des confréries vineuses. Un moment fort, traditionnel, joyeux et coloré. Emotion.
Accès Limité / Angle rue des Saules et la rue St Vincent pour le Public

 

- 12h15 : Arrivée du » Petit train des Fanfares » à la Mairie du 18ème avec la grande Fanfaraï et le 93 Super Raï Band et des jeunes musiciens du Centre musical Fleury Goutte-d’ Or Barbara.

- 15h : Départ du « Grand Défilé » à la Mairie du 18ème
Fanfares et Confréries pour un nouveau parcours qui mettra à l’honneur cette année la Vigne de Montmartre et le Moulin de la Galette avant une arrivée au pied du Sacré-Cœur. Evènement : pour la première fois, la bande « Les Acharnés » en direct de Dunkerque avec 120 carnavaleux !
Place Jules Joffrin, rue Hermel, Rue Ramey, Rue Custine, Rue Caulaincourt, Place Constantin Pecqueurt, Rue St Vincent, Rue des Saules, Place Jean- Baptiste Clément, Rue Lepic, Rue des Abbesses, Rue d’Orsel, Place Charles Dullin, rue des Trois- Frères, Rue Tardieu , Place St Pierre.
Gratuit

- 21h : Clôture du festival « Le Film Policier de Montmartre » au Studio 28
Projection du film « Bob Le Flambeur » (1955) de Jean- Pierre Melville avec Isabelle Corey et Daniel Cauchy. En ouverture, récit d’un meurtre récent à Montmartre
10, rue Tholozé / Entrée : 8€ plein tarif : 6,80 € tarif réduit

- 21h- 22h30 / 23h30 – 2h00″Bal des Confréries et des Montmartrois » au Gymnase Ronsard
En compagnie de l’Orchestre « Oxygène » et de la Bande « Les Acharnés » pour un vrai « Chahut » comme à Dunkerque.
2, rue Ronsard / Entrée : 10€ – Capacité limitée

- 23h : Feu d’Artifice au Sacré Cœur
Réalisé par la société Jacques Couturier Organisation et tiré du Square Louise Michel, un feu d’artifice et une Bande Son en Hommage au Cinéma de Montmartre.

Dimanche 12 Octobre

- 9h : Intronisation Par les Confréries et Visite de la Vigne de Montmartre (ouverte au public pour la première fois !)
avec l’œnologue Françis Gourdin : 5€ sur inscription au Syndicat d’initiative ; Tél : 01 42 62 21 21 / \n accueil.montmartre@noos.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Jardin St Vincent (Rue St Vincent) – Gratuit – Capacité limitée
- 10h/12h : Cérémonie des « Non- Demandes en Mariage » célébrées par Daniel Vaillant, le maire du 18ème
Place des Abbesses. Gratuit sur Inscription : Tél : 01 53 41 17 82
- 12h30 : « Le bal des Non-mariés » avec l’Orchestre
« Denécheau Jâse Musette » sur la place des Abbesses.
Gratuit
- 16h30 : Concert Final « Montmartre Fête son Cinéma » à La Cigale
Une soirée Hommage avec pour la première fois réunis sur une scène « La Bande des 4 », Claude Lelouch, Nicole Croisille, Francis Lai et Pierre Barouh, et aussi Héléna Noguerra, Rubin Steiner, Mouzanar, Zaza Fournier, The Ballroom Quartet, etc.
120, Boulevard de Rochechouart – ouverture des portes 16h
tarif : 20€ en location / 23 € sur place
Location Fnac / Digitick / Ticketnet

 

Et jusqu’au 12 Octobre : deux Expositions

« Une ballade cinématographique à Montmartre avec Pathé»
Projection en continu d’archives cinématographiques et Photographiques à l’Hôtel Demarne du Musée de Montmartre
12, rue Cortot
11H à 18h sauf Lundi et Mardi et Mercredi de 11h à 14h.
Accès Libre

« Les 80 ans du Studio 28 », une exposition sur l’histoire fabuleuse de ce cinéma incontournable de Montmartre.
10, rue Tholozé
Accès Libre aux horaires du Cinéma

L’accès en voiture à la Butte Montmartre à l’occasion de la Fête des Vendanges dès le jeudi 9 octobre est fortement déconseillée voire interdite. Merci de noter qu’il vous sera impossible de stationner du vendredi 10 au dimanche 12 octobre, sous peine d’enlèvement sur toutes les voies situées au sommet de la Butte.

 

Bus


Ligne 30 – 31 – 80 – 85 – 54 – 67 – 60 – 95
Ligne 80
Samedi 11/10/2008 : déviation de la rue Ramey et Caulaincourt par les rues Ordener, Damrémont et J. De Maistre (itinéraire des lignes 60 et 95) dans les deux directions pendant le défilé sur la rue Caulaincourt, reprise de l’itinéraire au moment où la rue Caulaincourt sera libérée.
Dimanche 12/10/2008 : si la rue Caulaincourt est impraticable (stationnements, opération Paris Respire), la déviation du samedi sera appliquée.

Ligne 31
Samedi 11/10/2008 : pendant le départ du défilé de la rue du Poteau, la ligne sera déviée par la rue Damrémont, rue du Poteau, Bld Maréchaux, Pte de Clignancourt, Bld Ornano dans les deux directions.

Ligne 60
Samedi 11/10/2008 : les mesures pour la ligne 31 seront appliquées.

Ligne 85
Samedi 11/10/2008 : pendant le départ du défilé rue du Poteau et rue Ramey, déviation par le Bld Ornano et Barbes dans les deux directions.

Métro


- Jules Joffrin (Ligne 12)
- Lamarck Caulaincourt (Ligne 12)
- Blanche (ligne 2)
- Pigalle (Ligne 12 ou ligne 2)
- Anvers (Ligne 2) + Funiculaire
- Arrêt Abbesses (Ligne 12)
- Arrêt Château Rouge (Lignes 4 et 12)

 

Funiculaire


Ligne Fun
Gare Basse : Place Suzanne Valadon
Gare Haute : Rue du Cardinal Dubois

Montmartrobus


Du vendredi 10/10/2008 (10h00) au dimanche 12/10/2008 (fin de service 00:30) : déviation de la rue Lamarck en direction de Pigalle par l’avenue Junot et la rue Lepic, itinéraire normal en direction de la Mairie du 18ème.

Samedi 11/10/2008 : interruption de la ligne à partir de 14h00, reprise à la fin du défilé.

Tous les Itinéraires et horaires sur le site : www.ratp.fr
Tél : 32 46 ( 0,34 € depuis une ligne fixe)

Promotrain


 

Le circuit des petits trains de Promotrain pendant la fête vendredi samedi et dimanche avec interrruption du service pendant le défilé de 15h à 18h. Départ Place Blanche, arrêt rue Becquerel / rue du Mont Cenis avec un circuit commenté.


Vélib


Toutes les adresses des stations du 18ème sur le site www.velib.paris.fr

Environnement

Afin de préserver la beauté de la Butte Montmartre, nous demandons à chacun de respecter l’environnement et d’utiliser pour tous les déchets les poubelles prévues à cet effet.

 

 

Bonne fête,

Saint-Sulpice

 



Les Susceptibilito-hypocrito consensuels m’emmerdent!

Les Susceptibilito-hypocrito consensuels m'emmerdent! dans chronique du quotidien IDIOT

 

Plus je découvre le milieu bloguesque, plus je trouve celui-ci des plus consensuel et hypocrite. Dieu merci certains blogueurs et blogueuses sont originaux (ales) et entiers (ères) et ne tombent en aucun cas dans ce type de banalités. Non gentils consensuels, la vie n’est pas rose et ne ressemble pas à un vaste pré dans lequel paissent de doux moutons. On m’accuse de copier/coller; C’est vrai et je le revendique car ils sont de qualités et ne composent pas l’essentiel de mes articles.( Les articles de photographies que j’édite ne sont évidemment pas tous de moi mais permettent à bien de « biens-portants mais aussi à des personnes alitées ou sans moyen de voyager, de rêver à moindre frais, mes chroniques sont loin d’être tendres et sont écrites par votre serviteur ainsi que bien des critiques d’expositions, cinématographiques, événementiels et autres manifestations!) Entre les avides qui ne pensent qu’à une chose; Mettre n’importe qui en lien tant que cela rapporte moult commentaires et visites, ceux qui ont un cerveau de moineau, qui eux font du copier/coller de bas étage, ceux qui créent leurs propres commentaires, ceux qui ne prennent jamais parti et ceux qui mettent une et unique photo, vidéo ou phrase par article pour cumuler le nombre d’articles, je dois constater la « pauvreté généralisée » de la toile bloguesque. Certes je comprends que pour eux c’est un moyen d’échange et que cela comble une solitude ou autre manque mais votre serviteur n’a crée son blog que pour lui-même, pour se faire plaisir. La toile bloguesque permet en même temps de la faire partager mais si demain mes visites chutaient, je prendrai toujours autant de plaisir à éditer mes articles de qualité. Je ne suis pas prétentieux mais réaliste. Alors susceptibles, idiots de bas étages, crétins illuminés, vieux grognons ou frustrés de la vie, oui, il est préférable pour vous de passer votre chemin et d’aller chez vos congénères plus aptes à vous satisfaire, quand aux autres soyez toujours assurés d’être les bienvenus(es)!!!

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 



Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 12

Moscou - Du Tsarisme au Communisme - Partie 12 dans Photographies du monde d'autrefois

 dans Photographies du monde d'autrefois

Газировка 1коп стакан , Вода с сиропом 3 коп

 

Histoire de Moscou

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Le plus ancien indice attestant de la présence d’humains sur le territoire de Moscou est le site néolithique de Stchoukinskaïa sur la Moskova et remonte donc à l’âge de pierre. Au sein des frontières modernes de la ville, d’autres preuves furent découvertes (le cimetière de la culture Fatyanovskaïa, le site de la colonie de la culture Dyakovskaïa, sur le territoire du Kremlin, la colline des Moineaux (Воробьёвы го́ры), la rivière Sétoune (Сетунь), le parc forestier Kountsevski…).

À la fin du premier millénaire après le Christ, le territoire de Moscou et l’oblast de Moscou étaient habités par les tribus slaves de Vyatitchi et Krivitchi. À la fin du XIe siècle, Moscou était une petite ville dont le centre féodal et la banlieue commerciale étaient situés à l’embouchure de la rivière Neglinnaïa.

La première référence faite à Moscou date de 1147, quand la ville était une obscure cité d’une petite province habitée principalement par les Meryas, parlant une langue balto-finnoise maintenant disparue. En 1156, le Knyaz Iouri Dolgorouki construit un mur de bois et un fossé autour de la ville. En 1237-1238, le Khanat mongol de la Horde d’Or mit la ville à feu et à sang, massacrant les habitants et brûlant les constructions de la ville.

En 1300, Moscou était dirigée par Daniel Moskovski, fils d’Alexandre Nevski, et membre de la dynastie des Riourikides. Sa position favorable sur la source de la Volga contribua à stabiliser l’expansion. Moscou fut également stable et prospère pendant de nombreuses années, et attira un grand nombre de réfugiés de toute la Russie. En 1304, Iouri le Moscovite contesta le trône de la principauté de Vladimir à Michel de Tver. Ivan Ier vainquit finalement Tver afin de devenir la capitale de Vladimir-Souzdal, et seul collecteur d’impôt auprès des Mongols. En lui payant un cher tribut, Ivan obtint une concession importante du Khan : contrairement aux autres principautés, Moscou ne fut pas divisée et partagée entre ses fils, mais fut transmise intacte à ses aînés.

Alors que le Khan de la Horde d’or essaya d’abord de limiter l’influence de Moscou, quand la croissance du Grand Duché de Lituanie commença à menacer la Russie, celui-ci renforça Moscou pour contrecarrer la Lituanie, faisant de la ville l’une des plus importantes de Russie. En 1380, le prince Dmitri Donskoï de Moscou conduit une armée russe unie à une importante victoire devant les Mongols dans la bataille de Koulikovo. Après cette victoire, Moscou prit la tête de la libération de la Russie de la domination mongole. En 1480, Ivan III libéra finalement les Russes du joug tatar et Moscou devint la capitale d’un empire qui engloba au final toute la Russie et la Sibérie, ainsi que des contrées de beaucoup d’autres pays.

En 1571 les Tatars du Khanat de Crimée prirent et incendièrent Moscou. De 1610 à 1612, des troupes de la république des Deux Nations occupèrent Moscou, et leur commandant Sigismond III essaya d’usurper le trône russe. En 1612, le peuple de Nijni Novgorod et d’autres villes russes, conduit par le prince Dmitri Pojarski et par Kouzma Minine, se dressa contre les occupants polonais, siégea au Kremlin et les en expulsa. En 1613, le Zemski Sobor élit pour tsar Michel III, établissant ainsi la dynastie des Romanov.

Moscou cessa d’être la capitale de la Russie en 1703 quand Pierre le Grand construisit Saint-Pétersbourg sur la côte de la mer Baltique. Quand Napoléon envahit Moscou en 1812, les Moscovites avaient brûlé la ville avant de l’évacuer, alors que les forces napoléoniennes approchaient, le 14 septembre. L’armée de Napoléon, affaiblie par la faim, le froid et des renforts trop pauvres, fut forcée de se retirer.

En janvier de l’an 1905, l’institution de gouverneur de la ville, ou maire, fut officiellement introduite à Moscou, et Aleksandr Andrianov devint le premier maire officiel de la ville. Suite au succès de la Révolution russe de 1917, Lénine, craignant une possible invasion étrangère, rendit à Moscou son statut de capitale, le 5 mars 1918.

Au début du XXe siècle, plusieurs grèves et soulèvements armés à Moscou, pavèrent la voie vers la Révolution russe. En 1918, les Bolchéviques rendirent à Moscou le siège du gouvernement. Pendant la Grande Guerre Patriotique le Comité d’État soviétique de Défense et l’état-major de l’Armée rouge étaient situés à Moscou. En 1941, 16 divisions de volontaires (plus de 160 000 personnes), 25 bataillons (18 000 personnes) et 4 régiments d’ingénieurs furent formés parmi les Moscovites. En novembre 1941, le Groupe d’armées Centre allemand fut stoppé aux abords de la ville puis défait lors de la bataille de Moscou. De nombreuses usines furent évacuées, tout comme la plupart du gouvernement, et à partir du 20 octobre, la ville fut déclarée en état de siège. Les habitants restants construisirent et actionnèrent les défenses anti-tanks, pendant le bombardement aérien de la ville. Le 1er mai 1944, la médaille « Pour la défense de Moscou » et en 1947 une autre médaille « En mémoire du 800e anniversaire de Moscou » furent créées. Le 8 mai 1965, alors qu’on fêtait le vingtième anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, Moscou reçut le titre de Ville Héroïque.

En 1980, la ville hébergea les Jeux olympiques.

En 1991, Moscou fut la scène d’une tentative de coup d’État par des conservateurs opposés aux réformes libérales de Mikhaïl Gorbatchev. Quand l’Union soviétique fut dissoute la même année, Moscou devint capitale de la Russie. Depuis, l’émergence de l’économie de marché à Moscou a eu pour conséquence d’immenses changements des commerces, des prestations de service, de l’architecture et des modes de vie.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 1.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 2.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 3.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 4.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 5.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 6.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 7.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 8.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 9.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 10.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 11.



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