Emil Nolde – Grand Palais

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Ce contemporain germanique de Matisse ne concevait pas, à l’instar de ce dernier, la peinture comme une sorte de « fauteuil confortable et reposant », mais plutôt comme un coup de poing ! Dès la première salle de l’exposition, servie par une scénographie d’une rare élégance, la violence de ses juxtapositions de primaires-jaunes contre rouges-désarçonne le spectateur et laisse au bord de la rupture les rétines formées en Italie…

 

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Emil Nolde (1867-1956), la quarantaine venue, se fait soudain happer par l’express Van Gogh. Il est monté dans ce train rapide, plantant là les paysans attablés autour d’une bouteille de schnaps peints dans un style passablement réaliste. Soudain, il dope les couleurs et fait se lever la tempête au-dessus de ses « Moissons » et de ses « Rondes endiablées ». « La femme qui fume » risque même de mettre le feu au tableau tout entier. Paul Cassirer, le grand marchand berlinois qui a toujours soutenu les avant-gardes, accroche l’un des tableaux de Nolde près des toilettes, à l’occasion d’une exposition de groupe…

 

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Cette façon colossalement pétaradante d’envisager la couleur, Nolde ne l’abandonne pas quand il passe à la peinture religieuse. A ses « Christ » jaunes évoquant de très loin les audaces du premier Gauguin, ses scènes bibliques aux formes déchirées et outrancières, on peut préférer ses admirables gravures sur bois, enlevées d’une main plus sûre et plus sobre. L’évocation de Gauguin n’est pas inutile puisque c’est aussi dans le sillage du grand peintre français que Nolde se glisse quand, un an avant la Grande Guerre, il part à la découverte des verts paradis océaniques. Un long périple le conduit vers la Nouvelle-Guinée, colonie allemande depuis 1899, et les îles Carolines. L’artiste en rapporte des centaines d’aquarelles, de toiles et de dessins ainsi qu’une solide détestation des moeurs coloniales.

 

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Mais aucun paysage exotique ne saurait égaler ceux de sa Frise chérie, où il s’installe dès que possible dans son repaire de Seebüll, à quelques encablures de la frontière danoise. Installé au sommet d’une butte, comme les fermes au toit de chaume des alentours, il domine son plat pays et peut se consacrer à ce qu’il aime le plus, la célébration de la campagne. Du début à la fin de sa carrière, ces paysages adorés donnent naissance à quelques-uns de ses meilleurs tableaux, dans lesquels perce parfois le souvenir des grands romantiques du début du XIXe siècle. Comme ces derniers, Nolde est habité par une conception quasi religieuse du paysage. Du reste, il lui arrive de laisser une de ses oeuvres à l’extérieur, le temps pour la neige d’ajouter la touche finale.

 

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L’arrivée au pouvoir des nazis en 1933 ne le trouble guère au départ, Nolde adhérant même spontanément à certains de leurs thèmes. Toutefois, Hitler pas plus que Goebbels n’apprécient sa peinture, considérée comme appartenant à l’« art dégénéré ». Sa grande « Crucifixion » échappe de peu à la destruction, un certain nombre de ses toiles sont brûlées et, finalement, à partir de 1941, il n’a plus le droit de peindre. Nolde doit se cacher pour réaliser de minuscules aquarelles sur des papiers de récupération. oeuvres modestes auxquelles il confie son amour intact de la nature.

 

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Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 

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Galeries nationales du Grand Palais -   Galeries nationales du Grand Palais – 3 avenue du Général Eisenhower – 75008 Paris – métro Champs-Élysées-Clémenceau (lignes 1 & 13). Bus n°s 28, 32, 42, 49, 72, 73, 80, 83 & 93 -  ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 22h (20h le jeudi) – Tarifs:  adultes 12 euros, tarif réduit 8 euros, gratuit pour les moins de 13 ans – Jusqu’au 19 janvier 2009

 



Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 15

Moscou - Du Tsarisme au Communisme - Partie 15 dans Photographies du monde d'autrefois

Площадь Тверской заставы и Ленингадский проспект

 dans Photographies du monde d'autrefois

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Вид на Фрунзенскую набережную

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Беседка в парке им Горького

ЦПКиО им Горького с самолета (центральный парк культуры и отдыха)

Мост на Фрунценской набережне (теперь передвинут)

 

 

Histoire de Moscou

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Le plus ancien indice attestant de la présence d’humains sur le territoire de Moscou est le site néolithique de Stchoukinskaïa sur la Moskova et remonte donc à l’âge de pierre. Au sein des frontières modernes de la ville, d’autres preuves furent découvertes (le cimetière de la culture Fatyanovskaïa, le site de la colonie de la culture Dyakovskaïa, sur le territoire du Kremlin, la colline des Moineaux (Воробьёвы го́ры), la rivière Sétoune (Сетунь), le parc forestier Kountsevski…).

À la fin du premier millénaire après le Christ, le territoire de Moscou et l’oblast de Moscou étaient habités par les tribus slaves de Vyatitchi et Krivitchi. À la fin du XIe siècle, Moscou était une petite ville dont le centre féodal et la banlieue commerciale étaient situés à l’embouchure de la rivière Neglinnaïa.

La première référence faite à Moscou date de 1147, quand la ville était une obscure cité d’une petite province habitée principalement par les Meryas, parlant une langue balto-finnoise maintenant disparue. En 1156, le Knyaz Iouri Dolgorouki construit un mur de bois et un fossé autour de la ville. En 1237-1238, le Khanat mongol de la Horde d’Or mit la ville à feu et à sang, massacrant les habitants et brûlant les constructions de la ville.

En 1300, Moscou était dirigée par Daniel Moskovski, fils d’Alexandre Nevski, et membre de la dynastie des Riourikides. Sa position favorable sur la source de la Volga contribua à stabiliser l’expansion. Moscou fut également stable et prospère pendant de nombreuses années, et attira un grand nombre de réfugiés de toute la Russie. En 1304, Iouri le Moscovite contesta le trône de la principauté de Vladimir à Michel de Tver. Ivan Ier vainquit finalement Tver afin de devenir la capitale de Vladimir-Souzdal, et seul collecteur d’impôt auprès des Mongols. En lui payant un cher tribut, Ivan obtint une concession importante du Khan : contrairement aux autres principautés, Moscou ne fut pas divisée et partagée entre ses fils, mais fut transmise intacte à ses aînés.

Alors que le Khan de la Horde d’or essaya d’abord de limiter l’influence de Moscou, quand la croissance du Grand Duché de Lituanie commença à menacer la Russie, celui-ci renforça Moscou pour contrecarrer la Lituanie, faisant de la ville l’une des plus importantes de Russie. En 1380, le prince Dmitri Donskoï de Moscou conduit une armée russe unie à une importante victoire devant les Mongols dans la bataille de Koulikovo. Après cette victoire, Moscou prit la tête de la libération de la Russie de la domination mongole. En 1480, Ivan III libéra finalement les Russes du joug tatar et Moscou devint la capitale d’un empire qui engloba au final toute la Russie et la Sibérie, ainsi que des contrées de beaucoup d’autres pays.

En 1571 les Tatars du Khanat de Crimée prirent et incendièrent Moscou. De 1610 à 1612, des troupes de la république des Deux Nations occupèrent Moscou, et leur commandant Sigismond III essaya d’usurper le trône russe. En 1612, le peuple de Nijni Novgorod et d’autres villes russes, conduit par le prince Dmitri Pojarski et par Kouzma Minine, se dressa contre les occupants polonais, siégea au Kremlin et les en expulsa. En 1613, le Zemski Sobor élit pour tsar Michel III, établissant ainsi la dynastie des Romanov.

Moscou cessa d’être la capitale de la Russie en 1703 quand Pierre le Grand construisit Saint-Pétersbourg sur la côte de la mer Baltique. Quand Napoléon envahit Moscou en 1812, les Moscovites avaient brûlé la ville avant de l’évacuer, alors que les forces napoléoniennes approchaient, le 14 septembre. L’armée de Napoléon, affaiblie par la faim, le froid et des renforts trop pauvres, fut forcée de se retirer.

En janvier de l’an 1905, l’institution de gouverneur de la ville, ou maire, fut officiellement introduite à Moscou, et Aleksandr Andrianov devint le premier maire officiel de la ville. Suite au succès de la Révolution russe de 1917, Lénine, craignant une possible invasion étrangère, rendit à Moscou son statut de capitale, le 5 mars 1918.

Au début du XXe siècle, plusieurs grèves et soulèvements armés à Moscou, pavèrent la voie vers la Révolution russe. En 1918, les Bolchéviques rendirent à Moscou le siège du gouvernement. Pendant la Grande Guerre Patriotique le Comité d’État soviétique de Défense et l’état-major de l’Armée rouge étaient situés à Moscou. En 1941, 16 divisions de volontaires (plus de 160 000 personnes), 25 bataillons (18 000 personnes) et 4 régiments d’ingénieurs furent formés parmi les Moscovites. En novembre 1941, le Groupe d’armées Centre allemand fut stoppé aux abords de la ville puis défait lors de la bataille de Moscou. De nombreuses usines furent évacuées, tout comme la plupart du gouvernement, et à partir du 20 octobre, la ville fut déclarée en état de siège. Les habitants restants construisirent et actionnèrent les défenses anti-tanks, pendant le bombardement aérien de la ville. Le 1er mai 1944, la médaille « Pour la défense de Moscou » et en 1947 une autre médaille « En mémoire du 800e anniversaire de Moscou » furent créées. Le 8 mai 1965, alors qu’on fêtait le vingtième anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, Moscou reçut le titre de Ville Héroïque.

En 1980, la ville hébergea les Jeux olympiques.

En 1991, Moscou fut la scène d’une tentative de coup d’État par des conservateurs opposés aux réformes libérales de Mikhaïl Gorbatchev. Quand l’Union soviétique fut dissoute la même année, Moscou devint capitale de la Russie. Depuis, l’émergence de l’économie de marché à Moscou a eu pour conséquence d’immenses changements des commerces, des prestations de service, de l’architecture et des modes de vie.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 1.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 2.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 3.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 4.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 5.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 6.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 7.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 8.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 9.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 10.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 11.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 12.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 13.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 14.



Van Dyck – Musée Jacquemart

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Portrait de Maria de Tassis
Liechtenstein Museum, Vienne
Huile sur toile, 128,2 x 99,5 cm
1630 

 

 

Le musée Jacquemart-André retrace les grandes étapes de la carrière d’Antoon Van Dyck à travers un genre où il excella : l’art du portrait. En rassemblant les toiles les plus marquantes des grands musées européens et américains, cette exposition met à l’honneur un peintre auquel les musées français n’ont jamais consacré d’exposition à caractère monographique.

 

 

 

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Portrait de Famille

Musée de l’Ermitage, Saint Petersbourg
Huile sur toile, 113,5 x 93,5 cm
1620


 

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Autoportrait

Musée de l’Ermitage, Saint Petersbourg
Huile sur toile, 116,5 x 93,5 cm
1622 ou 1623

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Double Portrait de Charles Louis, électeur Palatin et du Prince Rupert

Musée du Louvre, Paris
Huile sur toile, 132 x 152 cm

1637

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Esquisse de la Princesse Elizabeth et portrait de la Princesse Anne

The Scottish National Portrait Gallery, Edimbourg
Huile sur toile, 29,8 x 41,9 cm
1637 

 

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Portrait de Lucas et Cornelis de Wael

Pinacoteca Capitolina, Rome
Huile sur toile, 120 x 100 cm
1627

Bonne exposition,Saint-Sulpice

 

 

Musée Jacquemart-André – 158, bd Haussmann – 75008 Paris – Tél: 01.45.62.11.59 – 8 Octobre au 25 Janvier 2009

RER Charles de Gaulle – Etoile – Métro Miromesnil ou Saint Philippe du Roule – Autobus : 22, 28, 43, 52, 54, 80, 83, 84, 93

Parking : Parking autobus gratuit (dépose-minute devant le musée) – Parking public : Haussmann Berry 24h/24 (au pied du musée).
 

Horaires d’ouverture : Ouvert 365 jours par an, de 10h à 18h – Le café est ouvert de 11h45 à 17h30.

 

Tarifs: 

Visite des collections permanentes
avec Audioguide
+ exposition temporaire

10€ 7,3€ 7,3€ 4.7€
Visite guidée des collections permanentes 13,5€ 11€ (-10ans) 13,50€ 13.5€
Visite guidée thématique 15,5€
Conférencier de l’exposition temporaire 125€
Location d’écouteur pour conférences 1,5€ (exposition temporaire)
Musée Jacquemart-André + Palais Garnier Spécial groupes 22,5€ 17€ (-10 ans)
Les goûters du Musée 235€ (groupe de 10 à 12 enfants)
La pause déjeuner Spécial groupes A partir de 19€
La pause gourmande Spécial groupes A partir de 7,5€

 

 

 

Biographie d’Antoine Van Dyck

Né à Anvers le 22 mars 1599 – Décédé à Blackfriars le 09 décembre 1641

Peintre baroque majeur de la cour d’Angleterre, Antoine Van Dyck débute en tant qu’assistant de Pierre Paul Rubens de 1610 à 1614. Très attiré par l’estampe et la gravure, il devient peintre indépendant en 1615, et est ensuite reçu maître en 1618 dans la Guilde de Saint-Luc d’Anvers. En 1620, il voyage en Angleterre, avant de revenir en Flandres et de résider à Gênes où il se passionne pour Titien et Véronèse, amorce son activité de portraitiste et décore de sublimes palais des nobles génois. Ses compositions religieuses telles que ‘Le Portement de croix’ et ‘Sainte Rosalie’, et ses portraits, mettent en scène la puissance sociale de ses modèles. C’est en 1627 que le peintre retourne à Anvers où il se place au service de l’archiduchesse Isabelle et réalise d’innombrables toiles, illustrant à merveille la dynamique de la vie religieuse Anversoise du XVIIe siècle. A la demande du roi Charles Ier d’Angleterre, Van Dyck retourne à Londres en 1632 afin de faire les portraits du roi, d’Henriette d’Angleterre, de la fille du roi, de personnalités de la cour, ainsi que des autoportraits et des peintures de sa maîtresse, Margaret Lemon. Anobli le 5 juillet 1632, et nommé premier peintre ordinaire de Sa Majesté en 1633, Van Dyck épouse ensuite la fille de Lord Ruthven. Un an plus tard, il voyage à Anvers avant de visiter la France en 1641. Considéré aujourd’hui comme le fondateur de l’Ecole anglaise de peinture, le style de Van Dyck devait influencer bon nombre de portraitistes anglais.



L’Art de Lee Miller – Jeu de Paume – Concorde

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« L’Art de Lee Miller »

du 21 octobre 2008 au 04 janvier 2009

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Cette rétrospective organisée par le Victoria and Albert Museum présente l’ensemble des facettes de la carrière de cette extraordinaire créatrice du XXe siècle qui fut tour à tour mannequin, modèle, égérie des surréalistes, compagne et assistante de Man Ray et enfin photographe.

 

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Avec environ 150 œuvres, elle regroupe pour la première fois les plus beaux tirages originaux de l’artiste, conservés aux Lee Miller Archives, au Victoria and Albert Museum de Londres et dans de nombreuses collections de renommée internationale.

 

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Cette sélection est complétée par la présentation de revues, de dessins, d’un collage ainsi que d’un court extrait du film de Jean Cocteau, Le Sang d’un poète (1931), dans lequel Lee Miller joue l’un des rôles principaux.

 

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Un livre dont l’édition française est publiée chez Hazan, accompagne l’exposition.

 

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Cette exposition reçoit le soutien de Terra Foundation for American Art, Chicago.

 

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En partenariat avec l’Ambassade des États-Unis d’Amérique,
A Nous Paris, Arte, Le Figaroscope, Vogue, vogue.com et FIP

 

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Dans le cadre du Mois de la Photo à Paris, novembre 2008

 

Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 

Musée du Jeu de Paume – 1 place de la Concorde – 75008 Paris – Mardi de 12h à 21h – Du mercredi au vendredi de 12h à 19h – Samedi et Dimanche de 10h à 19h – Fermeture le lundi - Tél: 01.47.03.12.50

 



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