Fauchon – 5 et 6 Septembre – Weekend éclair!

 Fauchon - 5 et 6 Septembre - Weekend éclair! dans Evenementiel 2Sept-Pano-Fauchon

 

Vanille et menthe glaciale, saumon fumé et petits pois… En fourrure de coco râpée ou en tenue de « camouflight », pas moins de 34 éclairs chic et chocs investissent la boutique Fauchon Madeleine. Mais seulement le temps d’un week-end…

 

Pendant deux jours, il n’y aura que des éclairs à vendre. Les vitrines seront remplies de toutes nos créations depuis quatre ans. On a hâte de voir à quoi ça va ressembler », confie Christophe Adam. Mais le chef pâtissier du fameux traiteur parisien n’en oublie pas ses exigences : « La croûte doit être assez aérée pour contenir le maximum de crème, et pas trop épaisse. »
Reproduire les extravagances Fauchon à la maison ? N’y pensons pas. Mais réussir un petit éclair tout simple, chef, c’est possible ? « Mon truc, c’est de chauffer le four à 220 °C pendant une demi-heure, d’enfourner la pâte à choux, puis d’éteindre pendant trente minutes. Enfin, de rallumer à 170 °C pendant dix minutes pour que la coloration se fasse. »
Pour d’autres astuces, rendez-vous vendredi et samedi place de la Madeleine : des pâtissiers réaliseront finitions et garnitures devant les clients. N’hésitez pas à vous inspirer de leurs tours de main et de leur extraordinaire choix de parfums. Et repartez avec quelques gâteaux pour sécuriser vos arrières !

 

 Restez sages et bonne dégustation,

Saint-Sulpice

 

Week-end Éclair – 5 et 6 septembre 2008 - pâtisserie Fauchon, 24-26, place de la Madeleine – 75008 Paris - Tél : 01.70.39.38.00 – 5 € l’éclair.

 



Weegee – Partie 3

 

Weegee - Partie 3 dans Photographie: Grands Photographes

Crédit photo: © Weegee

 dans Photographie: Grands Photographes

Crédit photo: © Weegee

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Biographie de Weegee

 

Profession : reporter. Signe particulier : un farouche intérêt pour la mort, dans tous ses états. Arthur Fellig, alias Weegee (1899-1968) collabore, au cœur de la grande Dépression, aux principaux journaux, Daily News à Herald Tribune, ou PM Daily. Il court le New-York noctambule et sulfureux pour en ramener des images de faits divers en tout genre. Accidents spectaculaires avec leur cortège de carcasses de voitures, incendies qui laissent derrière eux objets calcinés et corps carbonisés et autres règlements de comptes sordides sont son quotidien. Branché sur la radio de la police, l’homme campe dans sa Chevrolet, où il conserve soigneusement ampoules à flash, bottes de pompiers, déguisements, nourriture – toutes choses indispensables durant sa traque – et bien sûr appareil photo dont il dit : « Mon appareil photo était toute ma vie, mon amour, mon unique sésame. »
Maître du noir et blanc, témoin précieux d’un temps violent et marqué par la crise, il active son flash et fixe visages et corps des victimes, gisant dans une mare de sang, ou abandonnées sur le dos les yeux encore ouverts. Mais aussi les gueules cassées, menottées, alignées dans un fourgon et qui masquent leur visage par un chapeau, un journal, ou simplement leurs mains. Weegee affiche un intérêt tout particulier pour les témoins de la scène.
Weegee accompagna aussi le New-York artistique et les grands de ce monde. Au fil des images se succèdent chanteuses de cabarets et starlettes, Sinatra et Dali, Kubrick – dont il fut l’assistant sur le tournage de Docteur Folamour – et Andy Warhol. Warhol qui trouva d’ailleurs dans l’œuvre du photographe une source d’inspiration pour ses sérigraphies.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Weegee – Partie 1.

- Weegee – Partie 2.



Restif de la Bretonne

 Restif de la Bretonne 230px-NicolasRestifdeLaBretonne

 

 

Biographie de:

  Nicolas-Edmée Restif de la Bretonne


Rétif (ou Restif) de La Bretonne (Nicolas Edme Rétif, dit)écrivain (Sacy, Yonne, 1734 – Paris 1806).


Fils de paysan, passé de la charrue à la plume, Rétif tire de cette expérience du déracinement une grande partie de son inspiration. Envoyé à l’école janséniste de Bicêtre, il est ensuite mis en apprentissage dans une imprimerie d’Auxerre, puis travaille à Paris. De l’artisanat typographique, il passe à la création littéraire, et prend le nom à consonance aristocratique de « Rétif de La Bretonne » : ses premiers romans, la Famille vertueuse (1767) et Lucile ou les Progrès de la vertu (1768), se placent résolument sous le signe de la vertu mais explorent les échanges entre désir, pathétique et morale.
 Rétif compose et publie avec frénésie une ouvre abondante, à la fois répétitive et inventive. Même s’il n’est pas aussi autodidacte qu’il le prétend, il échappe à la formation classique, ce qui le rend d’autant plus libre de mêler fiction et théorie, récit romanesque et théâtre, autobiographie et fantastique. Ses ambitions théoriques, qui associent audace réformatrice et conformisme intellectuel, s’expriment dans une série d’oeuvres qu’il nomme les « graphes » : il échafaude ainsi une réforme de la prostitution (le Pornographe, 1769), du théâtre et du statut des comédiens (la Mimographe, 1770), du statut des femmes (les Gynographes, 1777), de la vie sociale (l’Andrographe, 1782), des lois (le Thesmographe, 1789). Le besoin de se raconter est manifeste, que ce soit par le roman – le Paysan perverti, paru en 1775, relate la déchéance du paysan monté à Paris et puni dans l’excès de ses ambitions -, ou par l’autobiographie – Monsieur Nicolas ou le Creux humain dévoilé (1796-1797). Grand succès de librairie, le Paysan perverti est complété en 1784 par la Paysanne pervertie. Après avoir évoqué une vie rurale et patriarcale dans la Vie de mon père (1779), Rétif explore les bas-fonds de la capitale et montre sa fascination pour la prostitution et la sexualité dans les Nuits de Paris (1788-1794), dont le volume VIII, la Semaine nocturne (1790), est souvent titré les Nuits révolutionnaires. Le refus des canons classiques, la force des fantasmes et le modèle nouveau du journalisme expliquent le choix des formes ouvertes, des recueils de nouvelles infiniment extensibles, voués à la peinture des femmes (les Contemporaines, 1780-1785, ne comptent pas moins de cinquante volumes). Vivant de plus en plus dans la marginalité, Rétif tourne finalement son invention littéraire vers le fantastique : son dernier ouvrage, les Posthumes (1802), est un défi au temps qui passe, à l’âge qui vient, à la société qui change. 

Bibliographie

  • La Famille vertueuse (Paris, 1767, 4 vol. in-12).
  • Lucile, ou le Progrès de la vertu (1768, in-18).
  • Le Pied de Fanchette (1769, 3 vol. in-12).
  • La Fille naturelle (1769, 2 vol. in-12).
  • Le Pornographe (Londres, 1769, in-8°).Ouvrage dans lequel il présente un projet de réforme de la prostitution.
  • Le Mimographe (Amsterdam, 1770, in 8°).Ouvrage relatif à un plan de réforme pour le théâtre.
  • Les Idées singulières, 1770.
  • Le Marquis de T… (Londres, 1771, 4 vol. in-12).
  • Adèle (1772, 5 vol. in-12).
  • La Femme dans les trois états de fille, d’épouse et de mère (Londres, 1773, 3 vol. in-12).
  • Le Ménage parisien (Paris, 1773, 2 vol. in-12).
  • Les Nouveaux Mémoires d’un homme de qualité (1774, 2 vol. in-12).
  • Le Paysan perverti, ou Les dangers de la ville, 1775, 1776, 4 vol. in-12.
  • L’École des pères (1776, 3 vol. in-8°).
  • Les Gynographes, ou Idées de deux honnêtes femmes sur un projet de règlement pour mettre les femmes à leur place (1777, in-8°).
  • Le Quadragénaire (1777, 2 vol. in-12).
  • Le Nouvel Abélard, ou Lettres de deux amants qui ne se sont jamais vus (1778, 4 vol. in-12).
  • La Vie de mon père (1779, 2 vol. in-12).
  • La Malédiction paternelle (1780, 3 vol. in-12).
  • Les Contemporaines, ou Aventures des plus jolies femmes de l’Âge présent (1780-85, 42 vol. in-12).
  • L’Andrographe, ou Idées pour opérer une réforme générale des mœurs (1782, in-8°).
  • La Dernière aventure d’un homme de quarante-cinq ans (1783, in-12).
  • La Prévention nationale, action adaptée à la scène (1784, 3 vol. in-12).
  • La Paysanne pervertie (1784, 4 vol. in-12).
  • Les Veillées du Marais, ou Histoire du prince Oribeau et de la princesse Oribelle (1785, 2 vol. in-12), réimpr. sous le titre de l’Instituteur d’un prince royal (1791, 4 vol. in-12).
  • Les Françaises (1786, 4 vol. in-12).
  • Les Parisiennes (1787, 4 vol. in-12).
  • Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne (1788-1794, 8 vol. in-12).
  • La Femme infidèle (1788, 4 vol. in-12).
  • Ingénue Saxancour, ou la Femme séparée (1789, 3 vol. in-12).
  • Le Thesmographe, ou Idées pour opérer une reforme générale des lois (1789, in-8°).
  • Monument du costume physique et moral, de la fin du XVIIIe siècle (Neuwied, 1789, in-fol.).
  • Le Palais-Hoyal (Paris, 1790, 3 vol. in-12).
  • L’Année des dames nationales, ou Histoire jour par jour d’une femme de France (1791-94, 12 vol. in-12).
  • Le Drame de la vie, contenant un homme tout entier, pièce en treize actes d’ombres et en dix pièces régulières (1793, 5 vol. in-12).
  • Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé (1794-97, 16 vol. in-12).
  • La Philosophie de de Nicolas (1796, 3 vol., in-12).
  • L’Anti-Justine ou les délices de l’amour, 1798, oeuvre érotique saisie par la police en 1802, entrée à l’Enfer de la Bibliothèque nationale après 1806

Restif a encore publié, sous le titre de Théâtre (1793, 5 vol. in-12), une série de pièces qui n’ont pas été représentées.

 

Bonne lecture,

Saint-Sulpice

 



Les nouveaux musées

Imaginé par le cabinet d'architectes autrichien Coop Himmelblau, le Musée des confluences, à Lyon, ouvrira ses portes en 2010. Il sera consacré à l'évolution de l'homme et à la science (photo © Armin Hess & COOP HIMMELB(L)AU/Musée des Confluences).

Imaginé par le cabinet d’architectes autrichien Coop Himmelblau, le Musée des confluences, à Lyon, ouvrira ses portes en 2010. Il sera consacré à l’évolution de l’homme et à la science Les nouveaux musées dans EXPOSITIONS coeur-

«Le musée fonctionne comme un refuge. Et sans ce refuge, rien ne peut exister. Le musée est une terre d’asile. Le travail de l’artiste s’y installe, s’y abrite des intempéries et de toutes sortes de dangers, et, plus que tout, s’y met hors de portée de toute remise en question.» La phrase de Daniel Buren accueille la foule des visiteurs, souvent français, visiblement au fait de l’architecture et de ses défis, au sein du sanctuaire de Louisiana, havre magique au nord de Copenhague sur la route du château d’Hamlet à Elseneur. Elle donne un souffle presque sacré à la succession de maquettes, plans, coupes et photographies idéales qui imaginent le «Museo Nazionale delle Arti del XXI siglo» incrusté dans le tissu du vieux Rome par l’Irakienne Zaha Hadid (budget de 70 M€), le «Stonehenge Visitor Center and Interpretive Museum» enfoui dans la verdure anglaise du Wiltshire par les Australiens Denton, Corker et Marshall (budget estimé à 20 M£) ou le ruban bleu du futur «Eyebeam Museum of Art and Technology» dessiné par Diller Scofidio + Renfro à New York (budget 60 M$).

Paisible demeure blanche d’un Danois pionnier des collectionneurs, Louisiana est devenue, il y a cinquante ans, une fondation d’art avec galeries tapies sous le jardin, sculptures reines de l’art moderne sur la pelouse humide et vue sur l’Oresund argenté qui sépare le Danemark de la Suède. C’est dans ce lieu vénéré des Danois, le musée préféré de l’architecte Jean Nouvel, notre prix Pritzker 2008, que s’exposent ainsi «Les musées du XXIe siècle».

Ce cours d’architecture pour tous en 3D célèbre avec une clarté tout évangélique ces «cathédrales d’aujourd’hui» dont le développement traduit un certain désir d’éternité de nos contemporains et la grande soif de marquer l’histoire de l’art des architectes qui les auscultent.

L’exposition que les Lyonnais avaient accueillie au printemps 2007 au (futur) Musée des Confluences, frappe par cette obsession de monuments, voire de sculptures géantes qui parcourent le monde. Comme le spectaculaire Musée de Graz, en Autriche, tout en rondeurs organiques et tronçons de tentacules (œuvre de Spacelab Cook-Fournier, 40 M€ de budget, ouverture en 2003). Cette envolée architecturale court d’est en ouest, d’Athènes la mythologique aux Émirats arabes unis, qui s’offrent leur Louvre et leur Guggenheim ; des États-Unis, depuis longtemps maîtres d’œuvre du spectaculaire, à la France, très à l’honneur ici avec le Pompidou-Metz de Shigeru Ban, le Musée du quai Branly de Jean Nouvel et le Musée des Confluences de Coop Himmelb.

Les grandes références du patrimoine muséal sont données en clés de lecture : la Tate Modern, usine redessinée par Herzog & De Meuron (2000), la Fondation Beyeler, si gracieusement équilibrée par Renzo Piano (1997), le Guggenheim de New York, tout en volutes de Frank Lloyd Wright (1943-1959) et celui en titane crépusculaire de Frank Gehry à Bilbao (1997). À noter, le Centre Pompidou de Renzo Piano & Richard Rogers (1977), mais aussi le Vikingeskibsmuseet de Roskilde, la ville royale danoise, où l’architecte Erik Christian Sorensen a posé des «drakkars» au bois fossilisé sur des graviers gris encadrés de béton couleur ardoise.

Jusqu’au 14 septembre au Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk, Sjælland, Danemark. À Oslo du 10 octobre au 11 janvier 2009. En 2009, aux États-Unis, à Ann Arbor (Michigan) et Nashville (Tennessee). En 2010, à Munich (Allemagne). En 2011, à Trente (Italie) et enfin à Anvers (Belgique).

 

DOHA – Pei et Wilmotte pour les arts islamiques

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photo AFP

Férus de culture, le cheikh du Qatar, Hamad Ben Khalifa al-Thani, et son épouse, Cheikha Mozah, inaugureront le 22 novembre le plus grand musée du monde consacré à l’art islamique. Installé sur la corniche de Doha, le MIA, majestueux bâtiment blanc, a été créé par Ieoh Ming Pei, auteur de la Pyramide du Louvre. Ce musée fera directement concurrence aux collections d’art islamique du Louvre et du Metropolitan Museum de New York. Le couple royal très proche de l’Élysée a confié la muséographie à Jean-Michel Wilmotte.

Qatar, Ouverture le 22 novembre prochain.

ABU DHABI – Le Louvre des sables signé Jean Nouvel

 

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Créer un louvre au Moyen-Orient ? Après avoir fait scandale, le contrat avec les cheikhs a été signé en 2007. Ce Louvre conçu par Jean Nouvel sera un ensemble de bâtiments blancs ombragés par une gigantesque coupole en marbre translucide. Il sera voisin de quatre autres majestueuses réalisations culturelles, dont le plus grand «Guggenheim» du monde.

Émirats Arabes Unis, Ouverture en 2013.

 

TEL-AVIV – Le musée hyperdesign de Ron Arad

 

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Quand Ron Arad, designer britannique né à Tel-Aviv, en 1951, délaisse les créations sinusoïdales, elliptiques et ovoïdes qui ont fait son succès pour redevenir architecte, cela donne un musée sculptural et design en soi. La municipalité de Holon a invité en 2003 ce phénomène identifiable à son chapeau de feutre sorti d’un tableau flamand à inventer un musée du design dans sa ville, sur un site de 3 700 m². Ron Arad, auquel Beaubourg consacrera une monographie stupéfiante de dynamisme à partir du 19 novembre, a dessiné avec son équipe un musée bien dans sa ligne, enveloppé de cinq rubans monumentaux de Corten, cet acier patiné dont la rouille plus ou moins intense renvoie aux couleurs de la Terre promise.

Israël, Ouverture au printemps 2009. Coût : environ 13,5 M$.

 

AARHUS – Le musée arc-en-ciel d’Olafur Eliasson

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© Studio Olafur Eliasson

En janvier 2007, Olafur Eliasson et son studio remportaient un concours d’architecture en proposant de transformer la toiture du Musée d’Aarhus. «Your Rainbow Panorama» comprend une passerelle surélevée de 360° et «l’ARoS Prism», observatoire sphérique où la lumière naturelle se décompose sur des prismes. La passerelle, de 150 m de long, close par des panneaux de verre arc-en-ciel, permet de voir la ville, le ciel, l’horizon. À certains moments, le panorama semble monochromatique, mais son aspect change en fonction du déplacement des visiteurs. «Ce voyage dans la couleur est mon projet le plus personnel, mon préféré. Pour que la couleur change, il faudra bouger. Mon corps, et non mon esprit, sera le modulateur de la couleur», nous expliquait en mars l’artiste islandais de Copenhague, en vedette avec ses quatre cascades géantes à Manhattan cet été.

Danemark, Ouverture prévue fin 2009. Coût initial : 3,4 M€.

LOS ANGELES – De vrais palmiers au cœur du Lacma

 

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Le tout nouveau Broad Contemporary Art Museum a réactualisé le Lacma (Los Angeles County Museum), l’une des plus grandes institutions culturelles de Californie du Sud, qui règne depuis 1967 en géant américain sur le Wiltshire Boulevard au sein de Hancock Park. Ce bâtiment, relu par l’espace, la lumière et le ciel bleu, est désormais aussi célèbre pour son architecture en zébrures signées Renzo Piano (avec vrais palmiers inclus dans la structure) que pour son financement à hauteur de 60 M$ par Eli Broad, homme d’affaires, grand collectionneur de la planète contemporaine (Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Jeff Koons, John Baldessari, Richard Serra, Damien Hirst, etc.) et mécène bien connu à Versailles.

États-Unis, Ouverture le 16 février 2008. Coût : 56 M$.

 

RODEZ – Les noirs du Musée Pierre Soulages

 

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«On ne sait pas le pourquoi des choix que l’on fait. Quand je sais pourquoi j’aime une chose, je l’aime déjà un peu moins. L’œuvre est intéressante dans la mesure où elle échappe aux intentions de son créateur et à l’explication de son spectateur», explique Pierre Soulages, 88 ans, le «peintre des noirs» qui a participé activement à la conception de ce musée minimaliste dessiné par le cabinet d’architectes espagnols RCR, tout de noir vêtu grâce à ses façades en acier Corten autopatinables. Construire autour de la lumière, telle l’idée de ce long socle et de ses cinq volumes émergeant d’une surface d’environ 6 600 m², qui entend réinterpréter les traditionnelles fenestras ruthénoises de l’Aubrac que Soulages a peint adolescent.

Aveyron, Ouverture fin 2011. Coût : 22 M€ (valeur 2008, H. T.)

 

METZ – Le Centre Pompidou en chapeau chinois

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© Centre Pompidou, Architectes : Shigeru Ban Architects Europe avec Jean de Gastines

Ces dix dernières années, le toit a été un thème récurrent chez Shigeru Ban, architecte né à Tokyo en 1957. C’est aussi l’élément le plus expressif de l’architecture traditionnelle japonaise. Le chapeau chinois tressé a inspiré le toit en maillage de lamelles de bois du Centre Pompidou-Metz qui ondule sur trois boîtes superposées, chacune de 87 m de long sur 15 m de large (surface totale de 10 000 m²). La communauté d’agglomération de Metz finance à hauteur de 34 M€ ce premier site décentralisé de Pompidou. L’État apporte 4 M€, l’Europe, via le Feder, 2 M€, le conseil régional de Lorraine 10 M€, comme celui de Moselle, et la Ville de Metz, 0,70 M€. Le projet culturel sera dévoilé le 9 octobre.

Moselle, Ouverture fin 2009 ou début 2010. Coût : 60,70 M€ (valeur 2007).

LYON – Un ovni architectural

 

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Projet phare du conseil général du Rhône, le Musée des Confluences, ce grand vaisseau aux allures spatiales est un ovni architectural. Imaginé par le cabinet d’architectes autrichien Coop Himmelblau, il se compose d’un socle en béton brut de 180 mètres de long et 80 mètres de large, d’un cristal en verre transparent et d’un «nuage» recouvert d’écailles en aluminium. Lancés fin 2006,les travaux se sont arrêtés une fois pour des raisons techniques en 2007.

Ce musée qui attend 500 000 visiteurs par an est consacré à l’évolution de l’homme à travers les siècles et les continents. Ce sera aussi un musée des sciences. Une série d’acquisitions est en cours, mais la collection de base est celle de l’ancien Musée d’histoire naturelle de Lyon. On y verra des objets aussi divers qu’un télescope grégorien, un squelette de dinosaure, des statuettes, des armures et des animaux empaillés.

Presqu’île de Lyon, Ouverture prévue en 2010. Coût initial : 153 M€.

 

KIEV – Le rêve du milliardaire Victor Pinchuk

 

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Ex-empire soviétique oblige, The Centre for Contemporary Art baptisé Pinchuk Art Centre n’arrive qu’en 8e position des bienfaits revendiqués par l’homme d’affaires ukrainien, Viktor Pinchuk, 47 ans, auquel The International Herald Tribune a consacré cet été un portrait assez cocasse en première page. Sponsor du pavillon ukrainien lors des deux dernières Biennales, inspiré par l’exemple de François Pinault en son Palazzo Grassi à Venise, Viktor le Victorieux a multiplié depuis les expositions en son musée privé au cœur de la ville. Ces anciens bureaux transformés par l’esprit white cube sont dédiés à Jeff Koons, Damien Hirst, Olafur Eliasson, Takashi Murakami, Antony Gormley, Andreas Gursky, Oleg Kulik, Illy Chichkan, Blue Noses et Oleg Tistol. L’autre rêve de ce milliardaire, natif de Dniepropetrovsk, est de «créer un vrai musée contemporain sur la rivière au cœur de Kiev». L’architecte est choisi, mais c’est top secret.

Ukraine, Ouvert depuis 2006. Coût non communiqué.

 

BRUXELLES – Le musée high-tech de Magritte

 

 

 

Place royale, la façade de l’hôtel Altenloh est recouverte d’une bâche de 1 600 m² qui masque les travaux du Musée Magritte Museum (sic). Des rideaux de théâtre s’écartent sur L’Empire des lumières, et le trompe-l’œil bleuté est éclairé la nuit grâce à seize panneaux solaires financés par Suez Gaz de France (mécénat de compétences à hauteur de 4,5 M€). Il faudra attendre l’ouverture officielle pour goûter la note surréaliste : trois fenêtres donnant sur la place Royale seront remplacées par des écrans plasma et feront défiler le ciel de Magritte, sorte d’hallucination collective. Mise en valeur du patrimoine et développement durable au programme pour un musée high-tech qui, grâce à Electrabel, bénéficiera d’une électricité à 100 % renouvelable.

Belgique, Ouverture 9 juin 2009. Coût : 6,90 M€.

Bonnes expositions,

Saint-Sulpice



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