Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 7

Moscou - Du Tsarisme au Communisme - Partie 7 dans Photographies du monde d'autrefois

 dans Photographies du monde d'autrefois

Манежная площадь

 

 

 

Histoire de Moscou

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Le plus ancien indice attestant de la présence d’humains sur le territoire de Moscou est le site néolithique de Stchoukinskaïa sur la Moskova et remonte donc à l’âge de pierre. Au sein des frontières modernes de la ville, d’autres preuves furent découvertes (le cimetière de la culture Fatyanovskaïa, le site de la colonie de la culture Dyakovskaïa, sur le territoire du Kremlin, la colline des Moineaux (Воробьёвы го́ры), la rivière Sétoune (Сетунь), le parc forestier Kountsevski…).

À la fin du premier millénaire après le Christ, le territoire de Moscou et l’oblast de Moscou étaient habités par les tribus slaves de Vyatitchi et Krivitchi. À la fin du XIe siècle, Moscou était une petite ville dont le centre féodal et la banlieue commerciale étaient situés à l’embouchure de la rivière Neglinnaïa.

La première référence faite à Moscou date de 1147, quand la ville était une obscure cité d’une petite province habitée principalement par les Meryas, parlant une langue balto-finnoise maintenant disparue. En 1156, le Knyaz Iouri Dolgorouki construit un mur de bois et un fossé autour de la ville. En 1237-1238, le Khanat mongol de la Horde d’Or mit la ville à feu et à sang, massacrant les habitants et brûlant les constructions de la ville.

En 1300, Moscou était dirigée par Daniel Moskovski, fils d’Alexandre Nevski, et membre de la dynastie des Riourikides. Sa position favorable sur la source de la Volga contribua à stabiliser l’expansion. Moscou fut également stable et prospère pendant de nombreuses années, et attira un grand nombre de réfugiés de toute la Russie. En 1304, Iouri le Moscovite contesta le trône de la principauté de Vladimir à Michel de Tver. Ivan Ier vainquit finalement Tver afin de devenir la capitale de Vladimir-Souzdal, et seul collecteur d’impôt auprès des Mongols. En lui payant un cher tribut, Ivan obtint une concession importante du Khan : contrairement aux autres principautés, Moscou ne fut pas divisée et partagée entre ses fils, mais fut transmise intacte à ses aînés.

Alors que le Khan de la Horde d’or essaya d’abord de limiter l’influence de Moscou, quand la croissance du Grand Duché de Lituanie commença à menacer la Russie, celui-ci renforça Moscou pour contrecarrer la Lituanie, faisant de la ville l’une des plus importantes de Russie. En 1380, le prince Dmitri Donskoï de Moscou conduit une armée russe unie à une importante victoire devant les Mongols dans la bataille de Koulikovo. Après cette victoire, Moscou prit la tête de la libération de la Russie de la domination mongole. En 1480, Ivan III libéra finalement les Russes du joug tatar et Moscou devint la capitale d’un empire qui engloba au final toute la Russie et la Sibérie, ainsi que des contrées de beaucoup d’autres pays.

En 1571 les Tatars du Khanat de Crimée prirent et incendièrent Moscou. De 1610 à 1612, des troupes de la république des Deux Nations occupèrent Moscou, et leur commandant Sigismond III essaya d’usurper le trône russe. En 1612, le peuple de Nijni Novgorod et d’autres villes russes, conduit par le prince Dmitri Pojarski et par Kouzma Minine, se dressa contre les occupants polonais, siégea au Kremlin et les en expulsa. En 1613, le Zemski Sobor élit pour tsar Michel III, établissant ainsi la dynastie des Romanov.

Moscou cessa d’être la capitale de la Russie en 1703 quand Pierre le Grand construisit Saint-Pétersbourg sur la côte de la mer Baltique. Quand Napoléon envahit Moscou en 1812, les Moscovites avaient brûlé la ville avant de l’évacuer, alors que les forces napoléoniennes approchaient, le 14 septembre. L’armée de Napoléon, affaiblie par la faim, le froid et des renforts trop pauvres, fut forcée de se retirer.

En janvier de l’an 1905, l’institution de gouverneur de la ville, ou maire, fut officiellement introduite à Moscou, et Aleksandr Andrianov devint le premier maire officiel de la ville. Suite au succès de la Révolution russe de 1917, Lénine, craignant une possible invasion étrangère, rendit à Moscou son statut de capitale, le 5 mars 1918.

Au début du XXe siècle, plusieurs grèves et soulèvements armés à Moscou, pavèrent la voie vers la Révolution russe. En 1918, les Bolchéviques rendirent à Moscou le siège du gouvernement. Pendant la Grande Guerre Patriotique le Comité d’État soviétique de Défense et l’état-major de l’Armée rouge étaient situés à Moscou. En 1941, 16 divisions de volontaires (plus de 160 000 personnes), 25 bataillons (18 000 personnes) et 4 régiments d’ingénieurs furent formés parmi les Moscovites. En novembre 1941, le Groupe d’armées Centre allemand fut stoppé aux abords de la ville puis défait lors de la bataille de Moscou. De nombreuses usines furent évacuées, tout comme la plupart du gouvernement, et à partir du 20 octobre, la ville fut déclarée en état de siège. Les habitants restants construisirent et actionnèrent les défenses anti-tanks, pendant le bombardement aérien de la ville. Le 1er mai 1944, la médaille « Pour la défense de Moscou » et en 1947 une autre médaille « En mémoire du 800e anniversaire de Moscou » furent créées. Le 8 mai 1965, alors qu’on fêtait le vingtième anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, Moscou reçut le titre de Ville Héroïque.

En 1980, la ville hébergea les Jeux olympiques.

En 1991, Moscou fut la scène d’une tentative de coup d’État par des conservateurs opposés aux réformes libérales de Mikhaïl Gorbatchev. Quand l’Union soviétique fut dissoute la même année, Moscou devint capitale de la Russie. Depuis, l’émergence de l’économie de marché à Moscou a eu pour conséquence d’immenses changements des commerces, des prestations de service, de l’architecture et des modes de vie.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 1.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 2.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 3.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 4.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 5.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 6.

 



Life in New-York – Fifth part

Life in New-York - Fifth part  dans Photographies du monde d'autrefois

ca. 1941, New York, New York, USA — Schoolboy Drinking Milk

 

 dans Photographies du monde d'autrefois

ca. 1935, Coney Island, Brooklyn, New York, New York, USA — Two unidentified people sitting under an umbrella on the boardwalk, at Coney Island, in Brooklyn, New York City.

 

Manhattan, New York, New York, USA — Mohawk Men Building a Skyscraper

 

 

New York, New York, USA — Changing his original plans of not leaving the Belgenland, until the liner arrived in California, where he will spend the winter months, continuing his renewed renovations of modern science, Professor Albert Einstein, Left the vessil when it docked in New York, for a four day stay. he is shown above on arrival.

 

 21 Mar 1956, New York, New York, USA — 3/21/1956-New York, NY: Mockup of tomorrrow’s jet comfort: Gracing the luxurious mockup of the Boeing Jet Stratoliner, which will enter service with airlines of the world in 1959, are a group of airline stewardesses. The half-million dollar mockup is the first such jet transport interior to be completed in America and was unveiled on the eigth floor of a Manhattan building. It seats 98 passengers, has airconditioning, lighting system, running water, ovens, and refrigerators. Each seat has individual air inlets, reading lights, stewardess call butons and emergency outlets for each passenger.

 

08 Jun 1956, Queens, New York, USA — It’s bottoms up as an inquisitive toddler investigates the interesting manner in which the cans of soup are stored on the modern supermarket shelves. Mama came along in a minute and restored order to the upset cans and confined the baby to her grocery cart.

 

15 Feb 1959, Bronx, New York, New York, USA — Elementary school division’s 4th annual cheerleading contest. Fordham University’s gymnasium, Bronx. Cheerleaders from St. Jude parish C.Y.O. of Manhattan, are shown dressed as Indians displaying their champion form routine which resulted in the winning of cheerleading contest among the elementary school division. The other tow divisions are: parish teenage division and Catholic girl high school division. The girls from St. Jude’s parish C.Y.O. are mostly 6th, 7th, & 8th graders.. All of them don’t attend St. Jude’s parochial school, but come fro all parts of New York.

 

24 Feb 1955, Manhattan, New York, New York, USA — Looking for a Showcase Mannequin????? Manhattan, New York, New York: The « innards » of one of the New York’s famous landmarks will go under the gavel the week of March 7-16 when all furnishings and miscellaneous articles, including these showcase dummies, remaining in the John Wanamaker store on Eighth Street are sold at auction. Auctioneer O. Rundle Gilbert is shown looking over some of the 150 mannequins which will be auctioned off.

 

09 Aug 1932, Manhattan, New York, New York, USA — Workmen walking along the newly placed RCA Building.

 

1929-1931, Manhattan, New York, New York, USA — Empire State Building Under Construction

 

Thank you enormously to Natasha Rostovtseva  for your magnificent contribution.

Have a nice day

 Saint-Sulpice

 

See also:

- Life in New-York – First part.

- Life in New-York - Second part.

- Life in New-York - Third part.

- Life in New-York – Fourth part.

- New-York – 1930.



Walker Evans – Photographier l’Amérique 1929-1947

 Walker Evans - Photographier l'Amérique 1929-1947 dans EXPOSITIONS Edwards16

 

La Fondation HCB célèbre le centenaire de la naissance d’Henri Cartier-Bresson en l’associant à l’un des photographes qu’il admira le plus jusqu’à la fin de sa vie, sur un sujet commun qu’il affectionnait tout particulièrement : l’Amérique. Cette exposition est l’occasion de mettre à l’honneur deux grands maîtres de la photographie du XXe siècle qui se vouaient une estime réciproque.

 

Evans17 dans EXPOSITIONS
L’exposition présente quatre-vingt six tirages d’époque. Les oeuvres de Walker Evans proviennent d’institutions américaines (Getty, MoMA) et de collections privées; celles de Cartier-Bresson, dont plusieurs inédites, sont issues de la collection de la Fondation HCB. Les images présentées ont été réalisées entre 1929 et 1947 dans des environnements urbains (New York, Washington, Chicago, Californie) et dans le Sud : Mississipi, Alabama, Louisiane… Le catalogue, publié par Steidl, est accompagné d’une introduction d’Agnès Sire, commissaire de l’exposition, et d‘un essai de Jean-François Chevrier, critique d’art. Henri Cartier-Bresson et Walker Evans Walker Evans (1903-1975), jeune Américain épris de Flaubert et de Joyce, était venu passer une année à Paris en 1926 dans le but de devenir écrivain ; c’est à son retour aux Etats-Unis qu’il décida de se consacrer à la photographie. Henri Cartier-Bresson (1908-2004), passionné de peinture, photographia les années 1930 « à la sauvette » avant de s’essayer au cinéma – à New York avec Paul Strand puis en France avec Jean Renoir – et d’opter finalement pour la photographie. Imprégnés de littérature, de poésie, de peinture, dotés d’une insatiable curiosité et de la volonté farouche d’être les libres témoins de leurs temps, c’est donc par la photographie qu’Evans et Cartier-Bresson manifestèrent tous deux, différemment, une forme de critique sociale.

 

Evans13

 

Dans son essai, Jean-François Chevrier écrit : « Evans et Cartier-Bresson ont un point commun essentiel, qui a été presque immédiatement reconnu à New York (et ignoré à Paris) : ils sont devenus artistes en réinventant la photographie. » Les deux photographes nourrissaient chacun un profond respect pour le travail de l’autre. Cartier- Bresson évoquait souvent Girl in Fulton Street, l’une des deux images d’Evans qu’il avait sélectionnées pour l’exposition inaugurale de sa Fondation en 2003 (« Les Choix d’HCB »).

 

 Evans24
En 2001, il écrivait à Peter Galassi, conservateur en chef du département de photographie du MoMA : « Sans le défi que représentait l’oeuvre de Walker Evans, je ne pense pas que je serais resté photographe ». Evans quant à lui écrivait dans le New York Times à la sortie d’Images à la sauvette en1952 : « Cartier-Bresson est un véritable homme de l’oeil. Il fut en outre l’un des rares innovateurs en photographie ».

 

 Evans28

 

Cartier-Bresson disait : « C’est l’Amérique qui m’a fait ». Ses photographies y ont été exposées dès les années 1930, à la Galerie Julien Levy de New York (1933 et 1935), puis au Museum of Modern Art en 1947 (sa première exposition en France n’eut lieu qu’en 1955). Il séjourna à New York en 1935 quand son travail fut exposé chez Julien Levy, aux côtés de Walker Evans et de Manuel Alvarez Bravo (« Documentary and Antigraphic ») et entre 1946 et 1947, alors qu’il préparait son exposition au MoMA (une exposition « posthume » – le MoMA le croyant mort pendant la guerre). C’est à cette époque qu’il réalisa la plus grande partie de son travail américain : pour la revue Harper’s Bazaar il voyagea avec Truman Capote, puis avec John Malcolm Brinnin pour faire un livre qui ne vit jamais le jour. Il découvrit alors les États-Unis dans leur immensité et dans leur diversité sociale.

 

Evans2

 

À propos des images américaines de Cartier-Bresson, Arthur Miller écrit : « Comme sa vision des choses est fondamentalement tragique, c’est avec une sensibilité à fleur de peau qu’il a réagi à tout ce qui lui semblait lié à la déchéance et à la souffrance de l’Amérique. » Walker Evans, quant à lui, était « obsédé par le délabrement et le déclin social » (Jean-François Chevrier). Il s’intéressait, selon ses propres mots, à « ce dont le temps présent aura l’air au passé », à l’image du travail qu’il avait réalisé pendant la Dépression dans les années 1930 pour la FSA (Farm Security Administration), et dont de nombreuses images figurent dans l’exposition. Son ouvrage American Photographs devint culte dès sa publication en 1938.

 

 Evans32
Une grande partie des images que Cartier-Bresson et Evans réalisèrent aux États-Unis à cette époque sont devenues des oeuvres majeures. « Cette rencontre, à l’occasion du centenaire de la naissance d’Henri Cartier-Bresson, permet de confronter leurs regards dans ce qu’ils ont de plus différents, mais assurément dans le partage d’une conscience aiguë du monde, proche ou lointain, et d’une insatiable jouissance de l’oeil. » (Agnès Sire).

 

 Evans15

 

À l’occasion du centenaire de Cartier-Bresson, un colloque est organisé en deux temps – à Cerisy-la-Salle du 4 au 7 octobre 2008 et au Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris – les 14 et 15 novembre 2008.

 

 Evans35
Deux ouvrages consacrés à Cartier-Bresson paraissent à l’automne : un Découvertes Gallimard «Henri Cartier-Bresson», par Clément Chéroux, qui sera présenté lors du petit déjeuner de presse; et « Henri Cartier-Bresson et Le Monde », recueil d’articles du journal Le Monde consacrés à Cartier-Bresson de 1955 à 2007, par Michel Guerrin et publié dans la collection « Art et Artistes » de Gallimard

 

Evans5

 

 Bonne exposition

Saint-Sulpice

 

 Henri Cartier-Bresson/Walker Evans : photographier l’Amérique (1929-1947) – Mois de la photographie – Fondation Henri Cartier-Bresson - 2 impasse Lebouis – 75014 Paris - Du mercredi 10 septembre 2008 au dimanche 21 décembre 2008.



Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 6

Moscou - Du Tsarisme au Communisme - Partie 6 dans Photographies du monde d'autrefois

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Тверская площадь Известия

Гостиница Москва 1950

 

 

 

Histoire de Moscou

200px-Coat_of_Arms_of_Moscow.svg

 

Le plus ancien indice attestant de la présence d’humains sur le territoire de Moscou est le site néolithique de Stchoukinskaïa sur la Moskova et remonte donc à l’âge de pierre. Au sein des frontières modernes de la ville, d’autres preuves furent découvertes (le cimetière de la culture Fatyanovskaïa, le site de la colonie de la culture Dyakovskaïa, sur le territoire du Kremlin, la colline des Moineaux (Воробьёвы го́ры), la rivière Sétoune (Сетунь), le parc forestier Kountsevski…).

À la fin du premier millénaire après le Christ, le territoire de Moscou et l’oblast de Moscou étaient habités par les tribus slaves de Vyatitchi et Krivitchi. À la fin du XIe siècle, Moscou était une petite ville dont le centre féodal et la banlieue commerciale étaient situés à l’embouchure de la rivière Neglinnaïa.

La première référence faite à Moscou date de 1147, quand la ville était une obscure cité d’une petite province habitée principalement par les Meryas, parlant une langue balto-finnoise maintenant disparue. En 1156, le Knyaz Iouri Dolgorouki construit un mur de bois et un fossé autour de la ville. En 1237-1238, le Khanat mongol de la Horde d’Or mit la ville à feu et à sang, massacrant les habitants et brûlant les constructions de la ville.

En 1300, Moscou était dirigée par Daniel Moskovski, fils d’Alexandre Nevski, et membre de la dynastie des Riourikides. Sa position favorable sur la source de la Volga contribua à stabiliser l’expansion. Moscou fut également stable et prospère pendant de nombreuses années, et attira un grand nombre de réfugiés de toute la Russie. En 1304, Iouri le Moscovite contesta le trône de la principauté de Vladimir à Michel de Tver. Ivan Ier vainquit finalement Tver afin de devenir la capitale de Vladimir-Souzdal, et seul collecteur d’impôt auprès des Mongols. En lui payant un cher tribut, Ivan obtint une concession importante du Khan : contrairement aux autres principautés, Moscou ne fut pas divisée et partagée entre ses fils, mais fut transmise intacte à ses aînés.

Alors que le Khan de la Horde d’or essaya d’abord de limiter l’influence de Moscou, quand la croissance du Grand Duché de Lituanie commença à menacer la Russie, celui-ci renforça Moscou pour contrecarrer la Lituanie, faisant de la ville l’une des plus importantes de Russie. En 1380, le prince Dmitri Donskoï de Moscou conduit une armée russe unie à une importante victoire devant les Mongols dans la bataille de Koulikovo. Après cette victoire, Moscou prit la tête de la libération de la Russie de la domination mongole. En 1480, Ivan III libéra finalement les Russes du joug tatar et Moscou devint la capitale d’un empire qui engloba au final toute la Russie et la Sibérie, ainsi que des contrées de beaucoup d’autres pays.

En 1571 les Tatars du Khanat de Crimée prirent et incendièrent Moscou. De 1610 à 1612, des troupes de la république des Deux Nations occupèrent Moscou, et leur commandant Sigismond III essaya d’usurper le trône russe. En 1612, le peuple de Nijni Novgorod et d’autres villes russes, conduit par le prince Dmitri Pojarski et par Kouzma Minine, se dressa contre les occupants polonais, siégea au Kremlin et les en expulsa. En 1613, le Zemski Sobor élit pour tsar Michel III, établissant ainsi la dynastie des Romanov.

Moscou cessa d’être la capitale de la Russie en 1703 quand Pierre le Grand construisit Saint-Pétersbourg sur la côte de la mer Baltique. Quand Napoléon envahit Moscou en 1812, les Moscovites avaient brûlé la ville avant de l’évacuer, alors que les forces napoléoniennes approchaient, le 14 septembre. L’armée de Napoléon, affaiblie par la faim, le froid et des renforts trop pauvres, fut forcée de se retirer.

En janvier de l’an 1905, l’institution de gouverneur de la ville, ou maire, fut officiellement introduite à Moscou, et Aleksandr Andrianov devint le premier maire officiel de la ville. Suite au succès de la Révolution russe de 1917, Lénine, craignant une possible invasion étrangère, rendit à Moscou son statut de capitale, le 5 mars 1918.

Au début du XXe siècle, plusieurs grèves et soulèvements armés à Moscou, pavèrent la voie vers la Révolution russe. En 1918, les Bolchéviques rendirent à Moscou le siège du gouvernement. Pendant la Grande Guerre Patriotique le Comité d’État soviétique de Défense et l’état-major de l’Armée rouge étaient situés à Moscou. En 1941, 16 divisions de volontaires (plus de 160 000 personnes), 25 bataillons (18 000 personnes) et 4 régiments d’ingénieurs furent formés parmi les Moscovites. En novembre 1941, le Groupe d’armées Centre allemand fut stoppé aux abords de la ville puis défait lors de la bataille de Moscou. De nombreuses usines furent évacuées, tout comme la plupart du gouvernement, et à partir du 20 octobre, la ville fut déclarée en état de siège. Les habitants restants construisirent et actionnèrent les défenses anti-tanks, pendant le bombardement aérien de la ville. Le 1er mai 1944, la médaille « Pour la défense de Moscou » et en 1947 une autre médaille « En mémoire du 800e anniversaire de Moscou » furent créées. Le 8 mai 1965, alors qu’on fêtait le vingtième anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, Moscou reçut le titre de Ville Héroïque.

En 1980, la ville hébergea les Jeux olympiques.

En 1991, Moscou fut la scène d’une tentative de coup d’État par des conservateurs opposés aux réformes libérales de Mikhaïl Gorbatchev. Quand l’Union soviétique fut dissoute la même année, Moscou devint capitale de la Russie. Depuis, l’émergence de l’économie de marché à Moscou a eu pour conséquence d’immenses changements des commerces, des prestations de service, de l’architecture et des modes de vie.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 1.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 2.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 3.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 4.

- Moscou – Du Tsarisme au Communisme – Partie 5.



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