Construire à Lutèce

Crypte archéologique du parvis de Notre-Dame

 

 

 

 

 

 

 

Comment construisait-on à l’époque romaine à Lutèce du Ier au IVe siècle ap. J.-C. ? L’exposition répond à cette question et montre l’importance architecturale d’une cité au destin capital. Tous les aspects de l’art de bâtir et de décorer sont évoqués, depuis les matériaux bruts jusqu’aux vestiges de constructions découvertes dans le sous-sol parisien. Photographies, dessins et objets se complètent pour livrer les détails qui plongent le visiteur dans les secrets de l’architecture antique.

 

 

Construire à Lutèce dans EXPOSITIONS a17069_0H67TD1

 

 

Deux études récentes sont à l’origine de cette exposition. L’une consacrée aux matériaux de constructions comme la pierre ou le plâtre, a montré les particularités du système d’exploitation des ressources naturelles de la ville gallo-romaine. Les différents matériaux sont expliqués en fonction de leur provenance puis de leur transformation et de leur mise en œuvre : des bas-reliefs d’époque romaine illustrent ainsi le travail des artisans.


Une autre étude recense et analyse toutes les peintures murales antiques de Lutèce mises au jour dans les fouilles de la Montagne Sainte-Geneviève. Ces décors, ultime finition des bâtiments, sont présentés dans toute leur diversité, à travers les différentes étapes et techniques de réalisation, ainsi que par les thèmes décoratifs caractéristiques de la peinture de Lutèce.
Une vue inédite de Paris restituée à l’époque gallo-romaine permet de comprendre où se situaient les carrières aujourd’hui enfouies et les grands monuments en partie disparus (thermes, arènes et aqueduc). Un gros plan sur les maisons de Lutèce permet de découvrir des habitations simples et fonctionnelles, avec des pièces souterraines importantes.
 

Ainsi, « Construire à Lutèce » dessine une ville de Gaule du Nord encore modeste mais déjà favorisée par sa situation unique au croisement d’axes commerciaux. L’architecture de Lutèce illustre la synthèse entre les traditions gauloises en général, les modes et techniques venues d’Italie et les spécificités des richesses du sous-sol parisien.

Bon voyage dans le passé Parisien,

Saint-Sulpice

 

Crypte archéologique du parvis de Notre-Dame de Paris  - place Jean-Paul II – 75004 Paris – Jusqu’ au 2/11/2008
Jours d’ouverture : mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche – Horaires : tous les jours sauf lundi et certains jours fériés de 10h à 18h.
Tarifs (Crypte + exposition): Plein tarif : 3,30 € – Tarif réduit : 2,20 € – Tarif jeune : 1,60 €
Gratuit jusqu’à 13 ans inclus et pour les Amis du musée Carnavalet

Métro : Cité, Saint-Michel
RER B : Saint-Michel-Notre-Dame

Bus : 24, 25, 27, 96

Parc de stationnement payant : Place du Parvis de Notre-Dame
 

 



Paris – La commune de 1871

 

Porte-Maillot – Juin 1871

 Paris - La commune de 1871 dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui porte-maillot2

Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s’enfuit à Versailles avec tous les corps constitués.

C’est l’amorce de la «Commune». Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes vont se découvrir et offrir à la bourgeoisie républicaine l’occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la «question sociale». Il en coûtera 20.000 victimes.

 

 

Saint-Cloud, le café d’Elcombe – Février 1871

cafe-d-elcombre dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui

 

Après avoir battu et fait prisonnier l’empereur Napoléon III à Sedan, les Prussiens ont assiégé la capitale et battu les armées que Léon Gambetta, le jeune ministre de l’Intérieur, avait réunies en province. Le gouvernement de la Défense nationale est contraint de signer un armistice le 28 janvier 1871 et de préparer des élections générales.

Le nouveau «chef du pouvoir exécutif de la République française», Adolphe Thiers (73 ans), obtient de l’Assemblée nationale réunie à Bordeaux qu’elle ratifie les préliminaires de paix dès le 2 mars. La veille, conformément à la convention d »armistice, les troupes allemandes ont commencé à défiler dans une capitale en deuil, devant des statues recouvertes d’un voile noir.

Les Parisiens ruminent leur humiliation. Soulagés par la fin du siège et des pénuries alimentaires, ils se sentent néanmoins trahis par les gouvernants réfugiés à Bordeaux. À Montmartre, le maire du XVIIIe arrondissement, un certain Georges Clemenceau (31 ans), attise les ressentiments de la population en affichant une proclamation où l’on peut lire : «On vous a livrés sans merci. Toute résistance a été rendue impossible».

 

Ruines du château de Saint-Cloud en Mai 1871

saint-cloud

 

L’Assemblée nationale attise les tensions. Après l’arrêt des combats contre les Prussiens, elle renonce à revenir à Paris, par peur de la capitale et de ses deux millions d’habitants aux sentiments majoritairement républicains, voire socialistes. Le gouvernement décide donc le 10 mars de s’installer à Versailles.

Dès le 11 mars, parmi ses premières mesures, il lève sans préavis le moratoire sur le remboursement des effets de commerce et des loyers qui avait été instauré au début de la guerre. Il supprime aussi l’indemnité due à la garde nationale (30 sous par jour). Or, à Paris, la garde nationale rassemble pas moins de 180.000 hommes issus de la petite bourgeoisie et du monde ouvrier qui se sont portés volontaires pour défendre la capitale contre l’ennemi et se sont habitués à vivre sous les armes.

 

Place vendôme/Rue de la paix – Barricade en Mars/Avril 1871

place-vendome

 

L’atmosphère s’échauffe. Là-dessus, Thiers décide de récupérer 227 canons qui avaient été financés par une souscription des Parisiens en vue de la défense de la capitale. La garde nationale de Paris a disposé ces canons sur les buttes de Montmartre et de Belleville pour les mettre hors d’atteinte des Prussiens lors de leur entrée dans la capitale.

Le samedi 18 mars, coupant court aux négociations avec les habitants de Montmartre, Thiers envoie une colonne de 4.000 soldats avec l’ordre de récupérer les canons. Mais l’affaire est mal préparée et les soldats perdent du temps à chercher des attelages. On sonne le tocsin. La foule s’assemble. Les soldats se débandent ou se rallient au petit peuple.

Le général Lecomte, qui commande l’une des brigades, est fait prisonnier. Un autre général, Clément-Thomas, qui se promène sur les boulevards, est arrêté à son tour par les émeutiers. À 17 heures, les deux hommes sont exécutés dans une orgie de sang, sous les yeux horrifiés du jeune Georges Clemenceau, impuissant à calmer la foule.

Quelques émeutes se produisent au même moment en d’autres quartiers de Paris et des soldats fraternisent avec les insurgés. Les bataillons de la garde nationale se groupent en fédération d’où le nom de «fédérés» que l’on donnera aux insurgés.

 

 

Le 23 mai 1871, les Communards incendient le palais des Tuileries.

tuileries

 

Adolphe Thiers renonce à réprimer l’émeute. Peut-être juge-t-il l’entreprise trop risquée avec 30.000 soldats à la fidélité incertaine face aux 150.000 hommes de la garde nationale ?… Il ordonne donc à l’armée et aux corps constitués d’évacuer sur le champ la capitale. L’évacuation commence avant même le meurtre des généraux Lecomte et Clément-Thomas. Elle est achevée le soir même.

Abandonné par la République, Paris s’en remet à des militants jacobins nostalgiques de Robespierre (comme l’avocat Charles Delescluze), blanquistes (partisans du théoricien de la révolution Auguste Blanqui, en prison le 18 mars), proudhoniens (héritiers de l’utopiste Proudhon, mort en 1865), socialistes, anarchistes… Pris de court par le vide du pouvoir, ces militants au nombre d’une trentaine se constituent en Comité central et se réunissent dans la plus grande confusion à l’Hôtel de ville.

 

 

Le 24 mai 1871, à 17h, la Préfecture de police prend feu!

incendies

 

Les élections municipales, organisées le 26 mars, traduisent le désintérêt des Parisiens pour la révolution municipale en cours, avec en général moins d’une moitié de votants. La Commune est néanmoins proclamée le 28 mars. Elle est représentée par une assemblée de 79 élus et son nom fait référence à la Commune insurrectionnelle qui mit bas la royauté le 10 août 1792.

Dans une «Déclaration au peuple français», Paris suggère aux autres communes de France une association fédérale, assez confuse au demeurant. Quelques émeutes se produisent à Lyon, Marseille, Toulouse, Saint-Étienne, Le Creusot, mais elles sont vite réprimées et la France, dans son ensemble se tient coite. Les Parisiens ne contiennent plus leur vindicte contre les «cul-terreux» de la province. Le mépris est réciproque.

La capitale doit dès lors supporter un deuxième siège, non par les Prussiens mais par l’armée française. Elle se protège derrière les fortifications massives (les «fortifs») qui enserrent la capitale depuis qu’Adolphe Thiers lui-même en a ordonné la construction trente ans plus tôt, par la loi des Bastilles. Les premières escarmouches commencent le 2 avril près du mont Valérien avec l’occupation de Courbevoie par les «Versaillais».

Entre temps, la Commune met en place une dizaine de commissions (Guerre, Relations extérieures….) pour tenter de gouverner la capitale, cependant que les quartiers et les arrondissements se gèrent comme ils peuvent.

 

 

Cour d’honneur de l’Arsenal – Mai 1871

arsenal

 

On n’en finirait pas de citer les mesures édictées par ces commissions et le plus souvent restées lettre morte: saisie des biens de l’Église, plafonnement du salaire des fonctionnaires et interdiction du cumul des fonctions (les postes se multiplient néanmoins, avec uniformes et galonnettes), interdiction du travail de nuit pour les ouvriers boulangers (à la grande déception du peuple qui tient au pain frais du matin), interdiction des jeux de hasard et fermeture des bordels, arrestation des ivrognes, destruction de la colonne Vendôme à l’initiative du peintre Gustave Courbet qui dénonce ce «monument de barbarie» et devra plus tard en payer la reconstruction pour 300.000 francs-or….

 

 

Barricade de Charonne – 1871

CommunebarricadeCharonne

La Commune, sous l’impulsion d’un blanquiste dénommé Raoul Rigaud, étend les prérogatives de la police et de la censure. Le 3 avril, elle publie le «décret des otages» du 2 prairial An 79 ! C’est ainsi que l’archevêque de Paris, Monseigneur Darboy, arrêté le 31 mars précédent, sera fusillé sans jugement avec quatre autres ecclésiastiques… et un badaud. Les Communards fusilleront au total 480 otages… Beaucoup moins, soulignons-le, que les Versaillais ne massacreront de gens pendant la Semaine Sanglante qui mettra fin à la Commune.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 



Musiques et chants du XVII et XVIIIème siècle à la librairie Buridan

Musiques et chants du XVII et XVIIIème siècle à la librairie Buridan dans Evenementiel intro

Concert harpe, chant et percussions (en costume !)

Jeudi 17 juillet, à partir de 19h00

A la librairie Buridan – Le Fou d’Histoire

Bon concert,

Saint-Sulpice

La librairie Buridan ~ le fou d’histoire – 12, rue St Julien le pauvre – 75005 Paris – Tel: 01.46.33.74.95

Métro-RER : St Michel-Notre Dame (sortie Notre-Dame)



Orangerie de Bagatelle – Musique de chambre

Orangerie de Bagatelle - Musique de chambre dans Evenementiel Bagatelle

 

Du 17 juillet au 15 août 2008, l’Octuor de France présentera son 16ème Festival de musique de chambre dans l’Orangerie du Parc de Bagatelle. A cette période de l’année, où les salles de concerts parisiennes sont fermées, les musiciens vous donnent rendez-vous dans ce célèbre parc, à quelques minutes de la Porte Maillot. Vous assisterez à un moment musical inoubliable face à la très célèbre roseraie de Bagatelle.
A côté des grands classiques de la musique de chambre, vous découvrirez, à l’occasion du concert inaugural, l’Octuor du compositeur autrichien, Felix Weingartner (1863-1942). L’Octuor du compositeur allemand, Ferdinand Thieriot (1838-1919), sera interprété les 24 et 27 juillet. Le Septuor du compositeur français, Adolphe Blanc (1828-1885), constituera pour beaucoup une agréable et étonnante découverte lors des concerts du 31 juillet et du 3 août. Les 14 et 15 août, l’hautboïste Jean-Marie Poupelin se joindra aux musiciens de l’Octuor de France pour la clôture du Festival avec un programme consacré entièrement à Wolfgang Amadeus Mozart.
Voir le programme ci-dessous

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PARIS : Parc de Bagatelle (Concert Inaugural)

Concert

Jeudi 17 juillet à 20h30 dans l’Orangerie

Antonin Dvorak (1841-1904) : Quintette opus 81 pour Piano et Quatuor à cordes
Felix Weingartner (1863-1942) : Octuor opus 73 pour Clarinette, Basson, Cor, deux Violons Alto, Violoncelle et Piano

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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PARIS : Parc de Bagatelle

Concert

Dimanche 20 juillet à 16h30 dans l’Orangerie

Antonin Dvorak (1841-1904) : Quintette opus 81 pour Piano et Quatuor à cordes
Felix Weingartner (1863-1942) : Octuor opus 73 pour Clarinette, Basson, Cor, deux Violons Alto, Violoncelle et Piano

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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PARIS : Parc de Bagatelle

Concert

Jeudi 24 juillet à 20h30 dans l’Orangerie

Johannes Brahms (1833-1897) : Quintette opus 115 pour Clarinette et Quatuor à cordes
Ferdinand Thieriot (1838-1919) : Octuor pour deux Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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PARIS : Parc de Bagatelle

Concert

Dimanche 27 juillet à 16h30 dans l’Orangerie

Johannes Brahms (1833-1897) : Quintette opus 115 pour Clarinette et Quatuor à cordes
Ferdinand Thieriot (1838-1919) : Octuor pour deux Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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PARIS : Parc de Bagatelle

Concert

Jeudi 31 juillet à 20h30 dans l’Orangerie

Adolphe Blanc (1828-1885) : Septuor opus 40 pour Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor
Franz Schubert (1797-1828) : Octuor opus 166 pour deux Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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PARIS : Parc de Bagatelle

Concert

Dimanche 3 août à 16h30 dans l’Orangerie

Adolphe Blanc (1828-1885) : Septuor opus 40 pour Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor
Franz Schubert (1797-1828) : Octuor opus 166 pour deux Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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PARIS : Parc de Bagatelle

Concert

Jeudi 7 août à 20h30 dans l’Orangerie

Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Quatuor à cordes opus 44 N°1
Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Septuor opus 20 pour Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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PARIS : Parc de Bagatelle

Concert

Dimanche 10 août à 16h30 dans l’Orangerie

b>Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Quatuor à cordes opus 44 N°1
Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Septuor opus 20 pour Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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PARIS : Parc de Bagatelle

Concert

Jeudi 14 août à 20h30 dans l’Orangerie
Soirée Mozart

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Quatuor KV 370 pour Hautbois et Trio à cordes
Quintette KV 581 pour Clarinette et Quatuor à cordes
Nonetto d’après le Quintette KV.452 pour Hautbois, Clarinette, Basson, Cor, 2 Violons, Alto, Violoncelle et Contrebasse
(Instrumentation de la partie de Piano par Jean-Françaix, Commande de « L’Octuor de France »)

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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PARIS : Parc de Bagatelle

Concert

Vendredi 15 août à 16h30 dans l’Orangerie
Soirée Mozart

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Quatuor KV 370 pour Hautbois et Trio à cordes
Quintette KV 581 pour Clarinette et Quatuor à cordes
Nonetto d’après le Quintette KV.452 pour Hautbois, Clarinette, Basson, Cor, 2 Violons, Alto, Violoncelle et Contrebasse
(Instrumentation de la partie de Piano par Jean-Françaix, Commande de « L’Octuor de France »)

Informations et réservations : 01 42 29 07 83 ou Email btoynbee@orange.fr

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Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Orangerie de Bagatelle se situe dans le Parc de Bagatelle – Bois de Boulogne – Métro Pont de Neuilly / Bus 43

Tel: 01.42.29.07.83 – Tarif: 17 à 25€ – Réservation sur www.octuordefrance.com

 

 



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