Hong-Kong d’autrefois – Partie 3

 Hong-Kong d'autrefois - Partie 3 dans Photographies du monde d'autrefois

Hong-Kong - L’île en 1855

  dans Photographies du monde d'autrefois

Le tramway du Peak – 1920

1892 – Hong-Kong

Hong-Kong – 1855

Hong-Kong – Fortifications vers 1875

Port de Hong-Kong – 1885

Baie de Hong-Kong – 1910

Hong-Kong – Bâtiment en 1895

Temple à Hong-Kong en 1851 

 Hong-Kong – 1919

 

 

 

Histoire de Hong-Kong

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Bien qu’occupé depuis le néolithique au moins, le territoire de ce qui constitue aujourd’hui Hong Kong est resté hors de la plupart des événements majeurs de la Chine impériale pendant toute son histoire. Il ne commença à devenir un point d’attraction mondiale qu’à partir des années 1840, lorsqu’il devint un avant poste européen en Extrême-Orient. Possession anglaise à partir de 1842, Hong Kong est revenu à la Chine en 1997. Il est depuis le territoire le plus riche de la république populaire.

À partir des années 1840, les Anglais occupent le territoire pour des raisons stratégiques : il se situe à la sortie du delta de la rivière des perles, une grande région commerciale. Plus précisément, sa position lui permet de contrôler Canton, qui était dans la première moitié de XIXe siècle le principal port de commerce chinois, sur la rivière des perles situé 170 kilomètres en amont sur le fleuve.

En 1841, l’île compte environ 7500 habitants, pêcheurs surtout, et producteurs de charbon de bois. Lors de la première guerre de l’opium, les anglais prennent possession de l’Île de Hong Kong, d’une superficie de 80km². Située à proximité de Canton, elle assure aux commerçants britanniques une plus grande indépendance vis à vis du pouvoir politique chinois. La cession est officialisée l’année suivante par le traité de Nankin. Dix ans plus tard, l’île compte 33 000 habitants. À partir des années 1850, la rébellion Taiping entraîne l’arrivée de nombreux réfugiés.

À l’issue de la Seconde guerre de l’opium, le territoire de Hong Kong s’agrandit : la Chine doit abandonner la péninsule de Kowloon, qui se trouve au nord de l’île (convention de Pékin, 1860) : Le recensement de 1865 compte 125 504 résidents, dont 2 000 européens ou américains.

En 1898, l’Allemagne, la France et la Russie acquièrent des droits sur différents territoires chinois. Par réaction, le Royaume-Uni cherche à agrandir leur colonie de Hong Kong. Ils signent avec la Chine la « deuxième convention de Pékin », qui leur attribue un bail de 99 ans sur des zones adjacentes à Kowloon et sur quelques îles. Ces espaces, connus sous le nom de Nouveaux Territoires, restent longtemps peu utilisés. Les projets de développement importants ne datent que des années 1970.

La croissance démographique se poursuit, et différentes activités économiques se développent. La population reste pourtant assez pauvre en moyenne. Hong Kong compte 1,6 millions d’habitants en 1941. Le territoire souffre très fortement lors de l’occupation japonaise après l’attaque de Hong Kong par le Japon, et la population redescend à 600 000. Avec l’arrivée au pouvoir des communistes en Chine (1949) se produit un afflux de réfugiés.

Hong Kong connaît à partir des années 1960 un essor économique. Celui-ci est d’abord fondé surtout sur le textile, puis, à partir des années 1970, la finance prend une place prépondérante.

À partir de 1979, le président chinois Deng Xiaoping entreprend d’ouvrir économiquement la Chine avec l’étranger. L’expérience se limite d’abord à des zones économiques spéciales. Hong Kong, qui devient alors un point stratégique pour les échanges étrangers en Chine : presque tous viennent de la colonie anglaise, ou tout au moins transitent par elle. Parmi les premières zones à bénéficier de ces investissements, une connaît un développement spectaculaire, Shenzhen, située aux portes de Hong Kong.

Les Nouveaux Territoires ayant été cédé pour 99 ans, ils doivent revenir à la Chine en 1997. L’île de Hong Kong et Kowloon en revanche peuvent théoriquement rester anglaise. Cependant, par Déclaration commune sino-britannique, signée le 19 décembre 1984, le Royaume-Uni s’engage à remettre à la Chine l’ensemble de la colonie en 1997. La République populaire quant à elle s’engage à garder le régime économique et le mode de vie hongkongais pendant 50 ans. C’est la politique dite « un pays, deux systèmes ». Le 1er juillet 1997, Hong Kong devient la première région administrative spéciale chinoise. L’événement donne lieu à une cérémonie retransmise dans le monde entier.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Hong-Kong d’autrefois – Partie 1.

- Hong-Kong d’autrefois – Partie 2.

- Shangaï Années 30 – La Ville Chinoise.

- Shangaï Années 30 – La Pagode de Longhua.

- Chine – 1900 – Partie 1.

- Chine – 1900 – Partie 2.

- Chine – 1900 – Partie 3.

- Chine – 1900 – Partie 4.



Vauban, La reconnaissance de l’humanité!

Vauban, La reconnaissance de l'humanité! Vauban_Portrait_Small

 

Le réseau des sites majeurs de l’architecte militaire français Vauban vient d’être ajouté par l’Unesco à la liste du Patrimoine mondial de l’humanité.

La décision a été adoptée lors de la réunion annuelle 21 des Etats membres du comité du Patrimoine mondial de l’Unesco qui se tient à huis clos, jusqu’au 10 juillet, à Québec.

14 des 151 fortifications construites par Vauban (1633-1707) étaient candidates cette année à l’inscription au patrimoine de l’Unesco. Un projet défendu dès 2005 par Jean-Louis Fousseret, le maire socialiste de Besançon et président de l’association Réseau des sites majeurs de Vauban.

Quant aux 14 sites du réseau Vauban, ce sont : la citadelle pentagonale d’Arras (Pas-de-Calais), le château de Bazoches (Nièvre), la citadelle, l’enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon (Doubs), les forts de Blaye/Cussac-Fort-Médoc (Gironde), l’enceinte urbaine, les forts et le pont d’Asfeld à Briançon (Hautes-Alpes), la Tour dorée de Camaret-sur-Mer (Finistère), la citadelle du Palais à Belle-Ile-en-mer (Morbihan), la ville neuve de Longwy (Meurthe-et-Moselle), le fort de Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), la citadelle de Mont-Louis (Pyrénées-Orientales), la place forte de Neuf-Brisach (Haut-Rhin), la citadelle de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime), les tours côtières de Tatihou/Saint-Vast-la-Hougue (Manche), l’enceinte et les forts de Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales).
 

Les remparts de la cité de Villefranche-de-Conflent font désormais partie, comme onze autres sites français conçus par Vauban, du Patrimoine mondial de l'humanité.

Qui était Vauban?

 

Né en mai 1633 à Saint-Léger-de-Foucherets, Vauban est le plus connu de tous les ingénieurs militaires français et peut-être le plus connu de tous en Europe et même dans le monde entier tant ses disciples construisirent selon ses méthodes et parfois à partir de ses propres plans fortifications bastionnées dites «à la Vauban». Il commença paradoxalement sa longue carrière en affrontant les armées du roi Louis XIV qu’il allait si bien servir plus de cinquante années durant. Engagé dans le camp des «frondeurs» avec les armées du prince de Condé alors en rébellion contre son souverain. Il est bien vite remarqué par le cardinal de Mazarin qui le convainc de se mettre au service du roi. Il a alors vingt ans. De 1653 à 1659, Vauban participe à quatorze sièges au cours desquels il est blessé plusieurs fois. Il reçoit son brevet d’ingénieur du roi en 1655 à l’âge de 22 ans.

 

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Besançon, la citadelle

 

Nourri de cette expérience Vauban va réfléchir aux procédés de l’attaque des places qui lui semblent trop coûteux en hommes et notamment privilégier le rôle du canon par rapport à la mine. De même en théoricien de la fortification, il va en améliorer les règles préconisant l’adaptation du tracé bastionné au terrain et l’échelonnement de la défense en profondeur.

 

 

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Saint-Malo, la citadelle

 

En 1667, les sièges de Tournai, de Douai et de Lille, pris en seulement 9 jours de tranchées sous les yeux du roi confirment sa notoriété. Désormais sa réputation de preneur de villes est établie. Le roi lui confie l’édification de la citadelle de Lille qu’on appellera plus tard la «Reine des citadelles».

 

 

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Salses-le-Château, la forteresse

 

A partir de 1668, Vauban exercera de fait les fonctions de commissaire général des Fortifications, même si le chevalier de Clerville en restera le titulaire jusqu’à sa mort en 1677. Il exercera sa mission sur les frontières terrestres qui dépendent de Louvois, les frontières maritimes et les ports dépendant de Colbert demeureront encore dix ans sous la responsabilité de Clerville, même si Colbert demande de plus en plus pour elles les conseils de Vauban.

 

 

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Neuf-Brisach, la fortification

 

Avec la guerre de Hollande en 1673, Vauban s’efforce d’exhorter le roi et Louvois à faire ce qu’il appelle «son pré carré», c’est-à-dire à réduire le nombre de ses places pour ne conserver que les plus fortes qui ne sont pas isolées en territoire ennemi. Il recommandera pour ce faire une double ligne de places fortes, barrant la plaine des Flandres pour protéger efficacement le royaume. La première ligne se compose des places de Dunkerque, Bergues, Furnes, fort de Knokke, Ypres, Menin, Lille, Tournai, fort de la montagne, Condé, Valenciennes, Le Quesnoy, Maubeuge, Philippeville et Dinan.

 

 

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 Le fort de Socoa

 

La seconde ligne se composait des places de Gravelines, Saint-Omer, Aire, Béthune, Arras, Douai, Bouchain, Cambrai, Landrecies, Avesnes, Mariembourg, Rocroi et Charleville. Le siège victorieux de Maastricht en juin 1673 lui donne l’occasion d’illustrer sa nouvelle méthode d’attaque des places telle qu’il l’a développée pour le roi dans un Mémoire sur la «conduite des sièges» avec notamment l’emploi du tir à ricochet et des parallèles. Cette méthode économise la vie des soldats et des ingénieurs et amène la place ennemie à se rendre après seulement 13 jours de tranchée ouverte. Vauban dénonce le travers des soldats de l’époque à s’exposer inutilement par bravade. Le célèbre d’Artagnan trouvera d’ailleurs la mort à ce siège en attaquant à découvert un bastion ennemi.

 

 

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 Fort Libéria

 

Louis XIV conquiert la Franche-Comté, Vauban met le siège devant Besançon qu’il prend en six jours, la citadelle se rendant quelque jours après, Dole est prise quelques jours plus tard, et la Franche-Comté deviendra française au traité de Nimègue en 1678.

 

 

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 Fort Chapus

 

De 1679 à 1688, Vauban parcourt la France en tous sens, et se consacrant aux fortifications côtières et également à celles du Sud de la France, tout en surveillant les travaux des places du Nord et de l’Est récemment conquises par les armées du roi. En 1684, il prend en moins d’un mois la formidable forteresse de Luxembourg. En 1687, il inaugurera à Besançon ce que l’on appelle son «deuxième système» fortifié, où la configuration particulière de la ville l’obligera à dissocier la défense de la ville de l’action lointaine contre l’assaillant avec une seconde ligne de défense pourvue de tours à canons qu’il adoptera également pour l’enceinte de Belfort. Cette seconde ligne de défense dite de sûreté est destinée à protéger la ville, la première enceinte pourvue de demi-lunes et de bastions détachés étant destinée à l’action lointaine.

 

 

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 La citadelle du Palais

 

Nommé lieutenant général en 1688, il parcourt l’équivalent de 4000 km par ans soit pour conduire des sièges, soit pour réparer ou construire des fortifications. Archétype de «l’honnête homme du XVIIè siècle» il rédigera durant toute sa vie de nombreux traités touchant à des domaines divers des sciences, de l’économie, de l’agriculture et de la stratégie. En 1689 il rédige son mémoire sur le «rappel des huguenots» exhortant Louis XIV à revenir sur la révocation de l’édit de Nantes au nom de la liberté de conscience, et aussi de considérations économiques qui témoignent d’une très grande élévation d’esprit.

 

 

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 La fortification de Toul

 

En 1691 et 1692 il s’illustrera encore avec les sièges de Mons et de Namur, perdant dix à vingt fois moins d’hommes pour s’emparer de ces villes et de leurs citadelles que leurs défenseurs. Il parcours ensuite les Alpes où il renforce les villes fortifiées et en crée de nouvelles comme à Montdauphin. Appelé en 1694 sur les côtes de Bretagne, il y organise avec succès la défense contre le débarquement anglais et y construit de nombreux forts.

 

 

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 La cité de Rocroi

 

Appelé après la paix de Ryswick à fortifier l’Alsace, il crée à Neuf-Brisach ce que l’on considère généralement comme son troisième système fortifié améliorant encore le système précédent créé à Besançon et à Belfort et échelonnant la défense sur plusieurs centaines de mètres avec une succession d’ouvrages en profondeur. Poursuivant ses réflexions, il rédige un traité prévoyant la création d’un nouvel impôt plus équitable qui remplacerait tous ceux existant jusqu’alors: la «dîme royale» Cela lui vaudra de voir s’organiser contre lui une cabale et en 1707 son livre sera condamné et saisi lors de sa publication.

 

 

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 Ville-citadelle de Château-Queyras

 

Elevé à la dignité de maréchal de France le 14 janvier 1703, cette distinction vient couronner une carrière tout entière passée au service de son pays et de son roi. Vauban parcourera encore la France effectuant chaque année des milliers de kilomètres qui le mèneront de nouveau sur les côtes de la Manche, dans les Alpes et en Provence, et très régulièrement sur les frontières du Nord et de l’Est de la France. Au total, Vauban aura durant sa vie entière dont 53 ans au service du roi, parcouru environ 180 000 km ce qui, sur les routes de l’époque et avec les moyens de locomotion d’alors, représente une remarquable performance et surtout en fait un exceptionnel témoin de son époque et de la situation dans lequel se trouve le royaume au «siècle de Louis XIV» finissant, d’où ses propositions de réformes notamment fiscale.

 

 

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 La cité de Collioure

 

Vauban participera encore à quelques sièges et à la défense de l’Alsace et de cette frontière du Nord à laquelle sa vie durant il a consacré tant d’efforts, puis épuisé par cette bronchite chronique qui l’a incommodé la plus grande partie de sa vie et par la fatigue d’une carrière passée le plus souvent sur de mauvaises routes et dans le fracas des combats il s’éteint le 30 mars 1707 à 10 heures du matin dans sa maison de Paris près du jardin des Tuileries. Les obsèques ont lieu dans sa paroisse toute proche de Saint-Roch. Son corps sera enterré dans l’église paroissiale de Bazoches près de son château à 15 km au Sud de Vézelay. Son cœur sera transporté le 28 mai 1808 dans l’église du Dôme aux Invalides à Paris où il repose sous un monument, parmi les plus grands maréchaux de France.

 

 

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 La cité de Brouage

 

Les descriptions économiques et géographiques, qu’il a faites des régions qu’il fortifiait, constituent des témoignages précieux et d’un exceptionnel intérêt sur la France de cette époque. Membre de l’Académie des sciences, Vauban nous a laissé de nombreux travaux et mémoires sur des sujets très divers. Sa «Description de l’élection de Vézelay» comporte un travail de recensement statistique très moderne dans ses méthodes. Il l’appliquera à la population du Canada français et fera des projections jusqu’à la fin du XXè siècle avec une marge d’erreur très faible. Ses propositions sur un système de canalisation reliant toutes les rivières navigables de France atteste d’une véritable vision «d’aménageur» du territoire avant la lettre. Les travaux qu’il propose seront réalisés deux siècles plus tard par le ministre Freycinet.

 

 

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 Village de Colmars-les-Alpes

 

Vauban travaillera d’ailleurs aux ouvrages d’art du canal du Midi. Curieux de stratégie, ses vues en matière diplomatique sont très intéressantes et prospectives, allant jusqu’à proposer une monnaie européenne unique, trois siècles avant que celle-ci ne se mette en place. L’ensemble de cet exceptionnel travail de réflexion sera regroupé dans les «Oisivetés», ensemble de douze volumes publiés après sa mort. A la fin de sa vie le roi lui demandera de rédiger un «traité de l’attaque des places» qui fera encore autorité plus d’un siècle après sa mort. Soucieux de la vie de ses hommes, comme de la gloire du roi, Vauban a apporté successivement trois perfectionnements décisifs aux techniques de l’attaque des places: les parallèles, les cavaliers de tranchées et le tir à ricochet.

 

 

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 Le fort de Charlemont

 

Vauban codifie l’approche rationnelle du siège, décomposé en une suite logique de douze phases; un siège selon lui nécessite au plus 48 jours de travaux au terme desquels le gouverneur n’a d’autre choix que de capituler. S’inscrivant dans la révolution scientifique qui s’était opérée sous l’égide de Descartes et de Pascal, Vauban conçoit l’attaque d’une place comme une œuvre rationnelle. Son traité traduit en 15 langues dont le turc et le russe fut un classique de l’instruction des ingénieurs militaires jusqu’à la fin du XIXè siècle.

 

 

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 Fort-la-Latte

 

En revanche Vauban ne codifia jamais l’art de la fortification, car il considérait qu’avant tout le terrain commande et que la seule loi valable est l’adaptation des méthodes au terrain, ce qu’il a durant sa vie entière constamment et brillamment démontré comme il est encore possible de le constater dans la centaine de places fortes qu’il nous a laissées. Vauban demeure l’un des plus grands ingénieurs militaires que la France ait jamais connus. Laissons à Saint Simon le célèbre mémorialiste qui n’avait pas la réputation d’être indulgent, le dernier mot de cet article:

 

 

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«Vauban s’appelait Le Prestre, petit gentilhomme de Bourgogne tout au plus, mais peut-être le plus honnête et le plus vertueux de ce siècle, et avec la grande réputation du plus savant homme dans l’art des sièges et de la fortification, le plus simple, le plus vrai et le plus modeste. C’était un homme de médiocre taille, assez trapu, qui avait fort l’air de guerre, mais en même temps un extérieur rustre et grossier, pour ne pas dire brutal et féroce. Il n’était rien moins: jamais homme plus doux, plus compatissant, plus obligeant, mais respectueux sans nulle politesse, et le plus avare ménager de la vie des hommes, avec une valeur qui prenait tout sur soi, et donnait tout aux autres…»
 

Bien à vous,

Saint-Sulpice 

 

 



Paris – Jeux d’eaux

Article en cours de réfection. Veuillez m’en excuser.

Saint-Sulpice



Librairie Buridan – Dédicace de Jean-Marc Moriceau

 Librairie Buridan - Dédicace de Jean-Marc Moriceau dans Evenementiel Petit_papillon_Loup

 

Mercredi 9 juillet à 18h30,


la librairie Buridan reçoit Jean-Marc Moriceau, l’un des plus grands historiens ruraliste français pour
une conférence-dédicace autour de ses deux derniers livres :
Histoire du méchant loup chez Fayard (seconde édition revue et augmentée)
et La bête du Gévaudan chez Larousse.
Jean-Marc Moriceau présentera son travail d’historien et de recherche
sur les traces du loup et de sa relation avec l’homme en France sur les
5 derniers siècles.

 

 Moriceau dans Evenementiel

 

 

Ancien élève de l’École normale supérieure, Jean-Marc Moriceau est professeur d’histoire moderne à l’université de Caen et président de l’Association d’histoire des sociétés rurales. Directeur-fondateur depuis 1994 de la revue internationale Histoire et Sociétés Rurales, il dirige la collection “Bibliothèque d’Histoire Rurale” à la Maison de la recherche en sciences humaines de l’université de Caen. Avec le géographe Philippe Madeline, il anime le séminaire du Pôle rural de cette même Maison de la recherche et dirige la collection “Bibliothèque du Pôle rural”.


 

 

 MechantLoup

 

 

 

Histoire du méchant loup : 3000 attaques sur l’homme en France, XVe-XXe siècle, 2e édition complétée et corrigée, 634 pages, 50 cartes et illustrations en couleur, 30 euros Le mot de l’éditeurLe changement de conception de la place de l’homme dans l’univers et le souci revendiqué de défendre la biodiversité ont revalorisé l’image du loup. Avec son retour dans les Alpes, le renversement de perspective crée un fossé au sein de l’opinion publique et accroît les tensions entre les acteurs des espaces pastoraux et les gestionnaires de l’environnement. Dans ce débat souvent passionné, les attaques de loups qui, des siècles durant, l’ont fait classer parmi les prédateurs les plus nuisibles sont remises en cause. Comme l’agression connotée la plus négativement, celle du loup considéré comme « mangeur d’hommes ».
Pour circonscrire les enjeux d’une question si sensible, il importait d’y voir plus clair. De quels témoignages dispose-t-on et quelle en est la validité ? Comment distinguer les attaques d’animaux anthropophages des cas de rage ? Pour quelle évolution chronologique et quelle répartition géographique ? Comment identifier les agresseurs et quelle en fut la perception culturelle ? Quelles techniques de prédation étaient-elles mises en oeuvre ? Quel fut l’impact démographique et sociologique des attaques ? Quel risque effectif le loup fit-il peser sur l’homme ?
Pour répondre à ces questions, l’ouvrage a mobilisé les témoignages et les travaux publiés sur plus de cinq siècles d’observation – de la guerre de Cent Ans à celle de 1914 – et rassemblé un corpus statistique de plus de 3000 actes de décès, de 1580 à 1830. Aucune synthèse historique n’avait engagé jusqu’ici une enquête aussi large sur l’ensemble du territoire français. Le travail est loin d’être terminé : l’ouvrage convie à élargir la recherche et à envisager les autres aspects du rapport entre le loup et l’homme. Car finalement, au-delà de l’explication donnée à un fait qui ne va plus de soi, l’étude réalisée renseigne davantage sur l’organisation spatiale des activités humaines que sur l’évolution biologique de l’animal. Le loup est un révélateur des choix de société.


  Gevaudan

 

 

   La Bête du Gévaudan, chez Larousse, 18 eurosLe mot de l’éditeurAu printemps 1764, une femme est attaquée près de Langogne, en Gévaudan, par une « bête » que ses bœufs parviennent à mettre en fuite. C’est le début de trois années de terreur pour la population de cette région de Lozère. Malgré la venue du lieutenant des chasses royales, et de nombreuses battues, plus d’une centaine de personnes sont victimes de la bête, la plupart atrocement mutilées… Depuis lors de nombreuses hypothèses ont été avancées, faisant de la bête du Gévaudan un loup, un molosse, un homme… Reprenant l’enquête, Jean-Marc Moriceau, retrace toute l’histoire de la traque et analyse tous les témoignages dans un récit extrêmement vivant! 

 

 

Allez y les yeux fermés! Les propriétaires de la Librairie sont des amis très sympathiques et ils vous recevront avec le sourire! Foi de Saint-Sulpice! Peut-être même y verrez-vous votre serviteur si mon emploi du temps me le permet! ( C’est à dire en retard!!!)  

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

La librairie Buridan ~ le fou d’histoire – 12, rue St Julien le pauvre – 75005 Paris – Tel: 01.46.33.74.95

ecrire@buridan.fr

Métro-RER : St Michel-Notre Dame (sortie Notre-Dame)



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