Feu d’artifice du 14 Juillet à Paris

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Rendez-vous traditionnel de la Ville de Paris, le feu d’artifice du 14 juillet voyagera au cœur des plus grands thèmes de l’opéra.

Le feu sera tiré du Trocadéro. Le public sera installé sur le Champ de Mars et sur les quais hauts, de part et d’autre du pont d’Iéna pour ce spectacle de 35 minutes.

Le feu d’artifice bénéficiera pour la 1ère fois d’un son en stéréophonie et d’une mise en lumière totale du Palais de Chaillot grâce à 180 projecteurs. Des images géantes de 400 m² (visuels) seront projetées sur le parvis des droits de l’homme.

Pendant 30 minutes, 10 actes reprenant les chefs d’œuvre de Mozart, Bizet, Gershwin, Puccini et bien d’autres, seront sublimés par une chorégraphie pyrotechnique minutieusement orchestrée.

La dernière partie du spectacle rendra largement hommage à Maria Callas et Luciano Pavarotti qui clôtureront la soirée lors d’un duo inattendu.

En ouverture, un hommage sera rendu au Québec pour les 400 ans de la création de la ville.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Infos pratiques

 

Seront interdits à la circulation automobile et aux piétons les axes de circulation et les lieux suivants :

 - la place du Trocadéro dans sa moitié côté Palais de Chaillot, la place de Varsovie, les avenues des nations Unies et de New York, les tunnels routiers de la voie express rive gauche pouvant rester ouverts jusqu’à 20h30.

 - le pont d’Iéna dans sa totalité
Stations de métro 
Fermeture des deux accès à la station de métro Trocadéro jouxtant le Palais de Chaillot, fermeture de la station Ecole militaire dès 17h30.
Les stations Bir Hakeim et La Motte Piquet Grenelle resteront ouvertes.

 

Stations du RER C
Fermeture à partir de 18h des stations Kennedy, Pont Alma et Champ de Mars (réouverture de ces 2 premières stations uniquement à l’issue du feu à partir de 23h15)

 

Attention !

En raison de l’affluence supplémentaire attendue pour le concert gratuit prévu de 20h45 à 22h45 sur le Champ de Mars, il est conseillé de venir en avance.

Attention aux parents accompagnés d’enfants en bas âge, de nombreuses stations de métro et de RER seront fermées avant et après le feu d’artifice. Une longue marche sera nécessaire afin d’accéder aux premières stations de métro ouvertes.

 



Paris – Les origines

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La ville, au sens où l’entendaient les Romains, se définissait essentiellement par son statut, en l’occurrence pour Lutèce, celui de capitale du peuple des Parisii. C’est sa fonction politique qui est décisive et qui la distingue d’une agglomération ou d’une simple occupation. Au niveau de l’urbanisme, cette fonction s’exprime par la construction des grands monuments et en particulier du forum qui, même modestement, se doivent d’être à l’image de la Ville, c’est-à-dire de Rome.

 

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Dans cette acception, des trois pôles qui composaient la Lutèce romaine, – la ville de la rive gauche, espaceurl’île de la Cité et le faubourg de la rive droite – , seul celui de la rive gauche pouvait prétendre à ce rôle. Outre qu’il était le plus important, il était organisé selon un modèle typiquement romain avec un plan directeur orthonormé et était surtout le seul à recevoir, à partir du IIème siècle, des monuments publics. En effet, aucun autre édifice public du Haut-Empire n’a été retrouvé dans l’île de la Cité et dans les faubourgs établis rive droite et rive gauche.

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La ville de la rive gauche est installée sur le sommet et les versants de la montagne Sainte-Geneviève, en retrait des zones humides et inondables comme c’est l’usage en Gaule romaine. A l’origine, la majeure partie de cet espace semble avoir été destinée aux habitations : en pente en direction de la Bièvre et surtout de la Seine, ces terrains favorisaient le bon drainage des eaux usées et des eaux de pluies.
Dans ce cadre, le versant septentrional se démarquait du reste de la colline en recevant non seulement des habitations, mais surtout l’ensemble de la parure monumentale de la ville : les constructeurs ont utilisé la déclivité du terrain pour asseoir les monuments publics sur plusieurs niveaux. C’est manifeste pour le forum, le théâtre et les thermes de Cluny.
Quant à l’amphithéâtre, les bâtisseurs ont également choisi de l’appuyer sur une pente très prononcée, mais cette fois en dehors de la ville et sur un autre versant. Bien plus que des raisons pratiques et techniques, il faut voir dans ces dispositions un parti pris, une volonté de « mise en scène » de la ville dans ce qu’elle avait de plus imposant et de plus romain. Il faut donc imaginer, vu de la Seine, le paysage urbain d’une ville antique monumentale se déployant en étages sur la montagne Sainte-Geneviève, et ce pour le plus grand orgueil de ses notables qui témoignaient ainsi de leur adhésion à l’Empire : en haut le forum et ses thermes, à mi-pente le théâtre, les thermes du Collège de France et l’amphithéâtre, et enfin, en bas, les thermes de Cluny formant le front monumental. Le modeste quartier d’habitations du monceau Saint-Séverin ne devait pas masquer le «visage» de la ville.

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espaceurÀ partir du milieu du IIIe siècle et jusqu’à la fin du IVe siècle se produit un phénomène de désaffection progressif de la ville romaine de la rive gauche. Cela est tout d’abord perceptible dans l’abandon de la nécropole du Haut-Empire et l’implantation de petits groupes de sépultures dans la ville même, ce qui est contraire à l’usage classique qui préconisait la séparation du monde des vivants de celui des morts. Puis, la plupart des monuments publics sont abandonnés et systématiquement dépouillés de leur grand appareil. Les quartiers d’habitation sont partiellement désertés et les moellons des maisons sont récupérés pour construire d’autres édifices.

espaceurL’établissement, au IVe siècle, d’un castrum dans l’île de la Cité conclut ce processus et représente une rupture avec la grande ville ouverte de la Paix romaine.  Cette transformation est d’usage pour la plupart des grandes villes de la Gaule dans cette période d’insécurité. Lutèce devient alors l’un des points forts du dispositif de défense mis en place pour faire face aux incursions germaniques. À plusieurs reprises, des empereurs militaires, Valentinien et Julien, choisissent d’y résider. Ce dernier y est même proclamé empereur par ses troupes en l’an 360.
espaceurIl ne faudrait cependant pas croire que l’enceinte, qui délimitait une surface de moins de 10 ha, recevait toute la population de Lutèce. L’abandon de la rive gauche n’est pas total, et un habitat se maintient dans les faubourgs et dans plusieurs insulae de la pente nord de la colline Sainte-Geneviève comme nous l’indique Ammien Marcellin, et comme l’attestent les observations faites le long du cardo et dans des monuments antiques pillés et délaissés.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice
 



Pompiers – Liste des bals du 14 Juillet à Paris

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Voici la liste des casernes Parisiennes qui vous recevront les 13 et 14 Juillet pour que vous puissiez danser toute la nuit en ce weekend de fête Nationale. Suivra un historique des bals du 14 juillet.

 

- ROUSSEAU  21 Rue du Jour 75001 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- SEVIGNE 7 Rue de Sévigné 75004 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- COLOMBIER 11 Rue du Vieux Colombier 75006 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- BLANCHE 28 Rue Blanche 5009 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- LANDON 188 Quai de Valmy 75010 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- CHALIGNY 26 Rue de Chaligny 75012 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- MASSENA 37 Boulevard Masséna 75013 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- PORT-ROYAL 55 Boulevard de Port-Royal 75013 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- GRENELLE 6 Place Violet 75015 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- CHAMPERRET 3 Boulevard de l’Yser 75017 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- CQG CASERNE QUARTIER GENERAL 1 Place Jules Renard 75017 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14
- BOURSAULT 27 Rue Boursault 75017 – PARIS Nuit du 13 -
- BITCHE 2 Place de Bitche 75019 – PARIS Nuit du 13 -
- MENILMONTANT 47 Rue Saint-Fargeau 75020 – PARIS Nuit du 13 + Nuit du 14

 

 

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Le bal du 14 juillet est devenu une véritable institution des fêtes françaises. Depuis 1880, date de création de cette célébration en l’honneur de la République, les musiciens et le public sont fidèles à son rendez-vous annuel. La place publique est le lieu du bal, mais aussi, selon les époques, un bastringue, un carrefour de rue, une simple estrade, une guinguette, un kiosque à musique, un jardin ou un parc, une salle de village ou de château. Les musiciens des premiers bals du 14 juillet élaborent des spectacles qui invitent rire et sacré sous les guirlandes tricolores. Ils entraînent la foule dans la danse, mais aussi dans une joie patriotique. Le bal, citoyen, entretient le souvenir de l’histoire héroïque de la Révolution, d’une insurrection qui est l’affaire de tous. Tour à tour officielle, frondeuse, allusive, subversive, clandestine, la musique de rue des bals du 14 juillet raconte à sa façon l’histoire politique de la France. La Marseillaise côtoie l’Internationale, et sous l’Occupation par exemple, La Carmagnole et le Ça ira sont diffusés sur Radio Londres, au matin de chaque 14 Juillet.

 

 

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La ferveur et l’inspiration des premières célébrations de l’événement historique de 1789 semblent avoir peu à peu laissé la place à la frivolité des bals actuels. Le bal du 14 juillet est devenu souvent un paysage sonore sans écho ni repère. Pourtant, si l’orgue mécanique du début du siècle a disparu des orchestres des bals, le piano ou l’accordéon demeurent, des drapeaux tricolores sont toujours accrochés aux fenêtres, et des lanternes vénitiennes aux corniches des devantures. Le public reste attaché au langage intime et collectif qu’exprime le bal. La musique de rue hante toujours l’imaginaire de ces célébrations. Comme si entre le 14 juillet et les orchestrations en plein vent, il y avait plus qu’une histoire. Une secrète nécessité.

 

Bon bal!

Saint-Sulpice

 



Hong-Kong d’autrefois – Partie 4

 Hong-Kong d'autrefois - Partie 4 dans Photographies du monde d'autrefois

Hong-Kong – 1864

 dans Photographies du monde d'autrefois

Pingshan – Hong-Kong 1931

Rue de Hong-Kong en 1877 Hong-Kong – Terres intérieures – 1873Hong-Kong –  1912

Hong-Kong – Demeure sur le Peak en 1905

Sans titre

Pierre datant de 1276 – Hong-Kong 1889

Fortifications – Hong-Kong vers 1880 Hôpital de Hong-Kong – 1901

 

 

 

Histoire de Hong-Kong

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Bien qu’occupé depuis le néolithique au moins, le territoire de ce qui constitue aujourd’hui Hong Kong est resté hors de la plupart des événements majeurs de la Chine impériale pendant toute son histoire. Il ne commença à devenir un point d’attraction mondiale qu’à partir des années 1840, lorsqu’il devint un avant poste européen en Extrême-Orient. Possession anglaise à partir de 1842, Hong Kong est revenu à la Chine en 1997. Il est depuis le territoire le plus riche de la république populaire.

À partir des années 1840, les Anglais occupent le territoire pour des raisons stratégiques : il se situe à la sortie du delta de la rivière des perles, une grande région commerciale. Plus précisément, sa position lui permet de contrôler Canton, qui était dans la première moitié de XIXe siècle le principal port de commerce chinois, sur la rivière des perles situé 170 kilomètres en amont sur le fleuve.

En 1841, l’île compte environ 7500 habitants, pêcheurs surtout, et producteurs de charbon de bois. Lors de la première guerre de l’opium, les anglais prennent possession de l’Île de Hong Kong, d’une superficie de 80km². Située à proximité de Canton, elle assure aux commerçants britanniques une plus grande indépendance vis à vis du pouvoir politique chinois. La cession est officialisée l’année suivante par le traité de Nankin. Dix ans plus tard, l’île compte 33 000 habitants. À partir des années 1850, la rébellion Taiping entraîne l’arrivée de nombreux réfugiés.

À l’issue de la Seconde guerre de l’opium, le territoire de Hong Kong s’agrandit : la Chine doit abandonner la péninsule de Kowloon, qui se trouve au nord de l’île (convention de Pékin, 1860) : Le recensement de 1865 compte 125 504 résidents, dont 2 000 européens ou américains.

En 1898, l’Allemagne, la France et la Russie acquièrent des droits sur différents territoires chinois. Par réaction, le Royaume-Uni cherche à agrandir leur colonie de Hong Kong. Ils signent avec la Chine la « deuxième convention de Pékin », qui leur attribue un bail de 99 ans sur des zones adjacentes à Kowloon et sur quelques îles. Ces espaces, connus sous le nom de Nouveaux Territoires, restent longtemps peu utilisés. Les projets de développement importants ne datent que des années 1970.

La croissance démographique se poursuit, et différentes activités économiques se développent. La population reste pourtant assez pauvre en moyenne. Hong Kong compte 1,6 millions d’habitants en 1941. Le territoire souffre très fortement lors de l’occupation japonaise après l’attaque de Hong Kong par le Japon, et la population redescend à 600 000. Avec l’arrivée au pouvoir des communistes en Chine (1949) se produit un afflux de réfugiés.

Hong Kong connaît à partir des années 1960 un essor économique. Celui-ci est d’abord fondé surtout sur le textile, puis, à partir des années 1970, la finance prend une place prépondérante.

À partir de 1979, le président chinois Deng Xiaoping entreprend d’ouvrir économiquement la Chine avec l’étranger. L’expérience se limite d’abord à des zones économiques spéciales. Hong Kong, qui devient alors un point stratégique pour les échanges étrangers en Chine : presque tous viennent de la colonie anglaise, ou tout au moins transitent par elle. Parmi les premières zones à bénéficier de ces investissements, une connaît un développement spectaculaire, Shenzhen, située aux portes de Hong Kong.

Les Nouveaux Territoires ayant été cédé pour 99 ans, ils doivent revenir à la Chine en 1997. L’île de Hong Kong et Kowloon en revanche peuvent théoriquement rester anglaise. Cependant, par Déclaration commune sino-britannique, signée le 19 décembre 1984, le Royaume-Uni s’engage à remettre à la Chine l’ensemble de la colonie en 1997. La République populaire quant à elle s’engage à garder le régime économique et le mode de vie hongkongais pendant 50 ans. C’est la politique dite « un pays, deux systèmes ». Le 1er juillet 1997, Hong Kong devient la première région administrative spéciale chinoise. L’événement donne lieu à une cérémonie retransmise dans le monde entier.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Hong-Kong d’autrefois – Partie 1.

- Hong-Kong d’autrefois – Partie 2.

- Hong-Kong d’autrefois – Partie 3.

- Shangaï Années 30 – La Ville Chinoise.

- Shangaï Années 30 – La Pagode de Longhua.

- Chine – 1900 – Partie 1.

- Chine – 1900 – Partie 2.

- Chine – 1900 – Partie 3.

- Chine – 1900 – Partie 4.



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