Hong-Kong d’autrefois – Partie 5

Hong-Kong d'autrefois - Partie 5 dans Photographies du monde d'autrefois

Hong-Kong – 1902

 dans Photographies du monde d'autrefois

Victoria – Hong-Kong

Le Dock antique regarde le port d’Uygur

Sans titre

Manoir – Hong-Kong

Youmadi – Hong-Kong

 Vue sur le port – Victoria – Hong-Kong

Quai du Starferry – Hong-Kong

Habitats flottants – Hong-Kong

 Sans titre

 

Histoire de Hong-Kong

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Bien qu’occupé depuis le néolithique au moins, le territoire de ce qui constitue aujourd’hui Hong Kong est resté hors de la plupart des événements majeurs de la Chine impériale pendant toute son histoire. Il ne commença à devenir un point d’attraction mondiale qu’à partir des années 1840, lorsqu’il devint un avant poste européen en Extrême-Orient. Possession anglaise à partir de 1842, Hong Kong est revenu à la Chine en 1997. Il est depuis le territoire le plus riche de la république populaire.

À partir des années 1840, les Anglais occupent le territoire pour des raisons stratégiques : il se situe à la sortie du delta de la rivière des perles, une grande région commerciale. Plus précisément, sa position lui permet de contrôler Canton, qui était dans la première moitié de XIXe siècle le principal port de commerce chinois, sur la rivière des perles situé 170 kilomètres en amont sur le fleuve.

En 1841, l’île compte environ 7500 habitants, pêcheurs surtout, et producteurs de charbon de bois. Lors de la première guerre de l’opium, les anglais prennent possession de l’Île de Hong Kong, d’une superficie de 80km². Située à proximité de Canton, elle assure aux commerçants britanniques une plus grande indépendance vis à vis du pouvoir politique chinois. La cession est officialisée l’année suivante par le traité de Nankin. Dix ans plus tard, l’île compte 33 000 habitants. À partir des années 1850, la rébellion Taiping entraîne l’arrivée de nombreux réfugiés.

À l’issue de la Seconde guerre de l’opium, le territoire de Hong Kong s’agrandit : la Chine doit abandonner la péninsule de Kowloon, qui se trouve au nord de l’île (convention de Pékin, 1860) : Le recensement de 1865 compte 125 504 résidents, dont 2 000 européens ou américains.

En 1898, l’Allemagne, la France et la Russie acquièrent des droits sur différents territoires chinois. Par réaction, le Royaume-Uni cherche à agrandir leur colonie de Hong Kong. Ils signent avec la Chine la « deuxième convention de Pékin », qui leur attribue un bail de 99 ans sur des zones adjacentes à Kowloon et sur quelques îles. Ces espaces, connus sous le nom de Nouveaux Territoires, restent longtemps peu utilisés. Les projets de développement importants ne datent que des années 1970.

La croissance démographique se poursuit, et différentes activités économiques se développent. La population reste pourtant assez pauvre en moyenne. Hong Kong compte 1,6 millions d’habitants en 1941. Le territoire souffre très fortement lors de l’occupation japonaise après l’attaque de Hong Kong par le Japon, et la population redescend à 600 000. Avec l’arrivée au pouvoir des communistes en Chine (1949) se produit un afflux de réfugiés.

Hong Kong connaît à partir des années 1960 un essor économique. Celui-ci est d’abord fondé surtout sur le textile, puis, à partir des années 1970, la finance prend une place prépondérante.

À partir de 1979, le président chinois Deng Xiaoping entreprend d’ouvrir économiquement la Chine avec l’étranger. L’expérience se limite d’abord à des zones économiques spéciales. Hong Kong, qui devient alors un point stratégique pour les échanges étrangers en Chine : presque tous viennent de la colonie anglaise, ou tout au moins transitent par elle. Parmi les premières zones à bénéficier de ces investissements, une connaît un développement spectaculaire, Shenzhen, située aux portes de Hong Kong.

Les Nouveaux Territoires ayant été cédé pour 99 ans, ils doivent revenir à la Chine en 1997. L’île de Hong Kong et Kowloon en revanche peuvent théoriquement rester anglaise. Cependant, par Déclaration commune sino-britannique, signée le 19 décembre 1984, le Royaume-Uni s’engage à remettre à la Chine l’ensemble de la colonie en 1997. La République populaire quant à elle s’engage à garder le régime économique et le mode de vie hongkongais pendant 50 ans. C’est la politique dite « un pays, deux systèmes ». Le 1er juillet 1997, Hong Kong devient la première région administrative spéciale chinoise. L’événement donne lieu à une cérémonie retransmise dans le monde entier.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Hong-Kong d’autrefois – Partie 1.

- Hong-Kong d’autrefois – Partie 2.

- Hong-Kong d’autrefois – Partie 3.

- Hong-Kong d’autrefois – Partie 4.

- Shangaï Années 30 – La Ville Chinoise.

- Shangaï Années 30 – La Pagode de Longhua.

- Chine – 1900 – Partie 1.

- Chine – 1900 – Partie 2.

- Chine – 1900 – Partie 3.

- Chine – 1900 – Partie 4.



Bal du 13 Juillet au Parc André Citroën

Sous la Plage 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 13 juillet, le festival « Sous la plage » organise un grand bal populaire dans le parc André Citroën (15e). Une proposition alternative et décalée ! Au programme : ateliers de danse, jardin d’écoute, surprises dansantes animées pour les petits, installations éphémères, orchestres vitaminés, chorégraphes survoltés… Rendez-vous dès 14h.

Un bal où on danse et on apprend à danser, un bal qui explique « Pourquoi on danse une veille de 14 juillet ? », une traversée en musique et en images d’un siècle de danses populaires engagées ou enragées…. Le bal 2008 de Sous la plage vous fera guincher aux rythmes des orchestres et danseurs mobilisés sur le projet.

 
Orchestres, danseurs, créations graphiques, installations, pastilles sonores revisitent l’esprit du bal populaire et donnent à voir le bal de demain. Un télescopage des corps et des époques du tango au kudoro, du musette au dubstep. Dès l’après-midi, des ateliers de danse mettront en jambe petits et grands, tandis que le jardin d’écoute d’ARTE Radio nous laissera nous échapper de la réalité environnante. Rien que pour les enfants, surprises dansantes et bals animés : un bal mené par deux danseuses et une pianiste et le Bal du zoo, avec des coin-coin cochons et des lapins dingos.

Puis, place au live de Señor Coconut et ses 8 musiciens qui bousculent, réinventent et font redécouvrir les Doors ou Eurythmix version chacha electro dynamitée. la nuit tombée, le grand bal du siècle s’ouvre au son de l’orchestre, spécialement créé pour l’occasion, et composé de 6 musiciens issus d’univers musicaux différents : Charlie O. à orgue Hammond, Sir Carneiro aux percussions, Chicca Andriollo au chant ; Loïk Dury (Nova mix, compositeur de musique des films de Klapisch…) et Dimitri Plays aux platines…
Avec les chorégraphes Edwine Fournier, Martha Rodezno, Philippe Chevalier !

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Parc André Citroën – Quai André Citroën – 75015 Paris – Métro : Javel / Balard – Horaires : 14h-02h



Paris – 1937

Article en cours de réfection. Veuillez m’en excuser.

 

Saint-Sulpice

 



La tour Saint-Jacques

Paris tour st-jacques.jpg

 

Les Parisiens pourront bientôt découvrir les parties inférieures de la tour nouvellement restaurées (rez-de-chaussée et socle), avec leurs balustrades néogothiques et leurs décors richement sculptés. Durant l’été, le chantier de restauration – qui doit se terminer en octobre - restera visible depuis la passerelle installée dans le square Saint-Jacques, avec vue sur l’atelier de taille de pierre et les aires de stockage des pierres.

La Tour Saint-Jacques est, depuis cinq siècles, un élément prédominant du paysage de la rive droite de la Seine, point de départ du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Avant d’être cette « tour » si singulière – et connue de tous les parisiens -, ce fut le clocher de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, église qui, vendue comme bien national pendant la Révolution, fut alors dépecée comme carrière de pierre. En 1836, le républicain et astronome François Arago, conseiller général de la Seine, s’intéresse à sa sauvegarde. Quand la tour est mise aux enchères, la Ville de Paris se présente comme acquéreur, et l’emporte pour 250 000 francs ! Et c’est ce clocher, isolé et abandonné, qui devint, au XIXe siècle, la « Tour » Saint-Jacques, ornement d’un des premiers jardins publics parisiens.


Au fil des siècles, la tour – notamment le décor sculpté délicat et les statues – a été fragilisée par les nombreuses interventions humaines, les agressions climatiques et la pollution. Quatre interventions ont été effectuées en 150 ans, sans réussir à enrayer les chutes de pierre.

Devenue dangereuse pour les visiteurs du square, un échafaudage est installé à la fin de l’an 2000 pour protéger les passants, mais aussi permettre des études techniques et scientifiques approfondies, afin de réaliser un diagnostic complet de son état. Menées jusqu’en 2004, ces études permettent d’affiner les partis pris de restauration du monument. Le projet de restauration est validé en 2004 par la Commission Supérieure des Monuments Historiques (la tour est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1862 !) et en 2005, après consultation, les entreprises qui réalisent les travaux sont désignées.

Au total, les travaux sont prévus en trois phases et 36 mois. La restauration s’attache à conserver et à consolider les éléments de l’architecture, du décor et de la statuaire, qui datent de la construction au XVIe siècle et de la rénovation du XIXe siècle. Et aujourd’hui, la tour, nettoyée et restaurée, réapparaît sur toute sa hauteur !


Hauteur de la tour : 62 m avec la statue et son socle,
Hauteur de la statue de Saint-Jacques : 3,5 m,
Hauteur du socle de la statue de Saint-Jacques : 5,5 m,
Dimensions à la base 12 m par 12 m,

330 m3 de pierres abîmées ont été enlevées et remplacées (soit 660 tonnes ou l’équivalent de 66 semi-remorques),
1184 nouvelles pièces de verre ont été réalisées par les maîtres verriers afin de restaurer les vitraux,
925 nouvelles sculptures, des plus petites au plus imposantes, ont été réalisées,
48 entretoises*ont été restaurées par les couvreurs,
5010 panneaux représentant les gabarits « grandeur nature » des pierres ont été établis par les appareilleurs.

 

Coût total de la restauration : 8 300 000 euros TTC dont 50% à la charge de la Ville et 50% à la charge de l’Etat (du montant hors taxe).

 

Bonne visite,

Saint-Sulpice

 
Tour Saint-Jacques – Square de la tour Saint-Jacques – 75004 Paris – Métro : Châtelet (lignes1, 4, 7, 11)

 



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