La bétaillère 26 juillet
C’est dans les entrailles du sous-sol Parisien que niche « la bétaillère »! Vous aurez pour les esprits les plus vifs compris que je parle du RER (Rassemblement Étriqué pour Ruminants)! Moi qui travaillant depuis des années à Neuilly sur seine, résidant dans Paris intra-Muros ( Le veinard pensez-vous et vous avez raison!) et bénéficiant d’horaires plus qu’allégés, me faisait un plaisir d’aller tranquillement au travail en métro, en bus voire à pied, le tout en fonction de mon humeur du moment ou de la météo. Désormais votre serviteur travaille de l’autre côté de la Défense à Nanterre dans un cadre carrément moins bucolique et chic!
Eh oui voilà comment chaque matin que Dieu fait hormis le weekend, j’affronte les affres du RER entre Etoile et Nanterre préfecture (2 stations uniquement!). Quel jean-foutre (vulgairement parlant) vous direz-vous, le voilà qui s’émeut pour si peu, deux ridicules petites stations soit à peine 5 grosses minutes de RER! Vous avez raison, peccadille que tout cela mais merci mais non merci. Le RER trop peu pour moi! J’ai la parade ultime, la ligne 1 jusqu’à la Défense puis 15 minutes à pied! Pourquoi Saint-Sulpice nous raconte-t’il sa vie alors? Parce qu’il ne supporte pas cette bétaillère qu’il emprunte sur un court trajet, certe rapide, mais si bouchonné!
Des flots, des cohortes d’usagers prennent silencieusement l’assaut de ces rames peu seyantes aux couleurs du drapeau Français ( que je respecte) mais qui ne sont pas les coloris que j’affectionne le plus. Les quais sont démesurés, la foule souvent compacte. A l’intérieur des wagons la fournaise s’éprend de vous. tel une sardine en boîte ou un sapin d’élevage en période de reproduction avant Noël, je me retrouve collé à mes congénères qui pour certains dégagent de suaves effluves ‘aisseliennes’, pour d’autres d’entêtants parfums voire d’odorantes senteurs ‘piedestes’! les mines sont amorphes voire pathétiques. Si l’on juge le moral des Français sur leur attitude dans lesdits RER, c’est en effet extrêmement inquiétant!
Bref pour finir cette petite chronique quotidienne, je ne peux que vous plaindre chers usagers au long cours de devoir emprunter journalièrement cette usine ambulante!
Bien à vous,
Saint-Sulpice
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