Japon – Les Geisha

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Geisha – Tokyo 1908 – げいしゃ

 

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Sans titre


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 Geisha – Tokyo – Mai 1906

 

 Histoire des Geisha

 

Ce terme signifie « Personne de l’Art » (du japonais « gei », culture et « sha », personne). C’est une profession à part entière qui est bien décrite par son nom : la geisha doit savoir, par sa culture, animer une réunion ou un dîner pour plusieurs invités et elle participe activement aux moments de plaisir que sont les banquets en apportant les éléments artistiques et esthétiques les plus raffinés. Elle fait partie, avec tout le respect que cela entraîne, de l’univers culturel nippon. La véritable geisha, parce qu’elle pratique les Arts Elevés, jouit ainsi d’autant de prestige et d’admiration qu’il en est accordé aux sumos.

En 794, l’empereur Kamnu est un grand admirateur de la civilisation chinoise. Il fait édifier une nouvelle capitale qui sera Kyoto, sur le modèle de la capitale de Chine, Changan. A cette époque, les filles qui dansaient sur des prières bouddhistes étaient aussi les maîtresses des guerriers et des nobles. De ce curieux mélange de traditions, d’esthétique et de plaisir allait naître peu à peu l’art des geisha.

On peut situer sa véritable naissance à 1600, quand le shogun Tokugawa s’installa à Edo, c’est à dire Tokyo, pour y exercer sa dictature militaire. Leur rôle alors se précisa : d’abord danseuses et musiciennes, elles eurent ensuite à verser le saké pour les convives des banquets. L’histoire des geisha est donc courte. Mais elles furent rapidement appréciées par leur éducation et leur raffinement dans l’art de converser et leur élégance. Elles devinrent assez vite les confidentes des hommes de la haute société ou des détendeurs de pouvoir.

En 1700, un décret shogunal voulut réglementer cette nouvelle profession et obligea les geisha à résider dans des « quartiers réservés ». Devant ce regroupement forcé avec les prostitués des quartiers de plaisir, un certain nombre de geisha décidèrent de quitter leur maison (Okiya), l’établissement qui les formaient. Elles se regroupèrent alors en écoles. Au 18ème siècle, les geisha étaient considérées comme exerçant une profession définie, bien distincte de celle des courtisanes, les yujo. Elles ne devaient pas vendre leurs charmes, ni porter de tenues voyantes.

Aujourd’hui les geisha ont refusé toute occidentalisation et c’est ainsi qu’elles sont devenues les dépositaires d’une grande partie de ce qui furent la culture et la structure de la société japonaise traditionnelle.

 

 

有り難う et bien à vous,

Saint-Sulpice

 



1 commentaire

  1. francis02 14 juillet

    c’est bien à toi l’expert du Japon de nous livrer cette page pleine de charme (féminin)
    amicalement
    francis

    Dernière publication sur NOUVELLES d'hier, d'aujourd'hui, de demain : Articles du 1° mai

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