Paris rive gauche; La fleurie.

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Pour agrémenter cette balade voici un poème d’Albert Merat… 

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Pour faire tous les coeurs contents
Avril revient. C’est le printemps
Qui pleure, qui rit et barbotte,
Et qui, chargé de falbalas,
Nous offre ses premiers lilas
« Fleurissez-vous ! deux sous la botte ! »

 

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Puis, comme un rêve parfumé,
Les petites roses de mai,
Et les dernières violettes,
Avec les frais muguets des bois,
Pareils à des chapeaux chinois
Qui feraient trembler leurs clochettes ;

 
Paris rive gauche; La fleurie. dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui f0063227_2132422

 

Les seringas et les oeillets,
Points rouges, blancs et violets,
Fleurs en boutons et fleurs écloses,
Les bluets comme dans les blés,
Et les coquelicots mêlés
Aux résédas parmi les roses…

 

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Car les jardins, les bois, les champs,
Qui connaissent bien nos penchants,
Ayant des fleurs, nous les envoient.
Ils en gardent toujours assez.
Nous marchons à pas trop pressés ;
Il est bon que nos yeux les voient.

 
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Que le pavé soit sec ou gras,
Jonchant les charrettes à bras,
Déjà souffrantes et pâlies,
Elles embaument, voulant bien
Ne rien coûter ou presque rien,
Bien que nous les trouvions jolies.

 
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Frêles, elles mourront demain
Dans l’eau d’un vase, ou dans la main
Distraite et blanche d’une femme,
Et, bienfaisantes pour chacun,
En rendant un dernier parfum,
Elles exhaleront leur âme.

 

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Albert MERAT (1840-1909)
(Recueil : Tableaux parisiens)

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Bien à vous,

Saint-Sulpice



Robert Doisneau – Partie 3

Georges Braque

Georges Braque à Varengeville – 1953 – Crédit photo: © Robert Doisneau

Fox Terrier

Fox terrier on the Pont des Arts – 1953 – Crédit photo: © Robert Doisneau

Les Jardins du Luxembourg

By the railings around the Luxembourg Gardens – 1953 – Crédit photo: © Robert DoisneauWanda Wanda wiggles her hips – 1953 – Crédit photo: © Robert DoisneauBaldacciniCesar Baldaccini (The Sculptor Cesar in his Workshop) – 1955 - Crédit photo: © Robert Doisneau

The cellist

The Cellist – 1957 – Crédit photo: © Robert DoisneauPrisonnier Barbare Barbarian prisoner and Callipygian Venus, Versailles – 1966 – Crédit photo: © Robert Doisneau

Robert Doisneau - Partie 3 dans Photographie: Grands Photographes largelodgers

 Lodgers – Crédit photo: © Robert Doisneau
 

Le pont de l'Alma

Au Pont de l’Alma – Crédit photo: © Robert Doisneau

La voiture et l'enfant

 Bolides – 1956 – Crédit photo: © Robert Doisneau

 

 

Biographie de Robert Doisneau

Le diplôme de graveur-lithographe en poche, Robert Doisneau est formé à la photographie par André Vigneau. Il devient rapidement photographe indépendant pour l’agence Rapho. Il vend ses clichés à des magazines aussi divers que Le Point, Vogue, La Vie ouvrière… et reçoit le prix Kodak en 1947 et le prix Niepce en 1956. Ce ‘braconnier de l’éphémère’ est célèbre pour ses clichés d’écoliers et d’individus croisés dans les rues de Paris, tel le couple s’échangeant ‘Le Baiser de l’hôtel de ville’. Mais ces oeuvres emplies de légèreté et d’humanisme font parfois oublier le caractère révolté du photographe, s’évertuant à traduire par images sa haine de la guerre, ses inquiétudes vis-à-vis du capitalisme et de ses méfaits dans la banlieue. Il a immortalisé Braque, Picasso, Giacometti, Léger, Carné… Une exposition au MOMA de New York en 1951 le consacre au niveau international. Deux films lui rendent hommage : ‘Le Paris de Robert Doisneau’ de François Porcile en 1973, et ‘Bonjour monsieur Doisneau’ de Sabine Azéma en 1992.

 

Bien à vous,

Saint-Sulpice

 

Voir aussi:

- Robert Doisneau – Partie 1.

- Robert Doisneau – Partie 2.



Saul Steinberg – Illuminations

Saul Steinberg - Illuminations dans EXPOSITIONS parisart-14-FHCB-Steinberg-G-860

 

Pendant 60 ans, Saul Steinberg (1914-1999), artiste américain d’origine roumaine, a illustré de
son talent les pages et couvertures du New Yorker. En plus de son travail de dessinateur, Saul
Steinberg fut également un immense propagandiste, caricaturiste, illustrateur, graphiste,
muraliste, dessinateur de mode et de publicité, scénographe, créateur infatigable de livres
d’images, et artiste de galerie. Steinberg fait aujourd’hui l’objet d’une rétrospective majeure
dont la tournée américaine s’est achevée l’an passé. La Fondation HCB est la première étape
de sa tournée européenne. L’exposition est organisée par le Frances Lehman Loeb Art
Center, Vassar College, conçue par Joel Smith, aujourd’hui conservateur du département de
photographie à l’université de Princeton. L’exposition sera présentée dans plusieurs villes
d’Europe sous la direction de la Saul Steinberg Foundation de New York, avec le généreux
soutien de la Terra Foundation for American Art et un financement supplémentaire de la
PaceWildenstein Gallery.

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Cette rétrospective est le premier regard porté sur l’extraordinaire contribution de Saul
Steinberg à l’art du XXe siècle, et sur son rôle de calligraphe des temps modernes, combinant
le mot et l’image pour exalter le regard et l’esprit de son public. 
 
Steinberg et Cartier-Bresson
 
Henri Cartier-Bresson, dont la passion première était la peinture, disait souvent « dessiner est
un dur plaisir ». Dans l’ouvrage Ombres et reflets, son ami Steinberg prolongeait ainsi sa
réflexion : « Il est difficile de reproduire la nature dans toute sa réalité substantielle, d’en saisir
la vérité intrinsèque ; cela exige beaucoup d’effort, un engagement auquel on se soustrait par
paresse – il est tellement plus commode, moins fatiguant, d’inventer ». Cartier-Bresson et
Steinberg s’étaient rencontrés en 1947. À la mort de Steinberg, en 1999, Cartier-Bresson
écrivait : « We had an invisible link ». Cartier-Bresson se réjouissait du projet, porté par Agnès
Sire, directrice de la Fondation HCB, de montrer le travail de Steinberg qu’il admirait et tenait
pour l’un des grands créateurs du siècle. Cette exposition rend hommage, l’année du
centenaire d’Henri Cartier-Bresson, à leur mutuelle admiration et à une œuvre extraordinaire. 
 
Le génie pluriel de Steinberg
 
Saul Steinberg: Illuminations présente une centaine de dessins, collages et assemblages
réalisés des années 1930 aux années 1990.  Esprit de génie, Steinberg est également connu
comme l’un des plus grands dessinateurs de l’époque moderne. Le dramaturge Ionesco disait
de lui : « Je crois qu’aucun autre artiste n’a su comme lui ou n’a réussi comme lui à faire de la
caricature un langage et une critique métaphysiques ». Sont dévoilés pour la première fois
tous les éléments de sa carrière – de ses dessins méconnus des années 1930 aux créations
des dix dernières années de sa vie. L’activité riche et variée de Steinberg débuta dans les
années 1930, à Milan, pendant ses études d’architecture, quand il publia des caricatures dans
un journal italien antifasciste. Son premier dessin fut publié dans le New Yorker en 1941, avant
même son arrivée aux Etats-Unis, alors qu’il attendait son visa à Saint Domingue. Il deviendra
dans les décennies suivantes l’un des artistes les plus populaires aux Etats-Unis. 
 Son trait élégant, incisif et inventif a été vu et imité dans les journaux intellectuels autant que
dans les cartes de vœux, apprécié par un vaste public – sensible à son style moderne et à son
esprit inclassable – entre humour, caricature et fable politique. 

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Un écrivain qui dessine
 
Steinberg disait de lui-même qu’il était « un écrivain qui dessine ». Il ajoutait : « plus qu’un
peintre peignant, je me sens chef d’orchestre », décrivant ses dessins comme des « leurres
fascinants ». Né en 1914 à Râmnicul Sărat, en Roumanie, élevé dans la petite bourgeoisie
juive de la Bucarest de l’entre-deux-guerres, Steinberg suit pendant un an les cours de lettres
et philosophie à l’université de Bucarest avant de s’installer à Milan en 1933 pour étudier
l’architecture. En 1941 il quitte l’Italie fasciste, devient citoyen américain en 1943, participe à la
Seconde Guerre Mondiale en tant qu’officier de marine.

Il connaît  rapidement le succès comme dessinateur satirique en collaborant à d’importantes publications (New Yorker, Life), puis acquiert une renommée internationale grâce aux expositions organisées dans le monde
entier et aux recueils de dessins. Jusqu’à sa mort en 1999, il partageait sa vie entre New York
et Springs. Dans l’analyse qu’il fait de l’œuvre de Steinberg, Joel Smith montre en quoi ses
études d’architecture et son ascension rapide vers le succès en tant que caricaturiste dans
l’ère fasciste milanaise lui ont permis de subtiles inventions graphiques. L’introduction au
catalogue de l’exposition (publié en anglais uniquement aux éditions Yale University Press)
par le poète et critique Charles Simic, fait remonter les origines de la sensibilité tragi-comique
de Steinberg dans le “Balkan bazaar” de sa Roumanie natale. Les archives Saul Steinberg
sont aujourd’hui conservées à l’université de Yale. 


 
Dès les années 1950 et pendant plus de 40 ans, le travail de Steinberg a été largement
exposé dans les musées et les galeries en Europe. Steinberg: Illuminations permettra au
public Parisien de reprendre contact avec la diversité et le génie de son art.

 

Bonne exposition,

Saint-Sulpice

 

Fondation Henri Cartier-Bresson

2, impasse Lebouis
75014 Paris

T. 33 1 56 80 27 00
F. 33 1 56 80 27 01
 

Horaires
Mardi-dimanche. 13h00-18h30. Dernière entrée 30 mn avant la fermeture
Samedi. 11h00-18h45
Nocturne mercredi jusqu’à 20h30
Fermé lundi

 

 Métro
Gaité, ligne 13, sortie n°1, vers la rue de l’Ouest
Edgard Quinet, ligne 6

Tarifs
6 € plein tarif
3 € tarif réduit : chômeurs, moins de 26 ans, plus de soixante ans
Gratuit pour les Amis de la Fondation et en nocturne le mercredi (18h30-20h30)

L’exposition se termine le 27 Juillet 2008.

Bonne exposition,

Saint-Sulpice



Fête du Boudhisme

Fête du Bouddhisme

 

Fête des Arts et cultures des Traditions bouddhistes

Conférences, expositions, cérémonies, ateliers, mandalas de sable, spectacles vous y attendent. Allez voilà le programme;

L’U.B.F., Union Bouddhiste de France, Fédération nationale des associations bouddhistes de France, entre autres objectifs, œuvre au développement des échanges entre la pensée bouddhique et la modernité

Elle propose cette année comme thème à la Fête du bouddhisme
« Arts et cultures des traditions
bouddhistes – Don et partage »

La fête du bouddhisme aura lieu
les 14 et 15 juin 2008
de 13h à 18h30
à la Grande Pagode du Bois de Vincennes
route de la ceinture du lac Daumesnil – métro Porte Dorée

Le Village des Pruniers y tiendra un stand et comme les années précédentes nous aurons besoin de l’engagement des membres de la sangha pour la préparation et la permanence du stand.
Vous bénéficierez cette fois encore de la venue de monastiques du Village.

Ces deux journées seront ponctuées par des conférences, spectacles, ateliers (confection d’un mandala de sable, calligraphie, etc.), des animations ainsi que des expositions.
Elles seront placées sous le signe du Don et du partage, pour illustrer la façon dont les valeurs bouddhistes, à commencer par la générosité, ont imprégné au fil des siècles les arts et les cultures d’Asie.

L’entrée ainsi que toutes les activités seront donc gratuites, y compris les boissons et petits fours, et le spectacle de danses et chants de l’Himalaya.

PROGRAMME
Ouverture des portes à 13h

Samedi 14 juin 2008

13h30 Cérémonie d’offrande inter-traditions
14h Discours officiels
15h Danses laotiennes
16h Conférence « Dana, la pratique du don »
17h45 Cérémonie commune de dédicace de fin de journée
18h30-20h Spectacle « Chants et danses de l’Himalaya » (gratuit également)
par les moines tibétains du monastère de Séra

Dimanche 15 juin 2008

13h15 Cérémonie d’offrandes inter-traditions
14h Conférence « La méditation : apaiser l’esprit »
15h30 « Cérémonie laotienne du Baci – cérémonie de souhaits et
hommages aux aînés »
17h45 Cérémonie commune de clôture avec offrande de « torma »
(gâteaux modelés en pâte et beurres colorés)

Ateliers proposés

- Art de la calligraphie – japonaise, chinoise et tibétaine
- Art du mandala de sable, offert par des moines de tradition guélougpa
- Art des torma proposé par la tradition kagyupa
- Art des Thangka
- Expositions sur le bouddhisme

Participation aux frais libre, pas de service de restauration, collation et boissons offertes aux visiteurs
Pour le bon déroulement de cette Fête,, n’oubliez pas qu’ils ont besoin de toutes les bonnes volontés, dès le vendredi et durant le week-end.

Bonne fête,

Saint-Sulpice



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