Valentino – L’hommage des Arts-Décoratifs 17 juin
Christy Turlington porte une robe haute couture de la collection printemps-été 1993.
Six mois après son ultime défilé Haute Couture, Monsieur Garavani revient sur le devant de la scène. Les Arts-Décoratifs retracent près d’un demi-siècle de carrière à travers une grande exposition. Une vie vouée à la mode et aux femmes, résumée en deux cent silhouettes majeures.
Un mannequin lors des répétitions du défilé haute couture printemps-été 2008.
Le rouge Valentino est aujourd’hui quasiment passé dans le langage commun. Une référence aussi majeure que le rouge Hermès ou le rose shocking de Schiaparelli.
Boléro, collection automne-hiver 2007-2008
En quarante-huit ans de carrière, le couturier romain aura autant laissé son empreinte que Dior, Saint Laurent ou Chanel. Formé chez Guy Laroche et Jean Dessès, Valentino ouvre sa première maison à Rome, via Condotti, en 1959.
Valentino et Virna Lisi, en plein essayage d’une robe haute couture de la collection automne-hiver 1965-1966.
Dès sa première collection, le rouge fait son apparition, clin d’œil à un souvenir d’adolescent lors d’un séjour à Barcelone, où il assiste à un opéra et reste fasciné par les femmes assises dans leurs loges, formant comme une corbeille de fleurs rouges.
Dessin de modèles pour la collection printemps-été 1982.
Dans les années 60, Rome est La Mecque du cinéma, le Hollywood européen : Valentino y rencontre Elizabeth Taylor, qui lui commande une robe blanche pour la première de Spartacus.
Veruschka photographiée pour Vogue Italie, dans une robe haute couture de la collection printemps-été 1967.
Rita Hayworth et Audrey Hepburn – cette dernière déjà attachée à la mode italienne grâce à son amitié avec Salvatore Ferragamo – lui emboîtent le pas. Dès lors, Valentino devient le couturier des stars.
Manteau issu de la collection
haute couture printemps-été 1968.
Au dernier Festival de Cannes encore, il a salué la foule au bras de son amie Gwyneth Paltrow.
Dessin d’une robe de la collection
haute couture automne-hiver 1986-1987.
Entre-temps, il aura habillé Jackie Kennedy pour son mariage avec Aristote Onassis, puis Clotilde Courau pour son union avec le prince Emmanuel-Philibert de Savoie. Et on ne compte plus les stars qui, comme Julia Roberts, sont allées chercher un Oscar vêtues de Valentino.
Deux robes en positif/négatif, issues de la collection haute couture printemps-été 2008.
L’exposition organisée par Pamela Golbin, conservatrice en chef des collections contemporaines de mode et textile aux Arts décoratifs de Paris, rappelle ces très riches heures. Souligne les thèmes et les variations sur lesquels a travaillé le couturier tout au long de sa carrière.
Collection haute couture automne-hiver 2005-2006.
Volumes, couleurs, imprimés, prouesses techniques… Les archives ont été passées au crible, jusqu’au dernier défilé du maître, en janvier dernier à Paris. Au total, deux cents silhouettes accessoirisées qui nous font pénétrer dans un univers magique, féerique. À ne pas manquer.
Le top Natalia Vodianova, espiègle entre deux répétitions du défilé haute couture printemps-été 2008.
Bon exposition,
Saint-Sulpice
Exposition Valentino, Thèmes et Variations – du 17 juin au 21 septembre aux Arts Décoratifs – 107, rue de Rivoli – 75001 Paris – Tél: 01.44.55.57.50.
Robert Doisneau – Partie 5 17 juin
Crédit photo: © Robert Doisneau
Crédit photo: © Robert Doisneau
Crédit photo: © Robert Doisneau
Crédit photo: © Robert Doisneau
Crédit photo: © Robert Doisneau
Crédit photo: © Robert Doisneau
Crédit photo: © Robert Doisneau
Crédit photo: © Robert Doisneau
Crédit photo: © Robert Doisneau
Biographie de Robert Doisneau
Le diplôme de graveur-lithographe en poche, Robert Doisneau est formé à la photographie par André Vigneau. Il devient rapidement photographe indépendant pour l’agence Rapho. Il vend ses clichés à des magazines aussi divers que Le Point, Vogue, La Vie ouvrière… et reçoit le prix Kodak en 1947 et le prix Niepce en 1956. Ce ‘braconnier de l’éphémère’ est célèbre pour ses clichés d’écoliers et d’individus croisés dans les rues de Paris, tel le couple s’échangeant ‘Le Baiser de l’hôtel de ville’. Mais ces oeuvres emplies de légèreté et d’humanisme font parfois oublier le caractère révolté du photographe, s’évertuant à traduire par images sa haine de la guerre, ses inquiétudes vis-à-vis du capitalisme et de ses méfaits dans la banlieue. Il a immortalisé Braque, Picasso, Giacometti, Léger, Carné… Une exposition au MOMA de New York en 1951 le consacre au niveau international. Deux films lui rendent hommage : ‘Le Paris de Robert Doisneau’ de François Porcile en 1973, et ‘Bonjour monsieur Doisneau’ de Sabine Azéma en 1992.
Bien à vous,
Saint-Sulpice
Voir aussi:
Paris 1910 sous les eaux! 16 juin
Voici des photos exceptionnelles de la grande crue qui déferla sur Paris en 1910.
Pont de l’Alma – Crue Maximale
Rue de l’Université
Pont de Solferino
Pont Alexandre III
Gare de Lyon
Avenue Ledru Rollin
Gare de Lyon ( Arrivées)
La Cité – Le petit Pont ( 29 Janvier 1910 )
Avenue Daumesnil
Le Pont-Neuf ( 29 Janvier 1910 )
Le Pont des Saint-Pères
Boulevard de Grenelle
Avenue de Versailles ( 28 Janvier 1910 )
Quai d’Orsay
Le Pont de Solférino
La Gare des Invalides
Quai de Grenelle
Pont de la Concorde ( 28 Janvier 1910 )
La rue de Lille
La rue Saint-Charles ( 28 Janvier 1910)
La rue Gros
Champs de course de Longchamp
Bois de Boulogne
Point du Jour
Bois de Boulogne – La pelouse de Bagatelle
Avenue Montaigne
Place Beaugrenelle
Gare Saint-Lazare
Boulevard Haussmann
La Ligne submergée de la Gare des Invalides
Le pont de l’Archevêché
Bien à vous,
Saint-Sulpice