Les contes d’Hoffmann

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« Opéra fantastique », nous annonce le sous-titre des Contes d’Hoffmann, et le tout dernier ouvrage d’Offenbach mérite bien cette appellation.

Après avoir signé les musiques d’une bonne centaine d’opérettes, le compositeur de La Vie parisienne renouait, au crépuscule de sa vie, avec l’univers du romantisme allemand, incarné par l’étrange figure d’Hoffmann, pour faire vivre en musique, à ses côtés, d’étonnants personnages, tour à tour inquiétants, grotesques, rêveurs, truculents ou pathétiques.

Une extraordinaire plongée dans l’univers mental du musicien le plus follement doué de son temps.

Créé en 2001 par Tristan Duval, Opéra en plein air, projet artistique autant atypique qu’inédit, a pour vocation depuis 8 ans de favoriser un rapport nouveau à l’art lyrique, afin de lui donner droit de cité auprès d’un public qui s’en est souvent éloigné.

 

 

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Chaque saison se propose de revisiter respectueusement une grande œuvre du répertoire lyrique. La mise en scène est confiée à des créateurs parmi les plus importants.

Dans une mise en scène de Julie Depardieu et Stephan Druet
Sous la direction musicale de Philippe Hui
Décors de Guy-Claude François
Costumes de Franck Sorbier.
Ce formidable opéra se déroule dans les jardins du Sénat les mercredi 11, Jeudi 12, Vendredi 13 et Samedi 14 juin 2008. Pour toute information: Tel: 0892.707.920 – www.operaenpleinair.com – 0892.680.410 – voir aussi Le musée du Luxembourg, Le bon Marché, la Fnac ou Virgin pour les réservations.

L’ouverture des grilles est à 19h30, le début du spectacle à 21h15 précises - L’accès sera interdit dès le début du spectacle. Celui-ci durera 2h20.

L’accès pour vous y rendre: RER B station Luxembourg – Métro 4 et 10 station Odéon – Entrée place Paul Claudel.

Tarifs: Catégorie OR: 89€ – Catégorie 1: 67€ – Catégorie 2: 57€ – Catégorie 3: 39€.

Bon spectacle,

Saint-Sulpice



Dictionnaire historique des rues de Paris.

Dictionnaire historique des rues de Paris, en 2 volumes

Dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet.
Nouvelle édition mise à jour, avec le Supplément rédigé en collaboration avec Pascal Payen-Appenzeller inséré à la fin de chaque volume

Constamment mis à jour depuis 1963, le Dictionnaire historique des rues de Paris comprend : une histoire de la croissance de Paris, une série d’étude sur les particularités de la ville, une nomenclature complète des 5 334 voies, une histoire des rues, une histoire des maisons intéressantes et des personnages célèbres qui y ont vécu, une vaste iconographie : 2 200 gravures et photos, trois plans généraux : celui de Truschet et Hoyau (1551), le plan de Maire (1808) en vingt planches, le plan de Lecomte représentant le Paris actuel, un important appareil d’appoint.

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« Curieux personnage, que Jacques Hillairet. Il est l’auteur du fameux Dictionnaire historique des Rues de Paris édité en 1963 par les éditions de Minuit et sans cesse réédité depuis. Il a 86 ans, en janvier 1972, quand Jean Daumas, de La Croix, vient l’interviewer. Le journaliste le décrit comme “ un petit homme aux yeux très vifs et au caractère enjoué ”, qu’il trouve attablé à la lecture des Aventures de M. Pickwick. “ À la retraite, les militaires jouent au bridge ou taillent des rosiers. Moi, j’ai écrit ”, lui explique le lexicographe avec ingénuité. Jacques Hillairet, de son vrai nom Auguste Coussillan, est né le 31 juillet 1886 à Commentry, dans l’Allier, où son père était receveur des Postes. Il a sept ans quand sa famille s’installe à Paris, rue Erard (Sébastien Erard – 1752-1831 – fut facteur de harpes et pianos).

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“ Toute mon enfance s’est déroulée dans le Xlle arrondissement, explique-t-il à Jean Daumas. Mon père m’a promené dans la capitale (la rue Saint-Louis-en-l’Île paraissait bien longue à mes petites jambes !) en me racontant de passionnantes histoires. ” Tandis qu’Auguste découvre les rues du vieux Paris, un nouveau siècle débute. La ville se métamorphose. Boulevard Diderot, on abat les murs épais de la prison Mazas. Plus loin, on éventre la chaussée pour faire place au métropolitain. Sur la colline de Montmartre, surgissent les coupoles blêmes du Sacré-Cœur. En 1910, Auguste a vingt-quatre ans. Le voici employé au central télégraphique de la rue de Grenelle. En 1914, enrôlé dans les Transmissions, il est affecté à l’état-major de Gallieni. Il participe à l’organisation des taxis de la Marne et installe le téléphone dans les tranchées. Après la démobilisation, il reste dans l’armée. De 1924 à 1926, il enseigne les sciences appliquées et les transmissions à l’école de Cavalerie de Saumur. Il est ensuite affecté au ministère de la Guerre et installe le téléphone au Louvre. De 1930 à 1938, il est détaché comme “ ministre des Téléphones ” au Liban, qui est sous mandat français.
Mobilisé comme colonel en 1939, Auguste est fait prisonnier à Bohin (Nord) et passe l’hiver 1940 en Silésie. Libéré en 1941, il est mis à la retraite de l’armée et s’installe à Marseille.

 

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À la Libération, il regagne Paris et se loge au pied de Montmartre, dans l’appartement de l’ex-épouse de Maurice Chevalier. C’est alors qu’il trouve sa voie. Touché par la grâce de l’histoire anecdotique, il organise des conférences-promenades sur le vieux Paris. Et, “ pour que ses petits camarades de l’armée ne se paient pas sa tête ”, il rentre dans la clandestinité : le colonel Coussillan devient Jacques Hillairet (c’était le nom de jeune fille de sa mère). Pendant plusieurs années, l’ancien militaire promène les badauds de l’enceinte de Charles V au Mur des Fermiers généraux. Un jour, dans la maison de Marat, quelqu’un le prend à part et lui demande s’il ne veut pas écrire des livres sur le vieux Paris : c’est Jérôme Lindon, le directeur des Éditions de Minuit. En 1954, paraît Évocation du vieux Paris, qui sera suivi de Gibets, Piloris et Vieux Cachots et de Deux cents cimetières parisiens, autrement nommé par son auteur : « le Bottin mondain des morts ».

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 Enfin, en 1963, c’est la publication du Dictionnaire historique des Rues de Paris. L’entreprise n’est pas nouvelle. En 1816, est paru le Dictionnaire topographique, historique et étymologique, de J. de la Tynna ; en 1844, le Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, par les frères Lazare ; de 1858 à 1867, Charles Lefeuve a rédigé L’Histoire de Paris, rue par rue, maison par maison, sous forme de notices ; mais c’est le marquis de Rochegude, dont les Promenades dans toutes les rues de Paris sont publiées en 1910, qui est le véritable précurseur de notre colonel.
Le dictionnaire d’Hillairet se présente sous l’aspect de deux forts volumes in-4°, soit quinze cents pages de deux colonnes avec nombreux plans et photographies. La matière en est inépuisable. Il ravit promeneurs et poètes. On y apprend, parmi tant d’autres choses, que Mme de Pompadour repose sous la chaussée de la rue de la Paix, que la voie la plus  longue de Paris est la rue de Vaugirard (4 360 mètres) ; la plus courte, la rue des Degrés (5,75 m.) ; la plus large, l’avenue Foch (120 mètres) ; les plus étroites,     l’allée des Faucheurs et le passage de la Duée (0,60 m.). En 1963, Hillairet a soixante dix-sept ans quand Thérèse de Saint-Phalle vient l’interviewer pour Le Monde. Il la reçoit “ parmi les narguilés et les vocalises de sa fontaine, dans un salon mauresque tendu de tapis d’Orient ”, reliques des   années passées à Beyrouth. Si le “ petit homme aux yeux très vifs ” aime les ailleurs, c’est que le temps présent ne lui dit plus rien qui vaille. “ Le présent ne m’intéresse pas, explique-t-il à la journaliste. Le béton n’a pas d’histoire. Dans de nombreuses années, pensez-vous qu’on écrira l’histoire de la Défense ? Le passé est passionnant (…) Mais je constate, au hasard de mes promenades, que le Paris de mon enfance se fait de plus en plus rare. ”

 En 1975, un autre journaliste du Monde rend visite à Jacques Hillairet, qui n’a rien perdu de sa ferveur pour les vieilles pierres. Le cœur de Paris vient d’être arraché : les halles sont un trou béant. Hillairet propose de les remplacer par un bois à la Lenôtre, avec bosquets, fourrés, charmilles, surtout “ pas un terrain presque nu, où l’on voit les pauvres amoureux à cinquante mètres ! ” Le colonel aura bientôt quatre-vingt-dix ans. Il vit à nouveau dans le quartier Bel-Air, qui fut celui de son enfance, et son dernier livre aura précisément pour sujet ce XIIe arrondissement où tout a commencé, il y a si longtemps. N’y voyons aucune coïncidence. Penché sur ses manuscrits, Jacques Hillairet revivait le bonheur lointain des années 1900, les premières promenades dans Paris, main dans la main avec son père. Ligne après ligne, c’est aussi le petit garçon de ce temps-là qu’il a secrètement sauvé de la destruction. Tel est peut-être le sens secret de toute une œuvre. » 

1 600 pages, 2 343 illustrations. Deux volumes reliés pleine toile, sous jaquette illustrée en quadrichromie, avec étui relieur pleine toile – 1963 - 151,69 €

 

Bonne lecture,

Saint-Sulpice



Métro, Sprague-Thomson la nostalgie…

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Un petit peu de nostalgie! J’avais encore en tête ces rames mythiques et au travers de ces quelques photos je vous les fais découvrir ou redécouvrir!

Ancienne rame de métro

Métro, Sprague-Thomson la nostalgie... dans Photographies du Paris d'hier et d'aujourd'hui metro79

Historique des Rames Sprague
Les rames Sprague-Thomson ont été construites par séries successives entre 1908 et 1938. La rame historique de la RATP est composée de voitures du type le plus moderne, construites de 1930 à 1935 selon les voitures du train.
Ces rames circulèrent sur le réseau jusqu’en 1983.
Wooden benches in an old Sprague-Thomson train are seen in the Paris subway network, Saturday Oct.14, 2006. An all-night history tour of the metro is organized a dozen times a year by a group of railway fanatics. (AP Photo/Emily Withrow) From AP Photo by Emily Withrow.

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Bien à vous,

Saint-Sulpice



La chasse aux trésors de Paris.

La chasse aux trésors

 

                      La Ville de Paris organise le 5 juillet, en collaboration avec les mairies des 3e, 6e, 13e, 18e, 19e arrondissements, la 3ème édition de « La chasse aux trésors de Paris». Une aventure inédite offrant la possibilité aux Parisiens, aux Franciliens et aux nombreux visiteurs français et étrangers de découvrir ou re-découvrir Paris sous un nouveau jour. 
 

 

 

Présentation

Seuls ou par équipe (6 maximum), les « explorateurs » pourront se lancer dans une quête qui fait appel à leur flair, leur perspicacité, mais aussi à leur sens de l’écologie et du développement durable.

De rencontres en découvertes, les participants récolteront, à travers les dédales de Paris, des indices leur permettant de résoudre l’énigme et d’accéder, peut-être, « aux trésors de Paris ».

Voici une opportunité de goûter au charme du Paris des Parisiens : rencontrer les commerçants, les artisans, les artistes ou les associations des quartiers, mais aussi, de découvrir des lieux insolites souvent méconnus : jardins cachés, ruelles étroites et autres passages secrets.

Au terme de cette aventure au cœur d’un autre Paris,  les 5 mairies d’arrondissements donnent rendez-vous à l’ensemble des participants, dès 15h30, pour des animations conviviales autour d’un verre, en attendant la remise des prix à 16h30.
Initié par Jean-Bernard Bros, adjoint au maire de Paris chargé du tourisme, cet événement, gratuit et ouvert à tous, permet de promouvoir un tourisme participatif et interactif visant à réunir Parisiens et visiteurs. C’est à une nouvelle forme de découverte de la capitale, loin des musées et monuments qui font sa renommée, à laquelle les participants sont conviés.

Dés le 8 juin, une énigme sera proposée notamment aux visiteurs provinciaux et étrangers sur le site www.tresorsdeparis.fr avec à la clef, la possibilité de gagner une nuit d’hôtel le 5 juillet 2008.

Dans chaque arrondissement : un parcours en anglais pour les étrangers et un parcours accessible aux personnes à mobilité réduite.

Départ samedi 5 juillet 2008 de 10h à 13h devant les mairies d’arrondissements.

- 3e arrondissement : Parvis de la Mairie
- 6e arrondissement : Cour Intérieure de la Mairie.
- 13e arrondissement : Parvis de la Mairie.
- 18e arrondissement : Arènes de Montmartre
- 19e arrondissement : Parvis de la Mairie.

 Bonne chasse,

Allez vite vous inscrire!

Saint-Sulpice



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