Napoléon, enfin toute la vérité….

Napoléon, enfin toute la vérité.... dans chronique satirique sacre_napoleon

 

 

 

                     Mais qui était-t’il vraiment? C’est après des mois de profondes, intenses et très sérieuses recherches que je suis heureux de vous faire part du véritable visage ( au sens figuré pour les crétins car cela ne manque pas!!!) de Napoléon!

                     Notre brave Napoléon plus exactement Bonaparte à l’époque naquit un 15 Août 1769 à Ajaccio dans l’île de beauté qui ne produit pas( la preuve en est!) que de beaux spécimens!!!! Son enfance en Corse fut ennuyeuse. Issu d’un famille Noble mais peu fortunée, Napoléon ne pouvait comme ses camarades aller au cinéma ni même se payer une paire d’Adidas. C’est donc en sandale et culotte courte que le petit Bonaparte traîne ses savates, s’amusant en tirant sur la queue des baudets ou arrachant celles des lézards. Comme il était aussi petit par l’âge que par la taille, ses camarades s’évertuaient à le taper en lui disant « Bona, Bona, Bonaparte, Bon à partir » ( c’est de là que germa l’idée chez le petit garçon aigri d’émigrer sur le vaste continent). Le bambin chaque soir rentrait la culotte déchirée, l’oeil de plus en plus trouble. Sa mère en avait assez d’user ses machines à coudre  »Singer »  et le père décida alors de rassembler ses maigres économies et d’envoyer par le premier ferry, sa progéniture au collège d’Autun, réputé à l’époque pour l’excellence de son éducation! Ce qui fut dit fut fait et en compagnie de son seul ami Joseph, le petit Bonaparte intégra le prestigieux établissement le 1er Janvier 1779.

                      Mais du haut de ses dix ans et malgré ses bonnes résolutions il devint vite l’objet de taquineries de ses jeunes camarades. Joseph ne paraissait guère s’en émouvoir, mais le petit Napoléon, les nerfs frémissants, les déconcertait par son impétuosité ; on ne tarda guère à le laisser tranquille. Il faut dire qu’il en avait marre de se faire frapper et qu’à force de recevoir des coups il s’était mis consciencieusement à regarder à la télévision la série des « Rocky » et des « Bruce Lee ». Il était désormais fin prêt!  Le petit qui ne parlait que son patois Corse prit Français en seconde langue et mit trois mois pour en assimiler l’essentiel.

                     Néanmoins malgré sa nouvelle assurance, les risées des autres écoliers perduraient. On transféra donc en secret les petits Corses à L’école militaire de Brienne le 15 Mai de la même année. Son accent corse, sa façon d’estropier les mots français, mettait la classe en gaîté. A l’appel de son nom, ayant prononcé à l’ajaccienne, Nabulioné de Bonaparte, on l’affubla du sobriquet de Paille-au-nez. De nouveau il fut la risée de ses congénères et fatigué de frapper ceux qui l’outrageaient, le petit Bonaparte préféra rester en retrait avec sa console de jeux!

                     Cependant ce petit garçon taciturne, ombrageux, faisait de rapides progrès. Il fit ensuite son entrée à l’école militaire de Paris le 30 octobre 1784. Volontaire le jeune homme qu’il était devenu monta en grade rapidement jusqu’à devenir Général de Brigade. Il put alors enfin ses payer des talonnettes comme Claude François et alla draguer l’élégante dans les boîtes à la mode, le tout en uniforme.( On n’a beau dire ce que l’on veut mais ça en jette!!!!) Sa première relation sexuelle le libéra subitement! Mais à force de défleurer les belles à gauche et à droite sans compter sa peine il décida pour faire plaisir à sa mère ( son père Charles Bonaparte était mort pendant son passage à Brienne) de se marier et lors d’une virée entre potes en Italie, il fit la rencontre de Joséphine!

Le Général Bonaparte et son épouse Joséphine en 1796

                        Il lui fit la tournée « des Ducs », l’embobina comme jamais et hop épousa le mercredi 9 mars 1796 la belle Martiniquaise ( Eh oui ignares!!! La petite est née dans les « îles du vent »). Revigoré il partait chaque matin au boulot en chantonnant « Quelle beau harnais cette Joséphine » ( vieille chanson paillarde corse) et allègrement massacrait ses ennemis pour le soir venu rejoindre sa douce mie. Il travaillait tellement qu’il décima les armées Piémontaises, Autrichiennes, Allemandes et Néerlandaises en une année seulement. Ses responsables fiers de lui, le promurent et pour le remercier de tant d’assiduité lui offrirent par « Corsair » un voyage en Egypte! Mais à peine la vieux Caire visité et quelques photos prises Bonaparte s’emmerda vite. Loin de son épouse il décida de batifoler un peu dans les bordels du Caire mais pour une obscure raison il se battit avec un égyptien ce qui le mit en rage et il massacra ces derniers en représailles puis envahit le pays pour tarir sa soif de vengeance! C’est un Corse pas méchant dans le fond mais très rancunier….trop!!! Mais que voulez-vous que je vous dise!!!!

                      Le temps passa et encore une fois notre « hyperactif » se mit vite à tourner en rond. Il reprit alors le premier vol pour la France. Le bruit de sa hardiesse s’était propagé et Napoléon, ambitieux en profita pour fomenter une OPA ( Offre publique de Rachat) sauvage qu’il remporta brillamment le 9 Novembre 1799. Eh oui! la fameuse journée du 18 Brumaire!

                       Il se fit alors nommer 1er Consul pour 10 ans ( L’équivalent de PDG aujourd’hui). De joie il remit une bonne raclée aux Italiens, Allemands, Autrichiens et Anglais puis décida les coudées franche de faire prospérer son entreprise comme tout bon patron.

                       Il mit un terme aux réactions des partis, pacifia la Vendée, rappela les émigrés, rouvrit les églises, conclut avec le pape un nouveau concordat, réorganisa tous les services, créa l’ordre de la Légion d’honneur, institua la banque de France, rouvrit le grand-livre de la dette publique, enfin fit rédiger le Code civil ( = Code Napoléon) et rétablit l’esclavage dans les Antilles. Dans le même temps il déjouait les complots de tous genres formés contre lui, échappait à l’explosion de la Machine infernale et profitait même de ces attentats pour augmenter son pouvoir. Le Sénat, qui déjà l’avait nommé consul à vie en 1802, le proclama empereur en 1804; il fut sacré en cette qualité, sous le nom de Napoléon, par le pape Pie Vll.

                       Sa société prit alors le statut de « multinationale » mais fut un temps malmenée de toute part pour enfin avoir la main mise sur ses concurrents et à l’image de notre bon président Poutine, il plaça toute sa « smala » aux postes stratégiques. Il pacifia alors toute le continent Européen sous une main de fer similaire à celle de Tito mais en plus grand! Si ce n’est quelques obscurs mangeurs de chorizos ibériques qui décidèrent de se révolter et lui infligèrent avec les mangeurs de Morue voisins de cuisantes défaites. A peine remis de ces petits tracas et vexé par une mauvaise blague de son pote le Tsar Alexandre de toutes les Russies ( Au même titre que le masque de Fer cette « vanne » restera un mystère absolu mais une piste laisse à penser qu’elle pourrait avoir attrait à « ses attributs »!), il décide d’envahir le pays.

                    Ce projet « instinctif » fruit de la colère tombe à la mauvaise époque et malgré la « prise » de Moscou en Septembre 1812 ( volontairement et stratégiquement sacrifiée), Napoléon à tout juste le temps de s’envoyer quelques « shots » de vodka et deux, trois cuillerées de caviar Béluga que les roublards Moscovites profitant d’une bonne cuite incendient la belle! 

                    Adieu, doux breuvages et fins esturgeons! En plus le satané et rude hiver Sibérien débarque à grand pas. Napoléon surprit devant tant de frilosité et ayant oublié de prendre de chauds effets, ni même de vodka pour le réchauffer décide à partir du 17 Octobre de battre en retraite! Malheureusement beaucoup de ses soldats encore sous l’effet du breuvage translucide dérapent sur un pont de fortune et tombent pour finir noyés dans les eaux glacées de la Bérézina!

1812berez dans chronique satirique

                    Pendant ce temps-là, comme le « chat » n’était pas encore rentré, les souris en profitèrent joyeusement pour danser et surtout tramer contre l’Empereur et par un jeu mesquin d’alliances envahirent nos douces plaines dans l’épisode de la « Bataille des Nations ». Durant cette sanglante « Campagne de France » Napoléon eut beau remporter quelques belles victoires locales, il devint vite clair que la bataille au niveau national semblait désormais perdue! Le coeur dans l’âme il abdiqua à Fontainebleau le 11 Avril 1814 alors que ses ennemis, les Bourbons, n’avaient pas attendu plus tard que le 31 Mars pour se déclarer vainqueurs grâce à de judicieux et pertinents sondages de la SOFRES.

                    Fatigué par tant de luttes, n’ayant pas pris de vacances depuis des années il décida alors de partir visiter avec de bons amis l’île d’Elbe. Il n’y resta que jusqu’au 1 Mars 1815 car vite las de faire bronzette et voyant aux infos régulièrement que la restauration des Bourbons cumulaient les erreurs il décida de revenir reposé et ragaillardi en France en business classe oblige! ( Merci à l’équipage d’Air France)

                   Après un rapide passage au Casino de Cannes avec nuit au Martinez il regagna Paris par le premier Tgv du matin ( Pratique et rapide). A peine débarqué ses anciens ennemis lui firent la fête et le bon Empereur récupéra sans coup férir son trône. Plein de vivacité et engourdi par des journées de siestes et de bronzettes il décida de remettre une petite raclée aux Autrichiens histoire de se dérouiller mais encore en période de rodage il se prit une magistrale tannée par les Anglais à Waterloo le 18 Juin 1815 par ce crétin de Wellington plus grand que lui…..pas juste la vie!!! Vexé alors il revint à Paris et s’enferma dans son bureau ( d’ou vient le nom de boudoir) de l’Elysée-Bourbon où il se mit à bouder jusqu’au 22 Juin 1816. Fatigué de ne rien faire il abdiqua en faveur de son fils Napoléon II. La petite virée n’avait du coup duré que 100 jours!

                    Ayant entre-temps sympathisé avec un copain Anglais sur Internet, il décida de s’embarquer à Rochefort pour s’offrir un croisière et rejoindre son pote sur son île privée de Sainte-Hélène. C’est en compagnie de ses meilleurs amis; Bertrand, Las-cases, Gourgaud et Montholon, bref sa bande de joyeux lurons, qu’il débarque sur « l’île fantastique » où son ami Sir Hudson Lowe lui a réservé une résidence pour lui seul, le domaine de Longwood. Séduit par le calme et la sérénité du lieu, notre Empereur en profite au même titre que ce bon Général de Gaulle pour y écrire ses « mémoires de campagne ». 5 ans plus tard fatigué d’avoir couché tant de pages, il meurt d’épuisement le 5 Mai 1821 dans sa 52 ième année. On l’enterre sur place. Ce n’est qu’en 1840 que l’on rapatrie ses restes désormais exposés sous le dôme des Invalides à Paris. 

Bien à vous et Vive l’empereur!!!!!! non pardon…oups!…. vive les Bourbons! 

 

Le Vicomte de Saint-Sulpice

 



1 commentaire

  1. nonsonges 13 avril

    Bonjour cher Vicomte,
    Je suis actuellement occupé à écrire un petit texte sur Napoléon, et plus précisément sur Napoléon et l’amour qu’il apportait à l’orthographe.
    Il serait honteux de ma part, de dire que j’essaye de satiriser ce grand homme(…), mais dire le contraire, serait également un mensonge!
    Je parle, je parle… mais tout cela ne doit guère vous intéresser! A vrai dire, je suis là pour vous demander l’autorisation (histoire d’être honnête) pour la reproduction de certains passages, qui me paraissent fort rigolotes dans le but de monter à mes lecteurs… d’autres points de vue (et lesquels!)sur Napoléon Le Grand, Le Puissant, Le Magnifique!
    Une ouverture, en quelques sortes.

    Un lien vers ce site, l’auteur des extraits et le nom honorable du Vicomte de Saint-Sulpice, pas plus vicomte que je suis Prince d’Ibérie ,seront automatiquement (pour ne pas dire « logiquement » ajoutés)!

    Sur ces paroles… Je vous souhaite une bonne journée.

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