Pourquoi le CRS fait-t’il mal? 2 mai
Pourquoi le CRS fait-t’il mal? Beaucoup ont pu lors de leurs diverses pérégrinations être confrontés à la surprenante rencontre avec l’un de ces gardes de la « Compagnie Républicaine de Sécurité ». Le CRS peut aussi se nommer « Chien Rageant et Salivant » ou même « Crétin Rustique et Sadique » tout dépend de votre perception! Le CRS est déjà tout petit enclin à se diriger vers cette noble profession. Tout jeune à l’école déjà le CRS, obéissant et discipliné aime à fréquenter le premier rang pour mieux écouter ardemment sa maîtresse de classe. Ses petits compagnons souvent pervers, sournois et méchants ne cessent alors de le frapper et de le martyriser. Le pauvre bambin rentre chaque soir plus meurtri que la veille et indiciblement la rage lui monte au ventre. Sa croissance est plus rapide que ses congénères et rapidement tel, Monte Cristo, il rumine sa vengeance. Très tôt il relègue la croix qui trône au-dessus de son lit pour la remplacer par une photo de notre bon maréchal et on l’entend parfois seul dans sa chambre réciter sa prière quotidienne « Travail, famille, patrie ». Le pauvre enfant a tellement reçu de coups que son petit cerveau reste généralement atrophié. Il est de nature solitaire et aime taper violemment sur son tambour et brûler ses petits soldats en plastique avec le briquet de son papa. Comme le taureau l’enfant est excité par la vision de tout corps et objet de couleur rouge. On en a vu déchirer à coup de dents le « petit livre de Mao » avec véhémence, d’autres arracher le nez de leur géniteur après que celui-ci rentrant d’une soirée plus arrosée que d’habitude ait pointé avec imprudence le bout de son appendice écarlate dans l’embrasement de la chambre du gamin. Le CRS doit-donc très tôt être manié avec la plus grande prudence.
Enfin muni de sa panoplie de bon garde national il rejoint les rangs de sa brillante unité. Le CRS est alors fin prêt à se lâcher. De longues et interminables heures il reste enfermé dans de grands fourgons aux vitres scellés de grillages ou barreaux, parfois nourrit mais toujours avec frugalité, pour mieux décupler sa faim avant de le lâcher. Quand l’heure de la promenade a enfin sonnée, son maître lui fait renifler quelques bouts lacérés de tissus imbibés de l’odeur de ses proies. La meute est fin prête et pour signaler sa présence n’hésite pas à roder ses matraque ( équivalent du bâton pour le chien) sur leurs boucliers de plastique dur. Pour préserver son cerveau atrophié un beau casque surmonte celui-ci. Lorsque le maître siffle enfin le signal de la charge, le CRS court vivement, la bave aux lèvres, le regard injecté de sang vers sa proie et tape. ( le CRS est joueur!!!) Plus il tape plus il sait que sa récompense sera grande. Souvent le CRS aveuglé par le sang de ses proies perd ses repères et frappe violemment quelques passants ou journalistes égarés. Cela s’appelle « les dommages collatéraux ». Une fois la récréation terminée, le CRS enfin soulagé, rentre au bercail l’oeil vif, le regard satisfait et la matraque encore érigée.
Le CRS à un pelage bleuté lui permettant de se différencier de ses proies et de reconnaître pendant la mêlée ses congénères. Ne jamais mettre un pompier en face d’un CRS car celui-ci serait vite excité à la vue des bandes rouges du pantalon du pauvre soldat du feu. Le CRS n’a pas de compagne car sa matraque lui suffit amplement. Le CRS peut aussi être identifiable lorsqu’il est en civil à son regard parfois niais parfois énervé et toujours grâce à sa bave aux lèvres. Il est important de ne pas dissocier un élément de la meute lors d’une action car celui-ci seul se révèle alors vulnérable et tel un petit chiot perd rapidement ses moyens!!! Le CRS aime à se reconvertir comme vigile, agent de sécurité, pion en école privée ou mercenaire. Le CRS reste même après son retour à la vie civile un être extrêmement dangereux et je déconseille vivement aux enfants de s’en approcher de trop près. une morsure est toujours possible. Évitez les excitants tel que l’alcool, le café, la cigarette pour son équilibre. Une alimentation simple mais consistante vous suffira à le nourrir convenablement et n’oubliez pas de le frapper de temps à autre pour qu’il ne perdre pas sa naturelle agressivité.
lucaerne 4 février
Le CRS n’a pas de femme car sa matraque lui suffit ?? Tu veux dire que… noooooooooon !
saintsulpice 4 février
Ben si
saintsulpice 4 février
Met lui une matraque + une femme = Une femme battue!!!!!